
19h55: L'Élysée officialise le remaniement avec huit nouveaux membres du gouvernement. L’Élysée a enfin publié la liste du remaniement, confirmant les nominations annoncées tout au long de la journée.
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Les nouveaux membres du gouvernement:
Les membres qui quittent le gouvernement:
Les membres qui changent de poste:
16h42: Le député Renaissance de Gironde Thomas Cazenave devient ministre délégué aux Comptes publics. Gabriel Attal qui détenait jusqu’ici ce portefeuille a été nommé ministre de l’Éducation nationale.
16h37: jeanmarcmorandini.com fait le point complet sur les dernières informations concernant le nouveau gouvernement, tout en précisant qu'aucun communiqué officiel n'a encore été publié .
Aurélien Rousseau, ancien principal collaborateur d’Élisabeth Borne, remplace l’urgentiste François Braun au ministère de la Santé. Cet énarque de 47 ans avait quitté le cabinet de la première ministre il y a quelques jours, initialement pour le poste de directeur général adjoint de la Caisse des dépôts.
Gabriel Attal devient ministre de l’Éducation nationale. Le désormais ex-ministre délégué chargé des Comptes publics va quitter Bercy pour remplacer Pap Ndiaye. Ce dernier, récemment sous le feu des critiques, aura exercé ses fonctions pendant un peu plus d’un an.
La présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, Aurore Bergé, remplacera Jean-Christophe Combe à la tête du ministère des Solidarités, ont indiqué jeudi à l'AFP des sources de la majorité. Issue des rangs de la droite, Aurore Bergé, 36 ans, a été élue comme députée des Yvelines en 2017.
Marlène Schiappa n’est plus secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale et solidaire. Elle quitte le gouvernement, plus de six ans après l’avoir rejoint. Ces derniers mois, Marlène Schiappa était au centre de plusieurs polémiques. Elle a fait couler beaucoup d’encre en posant pour la une de Playboy, en plein épisode de réforme des retraites. Épinglée dans la gestion du Fonds Marianne, où elle était soupçonnée de favoritisme, elle avait été vivement critiquée par le Sénat : «désinvolture», «manque de rigueur»...
Le maire de Dunkerque Patrice Vergriete va être nommé ministre du Logement Maire de Dunkerque depuis 2014, et soutien d’Emmanuel Macron durant la présidentielle 2022, Patrice Vergriete a été désigné nouveau ministre du Logement cet après-midi (AFP). Passé par les bancs de Polytechnique, cet expert en urbanisme et en aménagement du territoire est engagé politiquement à gauche, Il a entre autres travaillé dans le cabinet de Martine Aubry lorsqu’elle était ministre de l’Emploi (1997-2000).
Le député MoDem Philippe Vigier va être nommé ministre des Outre-mer à la place de Jean-François Carenco, selon l’AFP. Agé de 65 ans, ce docteur en pharmacie et biologiste de profession, député depuis 2007, n'est pas spécialiste des outre-mer et sa nomination est «un très mauvais signal» regrette auprès de l'AFP le député de Guyane Davy Rimane (groupe GDR, à majorité communiste), président de la délégation aux Outre-mer.
16h33: La députée marseillaise Sabrina Agresti-Roubache va être nommée ministre de la Ville selon CNews
16h18: Le député MoDem Philippe Vigier a été nommé ministre délégué chargé des Outre-mer, sous la tutelle de Gérald Darmanin. Il remplace à ce poste Jean-François Carenco. Ancien membre de l’Union pour la démocratie française (UDF), cet homme politique originaire de Valence, dans la Drôme, a occupé de nombreuses fonctions depuis 1995, à commencer par le poste conseiller régional du Centre-Val de Loire.
Il quittera son poste en 2014 pour cause de cumul des mandats, avant de le réintégrer en 2021. Philippe Vigier était également maire de Cloyes-sur-Loir, dans l’Eure-et-Loir (2001-2017) et député de la 4e circonscription d’Eure-et-Loir (depuis 2007). En 2012, l’homme de 65 ans est nommé porte-parole de l’Union des démocrates et indépendants (UDI).
15h33 : Après plus de six années au sein du gouvernement, Marlène Schiappa n'est pas renouvelée (BFM TV)
ALERTE INFO
— BFMTV (@BFMTV) July 20, 2023
Marlène Schiappa quitte le gouvernementhttps://t.co/axbAN7XlDl pic.twitter.com/CW9J6qBSTv
15h23: Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, va devenir ministre chargée des Solidarités, en remplacement du très anonyme Jean-Christophe Combe
Remaniement ministériel :
— CNEWS (@CNEWS) July 20, 2023
Gabriel Attal au ministère de l’Éducation nationale
Aurore Bergé au ministère des Solidarités
Aurélien Rousseau au ministère de la santé pic.twitter.com/gSGxBWdGsP
15h01: Aurélien Rousseau, ex-directeur du cabinet d’Elisabeth Borne, devient ministre de la santé à la place de François Braun, a-t-il dit au Monde
#Remaniement | Aurélien Rousseau a été nommé ministre de la santé.
