21/03/2023 21:33

Retraites - Alors que les incidents se poursuivent ce soir à Paris, Emmanuel Macron affirme que "la foule n'a pas de légitimité" face "au peuple qui s'exprime à travers ses élus" après le rejet de la motion de censure au Parlement

21h24: Alors que les incidents se poursuivent ce soir à Paris, Emmanuel Macron affirme que "la foule" n'a "pas de légitimité" face "au peuple qui s'exprime à travers ses élus" après l'adoption de la réforme des retraites au Parlement suite au recours au 49.3.

20h30: Des mortiers d'artifices sont tirés sur les policiers qui ripostent avec des grenades lacrymogènes

20h25: Pour la nouvelle journée de mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites prévue jeudi, le renseignement territorial estime qu'entre 600.000 a 800.000 manifestants défileront partout en France. Entre 40.000 et 70.000 personnes sont attendues à dans le cortège parisien qui doit rallier la place de la Bastille à celle de l'Opéra.

20h03: Nouveaux affrontements et incendies en cours Place de la République à Paris

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18h21: Gérald Darmanin annonce que 300 policiers ont été blessés depuis le début des manifestations dont 2 grièvement. "12.000 policiers seront mobilisés en France jeudi sont 5.000 à Paris, un record depuis le début des manifs".

Et de préciser : "J'ai été particulièrement choqué des appels de certains élus de la République, plutôt très à gauche, de faire procéder à la libération des personnes gardées à vue. En aucun cas le ministre de l'Intérieur ne peut intervenir  Subir ce type de pressions ne me paraît pas très conforme à l'Etat de droit. 

Il y a beaucoup de bêtises dites sur le schéma du maintien de l'ordre. Ce schéma a été validé par le Conseil d'Etat et tous ceux que nous avons consultés. J'appelle les forces de police et de gendarmerie dans un moment où ils sont sans doute fatigués après cinq jours de mobilisation sur le terrain à ne pas répondre aux provocations de ceux qui détestent la police. "

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17h21: Le trafic sera très perturbé à la RATP dans le métro et le RER jeudi lors d'une nouvelle journée de mobilisation. Il sera en revanche «quasi normal» dans les bus et les tramways. Sur le métro parisien, toutes les lignes seront ouvertes, mais beaucoup uniquement pendant les heures de pointe, et avec seulement un train sur deux ou trois en moyenne.

Seules les lignes 1 et 14 - seules lignes automatiques du réseau - circuleront normalement. En outre, certaines stations seront fermées. Leur liste sera communiquée mercredi.

Sur le RER, un train sur deux circulera en moyenne sur le RER A, idem sur le RER B, avec des interconnexions maintenues à Nanterre Préfecture (pour le RER A) et à Gare du Nord (pour le RER B). De nouveau, la RATP dit inviter «tous les voyageurs qui en ont la possibilité à privilégier le télétravail ou à différer leurs déplacements sur le réseau ce jour-là».

16h32: La raffinerie Totalénergies de Gonfreville en Normandie a été mise à l'arrêt aujourd'hui. Sur le site, 36 salariés sur 1 700 sont grévistes, selon le groupe pétrolier.

15h56: Fabien Roussel, le numéro 1 du parti communiste, appelle les Français "à la plus puissante des mobilisations de notre pays" ce jeudi, pour une nouvelle journée de manifestation contre la réforme des retraites.

"Vous faites le choix d'user de la matraque et de la répression syndicale pour faire taire la contestation", lance -t-il également.

Avant d'ajouter:. "Face au chaos que vous provoquez, nous appelons au respect du peuple et de la démocratie sociale."

 

 

15h54: Épreuves de spécialité du baccalauréat : "Nous sommes prêts à agir en cas de blocage. Pour l'instant, la situation est tout à fait satisfaisante, et nous avons tout lieu de nous en féliciter", souligne le ministre de l'Education Pap Ndiaye

 

 

14h38: Le point sur la situation cet après-midi

Emmanuel Macron, qui va s'adresser aux Français mercredi, ne va ni dissoudre ni remanier ni convoquer de référendum à ce stade, ont indiqué à l'AFP des ténors de la majorité mardi, au lendemain de l'adoption de la réforme des retraites au Parlement qui n'a pas signé la fin de la contestation dans la rue.

