Les influenceurs Illan Castronovo et Simon Castaldi épinglés pour "pratiques commerciales trompeuses" sur leurs réseaux sociaux - Ils doivent afficher sur leur profil Instagram une publication de la DGCCRF pendant 30 jours

Alors que les députés ont voté à l'unanimité une proposition de loi transpartisane pour réguler le secteur critiqué des influenceurs, avant une adoption définitive probable au Sénat, deux influenceurs ont été obligés, hier, d'afficher un message sur les réseaux sociaux pendant 30 jours.

Une décision prise par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) en raison de leurs "pratiques commerciales trompeuses". Ces deux influenceurs sont Illan Castronovo (2,2 millions d'abonnés sur Instagram) et Simon Castaldi (342.000 abonnés). 

Dans le message, les abonnés du premier peuvent lire les informations suivantes : "Sur son compte Instagram illancto et sur ses chaînes Telegram, celui-ci affirme d’un service de conseil en paris sportifs qu’il augmente les chances de gagner aux jeux d’argent et de hasard, donne l’impression qu’un service de reversement en argent d’une partie du solde du Compte Personnel de Formation en contrepartie d’une simple inscription à une formation est licite alors qu’il ne l’est pas", explique le texte.

Et d'ajouter que l'influenceur "n’indique pas l’intention commerciale de ses publications à visée publicitaire. Ce sont des pratiques commerciales trompeuses au sens du code de la consommation".

Dans une vidéo postée en story, Illan Castronovo, qui indique être sur les réseaux sociaux depuis plus de 7 ans, affirme avoir fait "trois erreurs que je reconnais et que j’assume". "Je n’ai pas eu d'amende. Par contre, j’ai eu un rappel. Je trouve ça très bien qu’on soit encadrés, et si j’avais été encadré plus tôt, je n’aurais peut-être pas commis ces erreurs", confie-t-il en précisant ne pas être un "influvoleur".

Concernant Simon Castaldi, la DGCCRF écrit que le jeune homme n'indique "ni l'intention commerciale de ses publications, pourtant en relation directe avec la promotion de biens ou services, ni les marques pour lesquelles il réalise ces communications".

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