16/06/2023 15:48

Mort de Karine Esquivillon: Son mari Michel Pialle mis en examen pour "meurtre sur conjoint" et placé en détention provisoire - Le corps de sa femme retrouvé cette nuit, dans un bois en Vendée après ses aveux

16h38: Le mari de Karine Esquivillon, dont les aveux ont conduit à la découverte du corps de la mère de famille dans la nuit de jeudi à vendredi, a été mis en examen pour "meurtre sur conjoint" et écroué, a déclaré son avocat Me Antoine Ory.

"Il a décidé de s'expliquer, il a donné sa version consistant à expliquer que c'est un accident", a ajouté Me Ory dans une courte allocution devant les journalistes.

Karine Esquivillon, 54 ans et mère de cinq enfants habitant à Maché (Vendée), avait disparu le 27 mars, sans laisser d'autre trace connue qu'un téléphone mobile découvert deux semaines plus tard, le 9 avril, non loin de son domicile.

Après avoir fait croire à la disparition de la mère de famille durant deux mois et demi, son mari a reconnu en fin de garde à vue dans la nuit de jeudi à vendredi avoir causé le décès de son épouse accidentellement en manipulant une arme, selon une source proche de l'enquête, confirmant une information du Parisien.

Sur ses indications, le corps de Karine Esquivillon a été retrouvé dans un bois à quelques kilomètres du domicile du couple.

"Il est épuisé psychologiquement, c'était une garde à vue très éprouvante sur le plan psychologique. Il est épuisé physiquement également, mais il est soulagé d'avoir pu donner sa version des faits et d'avoir pu livrer ce qu'il avait sur la conscience", a poursuivi Me Ory, avant de quitter le parvis du tribunal de La Roche-sur-Yon.

Quelques minutes après, Michel Pialle a quitté le palais de justice à l'arrière d'une voiture de gendarmerie, caché sous un drap ou un vêtement, a constaté l'AFP.

15h46: Michel Pialle mis en examen pour "meurtre sur conjoint", et placé en détention provisoire, a annoncé son avocat Maître Antoine Ory.. Et de préciser qu'"il a été placé en détention provisoire" après avoir "décidé de s'expliquer". "Il est épuisé psychologiquement, (...) physiquement également, mais il est soulagé d'avoir pu donner sa version des faits et d'avoir pu livrer ce qu'il avait sur la conscience", a ajouté l'avocat.

Rappelons que l'homme avait dans un premier temps soutenu que son épouse, dont il était séparé, avait quitté le domicile conjugal sans explication. Il a admis auprès des gendarmes avoir tiré sur la victime par accident, alors qu'il nettoyait son arme. 

12h06: Le point sur ce que l'on sait à la mi-journée

Le corps de Karine Esquivillon, une mère de famille disparue en Vendée depuis deux mois et demi, a été retrouvé dans la nuit de jeudi à vendredi, sur les indications de son mari, passé aux aveux en fin de garde à vue, a-t-on appris de source proche de l’enquête. Le mari a affirmé aux enquêteurs avoir tué son épouse accidentellement en manipulant une arme, selon la même source, confirmant une information du Parisien.

Le corps de Karine Esquivillon a été retrouvé dans un bois, à quelques kilomètres du domicile du couple, selon Le Parisien. Karine Esquivillon, 54 ans et mère de cinq enfants, avait disparu le 27 mars, sans laisser d’autre trace connue qu’un téléphone mobile découvert deux semaines plus tard dans un fossé par le maire de la commune.

Un appel à témoins avait été lancé le 9 mai pour tenter de la retrouver. Fin mai, son mari se disait convaincu que son épouse avait quitté « volontairement » leur domicile de Maché (Vendée), ce dont doutaient certains enfants et la soeur de la quinquagénaire.