Le chef de l'État sera mercredi à 13H00 en direct sur TF1 et France 2. Auparavant, Emmanuel Macron a commencé à consulter tous azimuts pour tenter de ressouder son camp et de rebondir. Son second quinquennat apparaît déjà entravé après moins d'un an: lundi, l'adoption de sa réforme phare s'est faite dans la douleur et le gouvernement d'Elisabeth Borne a échappé de peu à un renversement avec le rejet à neuf voix près d'une motion de censure transpartisane à l'Assemblée nationale.

Mardi, le président Macron a reçu la cheffe du gouvernement, accompagnée de plusieurs ministres, dont Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu, et les chefs de la majorité. Plusieurs participants à cette réunion ont assuré à l'AFP que le chef de l'Etat n'avait l'intention ni de dissoudre l'Assemblée, ni de remanier le gouvernement, ni de convoquer un référendum sur la réforme reculant l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans. Selon l'un de ces participants, il a demandé à ses troupes de faire "d'ici deux à trois semaines maximum" des "propositions" en vue d'un "changement de méthode et d'agenda des réformes".

Emmanuel Macron doit déjeuner avec Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, présidents de l'Assemblée et du Sénat, avant une réunion en soirée avec les parlementaires du camp présidentiel. La cheffe du gouvernement enchaîne également les réunions. A l'Assemblée, elle devait rencontrer en fin de matinée chaque groupe de la majorité pour les remercier de leur "ténacité", avant un déjeuner à Matignon avec plusieurs ministres. "La Première ministre est la seule, et notre majorité est la seule, à pouvoir porter aujourd'hui un projet de gouvernement", a assuré le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, la jugeant "confortée par le Parlement".

Dans l'immédiat, après de nouvelles manifestations spontanées souvent émaillées de tensions avec les forces de l'ordre lundi soir, la contestation se poursuit un peu partout en France. Près de 300 personnes ont été interpellées dans les différentes manifestations, dont 234 à Paris, selon une source policière.

Outre la grève reconductible des éboueurs dans plusieurs villes dont Paris, le trafic routier était perturbé mardi matin en Bretagne par des blocages et l'accès à la centrale nucléaire du Bugey (Ain) bloquée. Du côté des raffineries, plusieurs sites restent bloqués, dont à Vern-sur-Seiche en Ille-et-Vilaine (dépôt) ou encore au Havre (port et zone industrielle). Mais le gouvernement a fait évacuer le terminal pétrolier de Donges (Loire-Atlantique) dans la nuit de lundi à mardi et annoncé de premières réquisitions de personnels pétroliers à Fos-sur-Mer.

13h32: La CGT Energie (FNME-CGT) a promis mardi de nouvelles « coupures ciblées » dans le cadre de la lutte contre la réforme des retraites, au lendemain de son adoption au Parlement. « On ira encore vers des coupures ciblées, ce qu’on appelle nous "la sobriété énergétique", parce que ça, en soi, c’est s’attaquer au capital, à ceux qui nous gouvernent », a déclaré le secrétaire général de la FNME-CGT, Sébastien Menesplier, lors d’une visite mardi matin sur le piquet de grève de la centrale nucléaire de Gravelines (Nord). « On va leur montrer qu’on est mobilisé et qu’on est déterminé », a-t-il ajouté.

« La colère est grande. » Les grévistes du secteur multiplient depuis le début du conflit les coupures électriques, contre les permanences parlementaires -jusqu’à celle du président du Sénat Gérard Larcher- ou les domiciles de responsables politiques, mais aussi à plus large échelle. Récemment, 43.000 foyers ont été temporairement privés de courant dans le Var ou encore 32.000 dans les Ardennes. « Oui, les actions pèsent sur l’économie de nos entreprises et donc forcément de l’Etat », a souligné M. Menesplier.

