
Les prêts personnels, crédits à la consommation non affectés à un bien en particulier, ont chuté au premier trimestre de 25,3% sur un an, a annoncé l'Association française des Sociétés Financières (ASF). En volume, le montant est passé de 3,56 milliards d'euros entre janvier et mars 2022 à 2,66 milliards d'euros sur la même période cette année.
Sur le banc des accusés, «la trop lente hausse du taux d'usure au regard des coûts de refinancement», avance l'association, ce qui rend l'octroi de ce type de prêts moins rentable pour les banques.
La hausse des taux d'intérêt des banques centrales, dont la Banque centrale européenne (BCE), a entraîné une hausse du coût de l'argent pour les établissements de crédit, qu'ils n'ont pas pu répercuter entièrement à leurs clients du fait du taux d'usure, un taux plafond destiné à protéger l'emprunteur contre le surendettement.
Avec près de 95 milliards d'euros d'encours à fin décembre, les prêts personnels représentent quasiment la moitié des encours du crédit à la consommation, selon la Banque de France.
Les crédits affectés à l'amélioration de l'habitat et aux biens d'équipement du foyer se sont quant à eux maintenus sur le trimestre (+3,9%) et les crédits renouvelables ont bénéficié de circonstances favorables. (+11,1%). Ce volume de production ne dit en revanche rien sur la qualité des emprunteurs.
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