— Le Monde (@lemondefr) July 20, 2023
Pour l’heure, seule la nomination de l'ex-directeur du cabinet d’Elisabeth Borne, à la place de François Braun, nous a été confirmée.
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15h04: Selon les déclarations de cette source à l'AFP, le casting commence à se préciser, avec un nombre limité de départs, comme le souhaitait le président de la République. Trois ministres sont donnés sortants avec insistance : Pap Ndiaye (Education nationale), Jean-Christophe Combe (Solidarités) et Marlène Schiappa (Economie sociale et solidaire).
14h33: Selon BFM TV, Pap NDiaye est bien écarté du gouvernement et remplacé par Gabriel Attal au Ministère de l'Education, comme la rumeur l'affirmait depuis plusieurs heures
13h06: Un Conseil des Ministres se tiendra demain à 10h selon CNews
11h19: La composition du nouveau gouvernement d'Elisabeth Borne devrait finalement être communiquée "dans l'après-midi", a appris franceinfo de l'entourage du président de la République.
10h24: Au terme de longues tractations entre Emmanuel Macron et Elisabeth Borne, l'Elysée doit annoncer jeudi, sauf nouveau retard, les "ajustements" à l'équipe gouvernementale qui devra relever à la rentrée les défis assignés par le président autour de l'écologie, l'immigration et la réponse aux émeutes.
D'abord attendu mercredi, ce remaniement qui plane sur le camp présidentiel depuis des semaines devait être dévoilé dans la journée après de derniers réglages.
Son ampleur sera scrutée à l'aune de la bataille feutrée entre la cheffe du gouvernement qui, d'après ministres et conseillers, espérait un renouvellement conséquent pour asseoir son autorité, et le chef de l'Etat qui, lui, ne voudrait que des changements à la marge pour conserver la cartouche d'un grand chambardement pour des temps plus difficiles.
Déjà reporté mercredi, le Conseil des ministres n'était toujours pas annoncé pour jeudi et pourrait être encore décalé. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a d'ailleurs programmé un déplacement dans le Cher jeudi après-midi.
Le casting commence à se préciser avec un nombre assez limité de départs, dont celui de Pap Ndiaye qui, aux yeux de ses collègues, n'a pas réussi à imprimer sa marque depuis un an à l'Education.
Pour le remplacer, le nom de l'actuel ministre du Budget, Gabriel Attal, 34 ans, étoile montante de la Macronie, revient avec insistance, avec une ligne directrice: placer l'autorité au coeur du projet éducatif après les récentes violences urbaines.
Issu lui aussi de la société civile, le ministre des Solidarités Jean-Christophe Combe pourrait, selon plusieurs sources concordantes, être remplacé par la présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, Aurore Bergé, mais le nom de la députée Astrid Panosyan-Bouvet a aussi été évoqué.
La secrétaire d'Etat chargée de l'Economie sociale et solidaire, Marlène Schiappa, est, de l'avis de tous, sur le départ après avoir été épinglée pour sa gestion du Fonds Marianne.
Des interrogations demeuraient sur le sort d'autres ministres.
A la Santé, François Braun, autre représentant de la société civile nommé sur volonté d'Emmanuel Macron, était présent jeudi matin, avec un certain panache, au micro de BFMTV/RMC alors que son départ était donné comme probable la veille. Plusieurs noms, dont celui du député Horizons Frédéric Valletoux, ont même filtré pour lui succéder.
A-t-il finalement réussi à sauver son fauteuil? "Je suis au travail, je suis à ma tâche", "plus que jamais" ministre de la Santé, s'est-il borné à répondre.
Dîner à l'Elysée, apéritif pour marquer la fin d'une session parlementaire particulièrement agitée: les derniers jours ont parfois pu virer au supplice pour les ministres dans l'incertitude.
- Rentrée difficile -
"Ce ne sont jamais des moments très agréables", mais "il faut toujours les traverser avec le maximum de calme, d'esprit du collectif et de respect" , a concédé Emmanuel Macron mercredi soir devant les parlementaires qui le soutiennent, réunis chez le ministre des Relations avec le Parlement, Franck Riester - lui-même menacé.
Il a fixé à son camp la feuille de route de la rentrée à dérouler avec "audace", "innovation" et une ligne "rassembleuse": "innover" pour répondre aux émeutes, "inventer une écologie de progrès et de solutions" et se saisir du sujet explosif de l'immigration pour ne pas laisser "les extrêmes se nourrir".