Mais « on ne pourra pas sortir de ce mouvement sans avoir la certitude que cette réforme puisse être rangée dans le placard ». A la centrale de Gravelines, devant laquelle des syndicalistes ont installé des barrages filtrants, l’activité tourne en partie au ralenti depuis plusieurs jours, ce qui coûte selon les grévistes de l’argent à l’Etat, contraint d’acheter de l’énergie à des tarifs plus élevés.

La maintenance des réacteurs a par ailleurs été retardée, avec comme conséquence de possibles tensions sur le réseau l’hiver prochain. Mais « on ne fait pas n’importe quoi, toutes les activités fonctionnent en sécurité », assure Nicolas Dessertenne, de la CGT. La forte mobilisation des salariés de l’énergie s’explique par une réforme dans laquelle ils ont encore plus à perdre que d’autres corporations, avec la suppression annoncée de leur régime spécial de retraite.

12h22: Des incidents ont éclaté mardi en fin de matinée, faisant trois blessés sérieux parmi les CRS, devant le dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer, près de Marseille, où les autorités ont procédé aux premières réquisitions de personnels en grève contre la réforme des retraites.

Plusieurs centaines de syndicalistes, principalement de la CGT, s'étaient rassemblés devant le dépôt "en soutien" aux grévistes réquisitionnés, bloquant un des accès du site et allumant des feux de palettes, ont constaté des journalistes de l'AFP. En fin de matinée, les protestataires ont voulu se diriger vers un autre accès, par lequel des camions citernes étaient en train de pénétrer dans le dépôt. Mais celui-ci était protégé par des CRS et un face à face tendu s'en est suivi, avec des échanges de jets de projectiles et tirs de grenades lacrymogènes qui ont fait reculer les protestataires.

11h47: Emmanuel Macron a affirmé mardi qu’il n’entendait ni dissoudre l’Assemblée nationale, ni remanier le gouvernement, ni convoquer un référendum sur sa réforme des retraites pour éteindre la contestation, ont rapporté à l’AFP des participants à une réunion du camp présidentiel à l’Elysée.

« Pas de dissolution, pas de remaniement, pas de référendum », a résumé l’un de ces participants à l’issue de cette rencontre réunissant les ténors du gouvernement et les chefs de la Macronie. « Pas à date », a confirmé un ministre qui était présent. Selon l’un de ces participants, le chef de l’Etat a demandé à ses troupes de faire « d’ici deux à trois semaines maximum » des « propositions » en vue d’un « changement de méthode et d’agenda des réformes ».

Ce cadre du camp présidentiel a estimé que le président voulait « identifier quelques projets clairs, sur un agenda clair », par exemple jusqu’aux Jeux olympiques de l’été 2024, « avec une méthode claire », pour « éviter de se retrouver dans une contestation de la légitimité d’un texte ».

Le président, qui doit s’exprimer mercredi lors d’une interview télévisée très attendue, a précisé qu’il reparlerait à nouveau « plus tard », a dit un cadre de son camp parlementaire. Il a demandé de réformer avec « moins de lois et plus de réglementaire » en l’absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale, a-t-il précisé.

11h26: Les députés du Rassemblement national ont déposé mardi un recours devant le Conseil constitutionnel contre la réforme des retraites adoptée la veille par le Parlement pour "que ce texte tombe dans les oubliettes de l'histoire et soit mis à la poubelle". Laure Lavalette et Thomas Ménagé, porte-paroles du RN, ont dénoncé à cette occasion une "réforme injuste, brutale, qui va pénaliser les retraités français".

Le recours vise notamment le choix du "véhicule législatif" du gouvernement pour porter ce texte très controversé, un projet de loi de financement rectificative de la Sécurité sociale (PLFRSS) "puisqu'il n'y a aucun impact sur le budget en cours", a estimé Thomas Ménagé. Il a également pointé "la sincérité des débats", selon lui altérée par "l'abus du droit d'amendement de la part de la Nupes qui a empêché que nous ayons un vote".