Le mari de Karine Esquivillon, Michel Pialle, avait été arrêté mercredi vers 08H30 à son domicile de Maché et placé en garde à vue à La Roche-sur-Yon. L’enquête ouverte le 17 avril pour « enlèvement et séquestration », avait alors été élargie à des faits de meurtre.

En début de garde à vue, la maison familiale avait été perquisitionnée pendant plus de huit heures en présence de M. Pialle. La garde à vue de Michel Pialle avait été prolongée jeudi.

10h14: Le mari de Karine Esquivillon, Michel Pialle, avait été arrêté mercredi vers 08H30 à son domicile de Maché et placé en garde à vue à La Roche-sur-Yon. L’enquête ouverte le 17 avril pour « enlèvement et séquestration », avait alors été élargie à des faits de meurtre. En début de garde à vue, la maison familiale avait été perquisitionnée pendant plus de huit heures en présence de M. Pialle.

09h12: Karine Esquivillon, 54 ans et mère de cinq enfants, avait disparu le 27 mars, sans laisser d’autre trace connue qu’un téléphone mobile découvert deux semaines plus tard dans un fossé par le maire de la commune. Un appel à témoins avait été lancé le 9 mai pour tenter de la retrouver. Fin mai, son mari se disait convaincu que son épouse avait quitté « volontairement » leur domicile de Maché (Vendée), ce dont doutaient certains enfants et la soeur de la quinquagénaire.

09h00: Michel Pialle, le mari de Karin Esquivillon, est arrivé vers 8h30 au tribunal de La Roche sur Yon pour être présenté à un juge.

08h04: Le point complet - Michel Pialle, le mari de Karine Esquivillon disparue depuis fin mars, est finalement passé aux aveux durant sa garde à vue, a révélé Le Parisien. « L’homme évoque un accident, à l’arme à feu, dans des circonstances encore floues », écrit le journal. L’homme de 51 ans a ensuite conduit les enquêteurs dans un bois de Vendée où le corps de la mère de famille a été retrouvé.

Michel Pialle aurait dit aux enquêteurs que le coup mortel serait parti accidentellement d’une arme qu’il était en train de nettoyer.

L’homme va être présenté à un juge d’instruction dans la journée pour être mis en examen.

Le domicile du couple, situé à Maché, en Vendée, avait été perquisitionné après le placement en garde à vue du mari ce mardi. Interrogé en mai par l’AFP, Michel Pialle se disait convaincu que Karine Esquivillon, 54 ans, avait profité de son absence pour partir et témoignait de son « inquiétude qui est plus forte chaque jour qui passe ». Mais plusieurs des cinq enfants de la disparue ainsi que sa sœur ont pris la parole dans les médias pour dire leurs doutes.

« Partir volontairement, comme ça, du jour au lendemain, sans prévenir, sans donner de raison, ça ne lui ressemble pas », avait témoigné le 24 mai sur BFMTV l’une de ses filles, Eva-Louise.

Une information judiciaire avait initialement été ouverte le 17 avril pour « enlèvement et séquestration ».

L’enquête a été élargie ce mardi à des faits de « meurtre ».

07h11: Le Parisien indique ce matin qu'un élément a mis la puce à l'oreille des enquêteurs. Lors de la perquisition menée dans la maison du couple à Maché mercredi, les gendarmes ont eu la surprise de retrouver le livret de famille. Or, dans plusieurs interviews avant son arrestation, le père de famille avait déclaré que son épouse était partie précipitamment en emportant ce même livret de famille.  A noter que les enquêteurs ont également saisi un gilet pare-balles dont ils s’interrogent sur l’utilité.

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06h50: Michel Pialle est donc passé aux aveux en toute fin de garde à vue, révèlent donc, ce matin nos confrères du Parisien, ce matin sur leur site internet en affirmant : "Après avoir formellement contesté toute implication dans la disparition de sa femme lors de ses premières auditions, le quinquagénaire a fini par reconnaître, dans la nuit de jeudi à ce vendredi, avoir tué son épouse."