Or le gouvernement ne dispose toujours pas d'une majorité absolue à l'Assemblée. Après l'épreuve du feu des retraites l'hiver dernier, Elisabeth Borne va de nouveau batailler à coups de "49.3" pour faire adopter le budget 2024 face à des oppositions déterminées à en découdre.
Autant d'échéances sur lesquelles la Première ministre pourrait donc trébucher, après avoir déjà échappé de peu à une motion de censure sur les retraites.
"Ce qui intéresse les Français, ce n’est pas de savoir si on va remplacer des inconnus par d'autres inconnus", a taclé jeudi sur France 2 le député Les Républicains Pierre-Henri Dumont, estimant "qu'en gardant la même Première ministre, on voit très bien que le cap n'a aucune chance d'être changé".
"Cela m’importe assez peu de savoir qui va monter sur le Titanic", a aussi ironisé le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, sur CNews.
06h50 : "L’Élysée était plutôt partie sur cinq ou six changements et Matignon a l’air d’en vouloir un peu plus pour relégitimer le gouvernement Borne 3", souffle un familier du Palais au Parisien ce matin. Et nos confrères de poursuivre : "Mercredi, dans la même journée, et avec les mêmes certitudes affichées, le ministre de la Santé, François Braun, est ainsi donné partant, puis restant. Il se dit que la Première ministre voudrait s’en séparer ; le président, le garder. Même courant alternatif concernant le sort du porte-parole du gouvernement, Olivier Véran. Ou celui d’Olivier Klein (Logement).
Quasi certitude à cette heure, Pap Ndiaye va faire ses bagages confirmant l'erreur de casting de ce gouvernement. Le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal, est donné à l’Éducation nationale pour lui succéder.
06h21 : La menace plane d’une motion de censure déposée par Les Républicains contre le budget ou le projet de loi immigration. Si une telle manœuvre devait aboutir, ce qui suppose le soutien du RN et de LFI, selon le Figaro, Emmanuel Macron a d’ores et déjà prévenu qu’il dissoudrait l’Assemblée nationale «dans la minute».
06h01: Hier, devant l’Association de la presse parlementaire, la patronne du groupe Renaissance, Aurore Bergé, elle-même pressentie pour entrer au gouvernement, expliquait: «On a des gens talentueux. Est-ce que certains seront appelés à prendre des fonctions gouvernementales? Tant mieux pour eux si c’est le cas, parce qu’ils seront encore plus et encore mieux connus des Français. Et c’est aussi l’objectif.»
Vos réactions
Maintenant la justice doit s'occuper de Schiappa. Une sévère condamnation s'impose.
Marlène Schiappa ? si si.
L'immobilisme de notre poudré national ne vaut pas le paiement de fin des fêtes. Place des festivités citoyens.
Hypocrisie ! ce matin l'ex ministre de la santé Braun qui déclarait sur RMC être en train de s'occuper du budget de la SS alors qu'il devait bien savoir qu'il était viré ! Le petit protégé Attal monte en grade bientôt candidat à la présidence ?
Quel suspense , mieux que Hitchcock !
Il est nécessaire d’avoir des ministres intelligents, forts, puissants, charismatiques et pas des communicants qui passent leur temps sur Twitter. Il faut une vision… bref il faudrait faire le contraire de ce que fait Emmanuel Macron
Quand on regarde attentivement Véran, Castaner, Béchu, Pannier-Runacher, Pompili, la Sibeth ou le Pap, quand on voit que de pareils toquards sont des ministres français, aussi bien intentionnés qu'ils soient, il y a de quoi fondre en larmes.
Oui, la France d'avant, c'était autre chose ...
Il y a eu une époque où des ministres s'appelaient Malraux, Chevènement, Pinay, Couve de Murville ou Barre. C'était une époque où les dirigeants avaient simplement le souci obsessionnel de la France et non celui de placer des copains, des suceurs serviles et incapables de discuter des ordres.
J'approuve à 100% votre post. Vous faites deux listes d'élus, et je n'aurai qu'une réflexion : mon dieu que la comparaison est dure et sévère pour les premiers cités (des amateurs relativement incompétents dont la vraie et seule préoccupation est leur propre carrière), et les grands noms de la liste d'"avant", qui eux étaient de grands politiques, avec une vraie vision de ce qu'ils voulaient que devienne la France pour elle-même, mais aussi le rôle qu'elle avait à jouer à l'international. Ceux de maintenant ne sont même pas foutus de faire respecter les lois qu'ils ont votées, alors pour le reste n'en parlons pas.
Dissoudre cette Assemblée Nationale composée d'une grande partie de bras cassés, c'est ça la vraie solution pour un remaniement significatif. A défaut, ce sera encore et toujours quelques petites retouches par-ci par-là, juste pour se débarrasser de quelques gênants et très nuls, pour les remplacer par quelques amis nuls à qui c'est l'occasion de faire plaisir.
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