Les députés RN ont encore soulevé la question de l'index senior, selon eux un "cavalier législatif" sans rapport avec un PLFRSS. Le Conseil constitutionnel a également été saisi directement par Elisabeth Borne, alors que les députés de la Nupes et les sénateurs PS doivent chacun présenter leur propre recours. "L'objectif, c'est de mettre en échec le gouvernement sur ce texte et donc on utilise tous les moyens en notre pouvoir", a insisté Mme Lavalette.

Si jamais cela ne devait pas aboutir, "il reste 2027 où Marine Le Pen a dit qu'elle détricoterait" la réforme en cas d'accession à l'Elysée. Le RN "appelle encore une fois le président de la République, à retirer ce texte", a poursuivi Mme Lavalette, "les Français souhaitent le départ d'Élisabeth Borne". "On appelle de nos vœux une dissolution."

11h01: La permanence du parti Les Républicains à Amiens a été vandalisée lundi soir lors d'une manifestation contre l'adoption de la réforme des retraites après le recours à l'article 49.3 de la Constitution, a-t-on appris mardi auprès du parti et de la préfecture. "Ils ont pris des poubelles et explosé notre devanture", a expliqué à l'AFP Jean-Marc Albert, secrétaire départemental adjoint du parti. "Puis ils ont déversé plein de choses dans la permanence", a-t-il ajouté, précisant qu'une plainte doit être déposée mardi.

Selon la préfecture de la Somme, 480 personnes se sont rassemblées lundi soir à Amiens avant de déambuler dans le centre-ville. "Un groupe d'individus hostiles a pris pour cible la permanence LR et malgré l'intervention de la BAC (brigades anticriminalité) et l'usage de gaz lacrymogènes, la vitrine a été brisée", indique la préfecture. Une personne a été interpellée.

Dans un communiqué ciblant les "nervis d'extrême-gauche", les Républicains de la Somme disent attendre "une réponse ferme des pouvoirs publics". "Nous demandons aussi que l'État assure la protection de tous les lieux consacrés à la délibération nécessaires au bon fonctionnement de nos institutions", s'agacent-ils.

Les parvis de l'hôtel de ville et de la cathédrale d'Amiens, ville natale d'Emmanuel Macron, ont été tagués samedi en marge d'une manifestation qui avait rassemblé 1 500 personnes selon la préfecture. Parmi les 61 députés du groupe LR à l'Assemblée nationale, 19 ont voté lundi la motion de censure du gouvernement portée par le groupe Liot et 3 celle présentée par le Rassemblement national.

10h22: Le point sur ce que l'on sait

Emmanuel Macron va s'adresser aux Français mercredi lors d'un entretien télévisé, une intervention extrêmement attendue après l'adoption de sa réforme des retraites au Parlement qui n'a pas signé la fin de la contestation et des manifestations parfois émaillées de fortes tensions contre ce projet phare.

Le chef de l'Etat répondra mercredi à 13H00 aux questions des journalistes Julian Bugier et Marie-Sophie Lacarrau dans un entretien en direct sur TF1 et France 2, ont annoncé l'Élysée et les chaînes. Auparavant, le chef de l'État va consulter tous azimuts pendant toute la journée de mardi. Au lendemain de l'adoption dans la douleur de son texte, il va de nouveau enchaîner les réunions, pour ressouder son camp et tenter de rebondir alors que son second quinquennat apparaît déjà entravé après moins d'un an.

Il reçoit dans la matinée Élisabeth Borne qui a échappé de peu la veille à un renversement de son gouvernement, avec le rejet à neuf voix près d'une motion de censure transpartisane à l'Assemblée nationale, accompagnée de plusieurs ministres, dont Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu, et les chefs de la majorité. "Je suis déterminée à continuer à porter les transformations nécessaires à notre pays", a assuré lundi soir la Première ministre.

"La Première ministre est la seule, et notre majorité est la seule, à pouvoir porter aujourd'hui un projet de gouvernement", a estimé mardi le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, la jugeant "confortée par le Parlement". Son homologue aux Transports Clément Beaune a assuré de son côté qu'"une nouvelle phase s'ouvre", évoquant "des initiatives nouvelles" sur des sujets "sociaux" comme le pouvoir d'achat, l'inflation ou les services publics. Emmanuel Macron doit ensuite déjeuner avec Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, présidents de l'Assemblée et du Sénat, avant une réunion en soirée avec les parlementaires du camp présidentiel.

