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Le rappeur Bobba visé par une information judiciaire après avoir été accusé de cyberharcèlement par la papesse des influenceurs Magali Berdah

Le rappeur Booba, accusé depuis plus d'un an de cyberharcèlement par la papesse des influenceurs Magali Berdah, est visé par une information judiciaire ouverte "récemment" à Paris, a indiqué une source judiciaire à l'AFP.

De son vrai nom Elie Yaffa, le rappeur âgé de 46 ans est accusé par la femme d'affaires et patronne de la puissante agence Shauna Events, spécialisée dans les relations entre de nombreuses personnalités issues de la TV et les marques, d'être le chef d'orchestre d'une campagne de cyberharcèlement à son encontre. Un juge d'instruction parisien a d'ores et déjà convoqué "le Duc de Boulogne" originaire des Hauts-de-Seine, qui vit la majeure partie de l'année aux Etats-Unis, à une date non précisée par la source judiciaire. Sollicité, l'entourage de Booba n'était pas joignable dans l'immédiat. Sur les réseaux sociaux, l'artiste s'est lancé dans une croisade contre ceux qu'il a baptisés les "influvoleurs", les accusant de multiples arnaques à l'encontre des internautes.

Dans sa ligne de mire dès mai 2022: Magali Berdah, qu'il accuse de pratiques commerciales trompeuses, à coups d'attaques personnelles et de vidéos non sourcées. Dans la foulée de premiers tweets virulents, Magali Berdah avait déposé une première plainte, suivie de dizaines d'autres. Depuis juin 2022, le Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) du parquet de Paris mène des investigations. Dans ce cadre, Booba avait déjà été convoqué, sans se présenter. En revanche, vingt-huit personnes ont reçu une convocation pour comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris, selon un bilan actualisé obtenu par l'AFP auprès du parquet.

Ces personnes, "hommes et femmes", "résidant partout en France", y seront jugées pour cyberharcèlement aggravé, menaces de mort ou encore menaces de crime, a précisé le parquet. Il leur est reproché des messages tels que "On va te brûler", "Va mourir salope", "Je vais t'violer salope"... adressés à Magali Berdah sur les réseaux sociaux. Cette dernière "accueille avec soulagement le travail effectué par la justice en réponse au cyberharcèlement massif dont elle est la cible depuis plus d'un an", ont réagi auprès de l'AFP ses avocats Mes Antonin Gravelin-Rodriguez, Rachel-Flore Pardo et David-Olivier Kaminsky.

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Vos réactions

Portrait de letarsier
5/juillet/2023 - 11h35

Que ce soit une délinquante ne fait aucun doute, mais ça ne justifie pas cette surenchère hystérique qui a suivi une mise en lumière de pratiques douteuses.

Portrait de Jean1969
5/juillet/2023 - 11h05

Je déteste Booba et tous ces copains rappeurs de bac à sable qui ont déposé  des saletés dans la tête des wesh wesh. Mais il faut reconnaître qu'il a fait le boulot que sont censés faire les journalistes trop occupés à nettoyer les fesses sales de Jupiter . La Berdah , ça ne la dérangeait pas de cyberharceler le portefeuille de nos gamins . Si elle veut avoir la tête tranquille, c'est simple : qu'elle devienne honnête  

Portrait de San Antonio
5/juillet/2023 - 10h39 - depuis l'application mobile

La joie des réseaux sociaux…. Mais pulvérisez moi tout ça, les gens consacreront plus de temps pour faire des choses saines pour le corps et l’esprit (notamment les ados, scotchés sur leur téléphone 15h par jour)