Reste à savoir dans quelles circonstances et pourquoi Karine a été tuée. Pour l'heure, il semble que les circonstances restent très floues car l'’homme évoque un accident par arme à feu, dans des circonstances encore floues." C'est donc en pleine nuit et après ses aveux que Michel Pialle a conduit les gendarmes de la section de recherches de Nantes, dans un bois de Vendée où il avait dissimulé le corps de son épouse.

Alors que Michel Pialle, le mari de cette mère de famille âgée de 54 ans, assurait qu'elle était partie de son plein gré, il a été arrêté et placé en garde à vue mercredi.  L'inquiétude est montée d'un cran lorsque tôt ce mercredi matin, tout le hameau a été réveillé par l'arrivée massive des gendarmes qui sont allés directement perquisitionner le domicile du couple en présence de Michel Pialle.

"Ils ont fouillé partout, même mon jardin", renseigne Jean-Pierre, qui habite juste en face de la maison, indiquant qu'il avait interdiction de sortir de chez lui au moment de la perquisition.

Les enquêteurs ont quitté les lieux à 16 heures avec Michel Pialle, et après avoir fouillé non seulement toute la maison, mais aussi les deux véhicules du couple qui ont également été saisis. Mardi soir, une information judiciaire ouverte mi-avril contre X pour enlèvement et séquestration avait déjà été élargie à des faits de meurtre par le parquet de La Roche-sur-Yon.

06h13: Selon Le Parisien Michel Pialle a avoué, cette nuit, en garde à vue, avoir tué son épouse, portée disparue depuis le 27 mars. Sur ses indications, la dépouille de la mère de famille a été retrouvée par les gendarmes dans un bois en Vendée.

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Vos réactions

Portrait de loreng
16/juin/2023 - 18h08
OrisO91 a écrit :

Encore la religion de la paix. pour le meilleur et pour le pire en même temps.

Sacré Michel 

Faire confiance a la justice, par contre pourquoi ne parle t on jamais de l affaire morandini ici ??

Portrait de JF_Lacour
16/juin/2023 - 16h36
COLIN33 a écrit :

Tous ces meurtres c'est pire que la pandémie, ce qui est choquant c'est qu'ils se laissent interviewer avec sang froid en pleurant presque leur victime

En effet statistiquement ça n'a rien à voir : 

- le Covid a tué environ 120.000 personnes en France disons pour simplifier 50.000 victimes par an.

- les meurtres ( le dada de Morandini ou des journaux spécialisés comme le "nouveau détective")  c'est environ 50 FOIS MOINS donc 1.000 par an. 

- et les féminicides c'est 100/120 par an donc en gros 10 FOIS moins que les meurtres et 500 fois moins que les victimes du Covid. 

On vous épargnera les chiffres concernant la mortalité routière ( 3.000 par an ) mais surtout sur la mortalité suite aux incidents domestiques (entre 20.000 et 30.000 par an.) donc 30 fois supérieure aux homicides. 

Portrait de BisouBisou
16/juin/2023 - 12h17

Leur grand point commun, c’est quand même que ce sont tous des hommes ?

Portrait de Yanik65
16/juin/2023 - 09h06

Perpétuité incompressible.

Portrait de OrisO91
16/juin/2023 - 08h48

Ils aiment vient s’en prendre à des femmes … très lache 

Portrait de Orwell2025
16/juin/2023 - 08h27
Le Retour 3 a écrit :

encore un Suédois évidemment

Si c'était un "Suédois" comme tu dis , nous n'aurions pas droit à sa photo ,ni à son nom !

Portrait de OrisO91
16/juin/2023 - 08h23

Encore la religion de la paix. pour le meilleur et pour le pire en même temps.

Sacré Michel 

Portrait de KERCLAUDE
16/juin/2023 - 08h17

Et la justice passera une nouvelle fois ......