09h19: Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a assuré qu'Elisabeth Borne avait été "confortée" par le Parlement après le rejet des deux motions de censure la veille à l'Assemblée nationale, et s'est dit convaincu que les oppositions ne peuvent diriger le pays "ensemble".

"La Première ministre s'était engagée à remettre sa responsabilité devant le Parlement et elle a été de cette manière-là confortée par le Parlement", a affirmé M. Véran sur RTL au lendemain de l'adoption de la réforme des retraites après le rejet à l'Assemblée nationale de deux motions de censure contre le gouvernement. "La Première ministre est la seule, et notre majorité est la seule, à pouvoir porter aujourd'hui un projet de gouvernement", a-t-il assuré.

Il a présenté les oppositions qui ont additionné leurs forces lors du vote comme une "alliance de circonstance qui ne pourrait pas gouverner ensemble". "Ce qui s'est joué hier portait moins sur le texte en tant que tel que sur la volonté de faire tomber le gouvernement", a ajouté le porte-parole, précisant qu'il attendait "dans un délai d'un mois maximum" la décision du Conseil constitutionnel, saisi par Mme Borne pour un examen du texte de la réforme des retraites.

Sur RMC, le ministre chargé des Relations avec le Parlement Franck Riester a abondé dans le même sens: "Nous avons une majorité relative, nous n'avons pas de majorité absolue. Mais par contre il n'y a pas de majorité alternative à ce que la majorité présidentielle incarne".

Grâce à la procédure décriée du 49.3, qui permet à un texte d'être adopté sans vote sauf si le gouvernement est censuré, la réforme a été officiellement adoptée lundi au Parlement. Elle prévoit entre autres le recul de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. Mais cet épilogue parlementaire, qui s'est joué par un vote plus serré qu'attendu, n'a pas fait retomber la pression sur l'exécutif.

08h39: Est-ce une provocation ou une simple constatation ? Le Ministre du travail, Olivier  Dusspot affirme ce matin sur Sud Radio : "La loi est considérée comme adoptée depuis hier. Une fois que le Conseil constitutionnel se sera prononcé, la loi entrera en vigueur au 1er septembre 2023".

07h41: Le gouvernement annonce des réquisitions de personnel au dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer

 

07h07: Emmanuel Macron donnera sa première interview après l'adoption du texte demain à 13h sur TF1 et France 2. Le président de la République sera interrogé par les journalistes Marie-Sophie Lacarrau et Julian Bugier

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06h48: La colère partout en France ! Le rejet des deux motions de censure hier, a provoqué de violentes manifestations sauvages dans tout le pays. Paris, Bordeaux, Rennes, Strasbourg, Lille, Toulouse, Limoges, Saint-Étienne, Brest, Lyon, Rouen, Nancy... 

Des poubelles renversées et brûlées, des barricades, des jets de projectiles sur les forces de l'ordre, et des fumigènes ont marqué certaines des manifestations qui ont éclaté spontanément un peu partout en France après l'adoption de la réforme. Les mêmes scènes de tension se sont reproduites dans plusieurs grandes villes, comme à Lyon, Nantes, Rennes, ou Strasbourg où quelque 2.000 personnes ont manifesté, selon la préfecture.

"Ça va péter", ont scandé les manifestants à Lille. "Louis XVI on l'a décapité, Macron on va recommencer". A Donges (Loire-Atlantique), les forces de l'ordre sont intervenues dans la nuit de lundi à mardi pour débloquer le terminal pétrolier, occupé depuis une semaine par des grévistes, a constaté un photographe de l'AFP sur place.

Une source proche des grévistes jointe par l'AFP avant la fin de l'intervention a fait état "d'affrontements" dans la nuit. A Paris, peu après 00H30, 171 personnes avaient été interpellées à Paris, selon une source policière.

Le Parisien raconte : "Quelques centaines de personnes, rejointes par des députés de la France Insoumise (LFI), se sont d’abord rassemblées Place Vauban (VIIe arrondissement), avant d’être canalisées par les forces de l’ordre. Puis, des feux de poubelles et affrontements avec les forces de l’ordre ont été repérés dans le quartier de la gare Saint-Lazare (IXe), autour de la place de l’Opéra, où de nombreux cars de CRS étaient stationnés.

Un cortège d’une centaine de personnes, jeunes pour la plupart, a ensuite parcouru peu après 21 heures la rue Réaumur et rue Montmartre, renversant les poubelles des commerçants. Ils étaient suivis par les policiers de la Brav-M à moto."

Une centaine de personnes, selon une journaliste de l’AFP, étaient également au Châtelet, non loin de l’Hôtel de Ville. 171 interpellations ont été recensées dans la capitale.

À Paris ou à Strasbourg, des poubelles ont été brûlées, des panneaux publicitaires ont été brisés. À Abbeville, la mairie a même été envahie par des manifestants, tandis qu'à Brest, un dispositif policier a dû être mis en place autour de la permanence du député Horizons Jean-Charles Larsonneur.

05h55 : La liste des députés qui n'ont pas voté la motion de censure est désormais publique et circule en masse sur les réseaux sociaux

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05h28: Interviewé hier soir, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, s'est dit inquiet de la "colère" et des "violences" qui pourraient s'exprimer du fait de l'adoption d'une loi qui n'avait "pas de majorité à l'Assemblée nationale", tout en affirmant que les syndicats ne seraient pas "comptables de ce qui se passerait qui ne serait pas sous mot d'ordre syndical".

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Vos réactions

Portrait de MICMAH458
22/mars/2023 - 07h57

"La foule n'a pas de légitimité, face au peuple qui s'exprime à travers ses élus" dit avec culot et mépris ce petit roitelet (je sais, c'est redondant mais parfaitement voulu).  Faut-il lui rappeler que ces fameux élus dont il parle, il ne leur a pas permis de s'exprimer puisque son gouvernement, borne en tête, son passés en force avec le 49.3 et donc, par définition, sans leur avoir accordé le droit de vote.

Portrait de Angelussauron
22/mars/2023 - 05h51
Adolfo Nabot 37 a écrit :

Ils sont tellement nombreux qu'ils organisent des contre-manifestations partout en France pour dire qu'ils sont pour la retraite à 64 ans et qu'ils soutiennent pleinement le Président en lui demandant de tenir bon et d'aller jusqu'au bout..

Ah... On me souffle finalement dans l'oreillette qu'il n'y a absolument aucune contre-manifestation de ce type en soutien du Président. Bizarre, bizarre... smiley

Pourtant, à en croire Tristan96, on devrait donc au minimum en voir plus de 10 000 manifester pacifiquement dans nos rues en faveur de cette réforme qu'ils estiment indispensable, je ne comprends pas... sur 68 millions, pourtant... smiley

 

 

C'est une blague?

75% contre la réforme et 63% qui soutiennent la grève et surtout plus de la moitié soutiennent une grève reconductible (et ça c'était avant le 49.3). Ce qui est rare d'habitude surtout que par rapport aux années 80-90 ce n'est plus dans trop dans les gènes des personnes de faire grève pour la plupart c'est la première fois qu'ils font grève et qu'ils manifestent.

C'est plutôt une minorité qui est pour la réforme et contre les grèves.  Désolé pour vous il n'y a pas que l’extrême gauche dans la rue.

Il va donc falloir descendre de votre nuage et de réaliser que ce n'est pas seulement l'age de départ ou de cotisation le problème c'est juste un pur mensonge tout le reste du contenu de cette réforme qui est dangereuse pour le pays.

"Dsl je citais le message de Tristan, petit bug"

Portrait de Tristan96
22/mars/2023 - 00h29

Une nouvelle fois on veut nous faire croire que c'est la "France" qui est dans la rue... NON, c'est juste une poignée de blaireaux, toujours les mêmes d'ailleurs, qui font chier tout le monde ... 1000 à paris, 500 à Marseille, 300 a Rouen, 30 syndicalos qui bloquent le raffineries .. allez on va être généreux, 10 000 sur tout le territoire.... C'est pas la France, on est 68 millions, bande d'abrutis mélenchonistes mous du bulbes  !!!! Et c'est sûr que pour faire la foire toute la nuit ça doit pas bosser beaucoup le lendemain et cotiser pour les retraites.

Portrait de John Connor
22/mars/2023 - 00h03

La foule vs le peuple

Portrait de colmart18
22/mars/2023 - 00h01
Palmade au trou a écrit :

Nous cotisons pour vous.

À quel âge avez-vous pris votre retraite ?

Les actifs cotisent pour les retraités , je l'ai fait aussi de mes 15 ans à 59 ans et n'ai rien volé à personne , si vous êtes jeune , d'ici 20 ou 30 ans combien de président changerons les règles ? Alors profitez de la vie du mieux que vous pouvez  ! Bonne nuit ! 

Portrait de colmart18
21/mars/2023 - 23h38
Palmade au trou a écrit :

Il faut baisser votre retraite géante et rendre le fruit de leur travail aux actifs.

Soit vous êtes idiot  , soit vous êtes c.n , j'ai travaillé 44 ans et ne vais surement pas partager le fruit de mon travail avec d'autres , vous vous trompez de cible , votez en 2027 et ça changera peut être , mais pas sûr que les extrêmes aient le pouvoir un jour  sinon les " petits " le paieront cher . 

Portrait de Jarpy
21/mars/2023 - 22h22

Ce type est un dictateur dans les jupes de Jean-Michel

Portrait de Dragon13127
21/mars/2023 - 22h04 - depuis l'application mobile

Il ferait de démissionner et enlever cette réforme. et tout s'arrêtera

Portrait de colmart18
21/mars/2023 - 21h15

J'ai vu hier soir des jeunes qui rigolent , on joue , les réseaux sociaux sont très pratiques pour des petits rassemblements , on casse , on fout le bordel , on joue , les ultra gauche cassent un peu, mettent le feu , on joue , pendant ce temps , les petites gens qui bossent sont emmerdés , n'ont pas de carburant, de transports , ils ne veulent plus jouer .

La démocratie existe dans ce pays même si tout n'est pas parfait , on aide beaucoup les gens et ce sont souvent ceux là qui en demandent encore plus.

Moi , je suis retraité , ouvrier , presque 3000 euros de pension  , privilégié mais lucide . Ça n'a pas toujours été facile mais nous avons la chance d'être dans un beau pays , c'est mieux que le Venezuela ou la Corée du nord . 

 

Portrait de MICMAH458
21/mars/2023 - 20h07

Ce darmanin, subalterne très obéissant de sarkozy, et maintenant de macron, toujours à la recherche de nouveaux records.  J'attends avec impatience la façon dont il va gérer les quelques semaines "délicates" des J.O., et là on verra ses réelles compétences (à moins qu'il ne sache déjà que les débordements seront de la faute d'anglais avinés et voyous, ou d'italiens, ou de polonais, ou de chinois, ou de n'importe quel pays en fait, mais fort heureusement et comme par hasard, jamais le fait de français qui, il ne faut pas toujours aller chercher bien loin, habitent dans les quartiers avoisinants).

Portrait de lg22
21/mars/2023 - 18h59

La macronie dans sa splendeur

il va pas tarder a y avoir des eborgnés en toute impunitée

Portrait de Electro
21/mars/2023 - 18h31

Il veut qu'on pleure le chef de la milice du destructeur !

Portrait de lg22
21/mars/2023 - 13h42

Ce mec aura tué la gauche, et puis la droite 

Maintenant qu il sait qu il va partir il et en train de tuer son parti

si il y a des psychologues sur ce forum merci de me dire de quel symptome il souffre ?

 

Portrait de Romynette12
21/mars/2023 - 12h49

Très intéressante l'émission de JMM ce matin où 2 députés LR étaient en désaccord sur la retraite. On voit tout de suite ceux qui font de la politique uniquement pour leurs petits privilèges, leur siège bien au chaud et ceux qui sont vraiment là pour les français.

Portrait de MICMAH458
21/mars/2023 - 12h12

Et oui, c'est normal qu'il ne fasse rien : ce petit roi, tout puissant, sans concurrence aucune, qui a bien du mal à accepter la contradiction, ne doit même plus prendre des précautions pour se faire élire une prochaine fois, puisque cela ne se produira pas.  Il peut donc faire et dire tout ce qu'il veut pendant encore 4 ans, et il en profite bien semble-t-il.

Cet individu qui a lui-même allumé quelques incendies, sait que forcément de fortes pluies vont finir par éteindre les feux, ou pour le dire autrement, il table sur un découragement et une démobilisation des contestataires, et que tout cela va rentrer dans l'ordre de soi-même, ce n'est qu'un question de temps pour lui.

Portrait de Tonton FL
21/mars/2023 - 09h39

Quand tu vois le comportement des gugus à l'assemblée et au sénat, pas étonnant qu'ils se prennent un coup de 49-3 dans les gencives

Portrait de Marne51000
21/mars/2023 - 09h09

Sur 67 millions de français, une minorité ralentit le pays. Il est temps de fermer les robinets de l’assistanat et là ils manifesteront pour quelques choses! Quand aux syndicats, la gangrène du pays il serait temps de faire un réferendum pour limiter leurs interventions qui souvent n’ont qu’un but les enrichir et faire parler la France silencieuse qui travaille et soutient les reformes mais qui préfére le pacifisme à l’abrutisme de tout ses cassosses assistés. 

Portrait de MS54840
21/mars/2023 - 09h09

Macron , le destructeur va faire gagner des voies aux extrêmes et il l'aura chercher !

Portrait de MS54840
21/mars/2023 - 09h08

Les marcroniens même minoritaires arrivent à nous détruire socialement grâce au système de la 5ème Ripoublique ! Quel belle démocratie la France (mdr). Ca doit boire le champagne dans la haute société et à quand la prochaine réforme de destruction ? La haine des gens et la division va continuer contre ce pouvoir !

Portrait de babybleuet
21/mars/2023 - 08h43

A 13h pour s'adresser aux retraités qui sont en majorité pour cette reforme injuste !

 

Portrait de MICMAH458
21/mars/2023 - 08h40

C'est trop tard pour s'exprimer, et pour dire quoi, d'ailleurs ?  Cet individu n'imprime plus, on n'a plus envie de le voir, ni de l'entendre, ni de l'écouter.  On attend juste que les 4 prochaines années se passent (mais que cela va être long, long), et au suivant...

Portrait de Cfoutoutca
21/mars/2023 - 08h29
Soulejack a écrit :

je ne regarde jamais le 13h quand je suis à la maison.en plus,je n'arrive pas à digérer ce mec.imbu,orguellleux,arrogant et incompétent.il ne sait même pas s'exprimer.les larbins LCI et BFM vont boire ses paroles.

Je crois que l'on est bcp comme toi.

Malheuresement...

 

Portrait de Toujourslebuzz
21/mars/2023 - 08h02
Cfoutoutca a écrit :

Pourquoi faire une intervention, il retire sa reforme et point barre.

Et tout le monde retourne au boulot.

Son gvt est fini.

C'est très mal le connaître. Vous croyez vraiment qu'il va retirer sa réforme ? Vous rêvez.

Les manifestations continuerons jusqu'au pourrissement. Quand on voit le soir qui manif et les slogans on a tous compris que c'est absolument pas les même que ceux qui manifestent réellement avec les syndicats... 

 

Donc dire "il faut juste supprimer la réforme" c'est clairement pas dans sa tête 

Portrait de Cfoutoutca
21/mars/2023 - 07h49

Pourquoi faire une intervention, il retire sa reforme et point barre.

Et tout le monde retourne au boulot.

Son gvt est fini.

Portrait de Toujourslebuzz
21/mars/2023 - 07h36

Pourquoi titrer "urgent" ?

Vu que c'est au 13h il ne va rien d'avoir d'extraordinaire d'annoncé... Il va juste dire qu il a suivi le cadre de la loi/de la République et c'est tous.

Dites "urgent" si il y a de vrai infos.