
17h51: 37.000 manifestants à Paris selon la police - 300.000 selon la CGT
17h32: L'UNEF affirme que 140.000 jeunes ont défilé en France aujourd'hui, dont 18.000 à Paris.
Le syndicat étudiant en avait compté 120.000 samedi et 180.000 mardi 7 février.
15h39: 300.000 manifestants à Paris, selon la CGT - Un chiffre en baisse. Ils étaient en effet 500.000 samedi dernier et 400 000 le 7 février.
15h10: Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a salué une 5e journée de mobilisation contre la réforme des retraites d'ores et déjà "réussie", assurant que "la détermination et la combativité sont intactes". "Le gouvernement doit entendre ce qui est en train de se passer", a martelé M. Berger peu avant le départ de la manifestation à Albi.
Les responsables des huit principaux syndicats ont choisi de manifester dans cette ville de 50 000 habitants pour mettre un "coup de projecteur" sur la forte mobilisation dans les villes moyennes, "un très beau symbole", selon le responsable syndical.
"Je crois que la journée est réussie déjà (...) avec beaucoup de participants", a-t-il affirmé. "Ca marche, parce que le mécontentement, la détermination et la combativité sont intacts".
"Si le gouvernement n'entend pas, on reviendra à la charge, et on reviendra déterminés et encore plus fort le 7 mars prochain", a-t-il prévenu, estimant que "miser sur un possible essoufflement" serait "une folie".
Tout en reconnaissant un "petit tassement" en raison des vacances scolaires, son homologue de la CGT Philippe Martinez a estimé que la mobilisation "pèsera" sur les débats en cours à l'Assemblée, les élus ne pouvant "être indifférents quand il y a autant de monde dans la rue".
Il a plaidé, comme M. Berger, pour que l'article 7 qui porte la mesure phare du recul de l'âge de départ de 62 à 64 ans, soit voté, estimant qu'"il serait bon qu'on puisse avoir l'avis factuel des députés sur cette question".
Il s'est dit "convaincu que le gouvernement sait ce qu'il se passe dans la rue", "mais il faut continuer parce que pour l'instant, l'objectif n'est pas atteint", le retrait de la réforme, a-t-il ajouté.
15h08: Dans les transports, le taux de grévistes chute à 14% à la SNCF, selon une source syndicale citée par l'AFP, contre 25% le 7 février, 36,5% le 31 janvier et 46,3% le 19 janvier.
15h07: Dans le secteur de l'énergie, le taux de grévistes s'élevait à 23,1% chez EDF à la mi-journée, contre 30,3% le 7 février à la même heure, selon l'entreprise.
15h05: Des organisations étudiantes et lycéennes appellent à "durcir le mouvement" , avec des actions tous les jeudis jusqu'au 7 mars, ainsi qu'une journée de mobilisation de la jeunesse le 9 mars.
"Nous appelons la jeunesse à se mobiliser, à durcir le mouvement et à mettre à l'arrêt le pays pour faire comprendre au gouvernement que nous refusons son projet de réforme des retraites", indiquent dans un communiqué les syndicats étudiants Unef, Alternative et la Fage, le mouvement lycéen la Voix Lycéenne, ou encore l'Union des étudiants communistes, les Jeunes socialistes, les Jeunes insoumis et les Jeunes écologistes.
Avant d'indiquer vouloir "dénoncer et mettre en lumière l'impact de la réforme sur les jeunes et imposer une véritable mise en protection sociale des jeunes".
14h54: La manifestation s'est élancée à Albi, épicentre de la mobilisation de cette nouvelle journée de mobilisation
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Début des manifestations contre la #ReformeDesRetraites à #Albi en présence de Philippe Martinez et à #Paris avec Marie Buisson. #manif16fevrier #NonALaReformeDesRetraites pic.twitter.com/6pwR3SgHYa
— La CGT (@lacgtcommunique) February 16, 2023
Quelques photos des militants CFE-CGC à Albi !#RéformeDesRetraites pic.twitter.com/XydQoULg1c
— CFE-CGC (@CFECGC) February 16, 2023
Photo de famille avant le départ de la manif #Retraites #albi pic.twitter.com/Cyd1Pd9xOs
— France Bleu Occitanie (@bleuoccitanie) February 16, 2023
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14h39: La manifestation parisienne s'est élancée de la place de la Bastille
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Le défilé vient de s'élancer de la place de la Bastille. pic.twitter.com/XvKPDNFFcV
— Matthieu Pelloli (@MatthieuPelloli) February 16, 2023
À Bastille, les Rosies d'ATTAC sont déjà on fire ! #Manif16Février pic.twitter.com/UL0TC5jzCQ
— Titechofie (@titechofie) February 16, 2023
La place de la Bastille se remplit. https://t.co/oUJcTGhCNo et militant.e.s écolos toujours très mobilisés contre cette réforme des retraites inique ! On tient bon jusqu’au retrait ! #manif16fevrier pic.twitter.com/SFINXrUBOK
— EELV 93 (@EELV93) February 16, 2023
À Bastille, Paris, le cortège a démarré, direction Place d’Italie ! #64ansCestNon #16février #retraites #greve16fevrier pic.twitter.com/t9KDeAEdFp
— CFDT (@CFDT) February 16, 2023
14h14: Près de deux fois moins d'enseignants étaient grévistes aujourd'hui pour la 5e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, par rapport au 7 février, selon le ministère de l'Education, avec 7,67% de grévistes, un taux calculé pour les seules régions qui ne sont pas encore en vacances.
Ces chiffres ne comptent que les professeurs de la zone C (académies de Paris, Créteil, Versailles, Montpellier et Toulouse), les autres étant en vacances scolaires. Le mardi 7 février, le ministère avait comptabilisé 14,17% de professeurs grévistes. La dernière mobilisation s'était déroulée le samedi 11 février, jour pendant lequel beaucoup d'établissements sont fermés et il n'y avait donc pas eu d'appel à la grève.
La moyenne pondérée d'enseignants grévistes dans le premier degré (écoles maternelles et élémentaires) était jeudi de 7,09% (contre 14,60% le 7 février). Pour le second degré (collèges et lycées), le taux était de 8,23% (contre 13,75%), selon les chiffres du ministère.
Pour cette cinquième journée de mobilisation, comme pour le mardi 7 février, les syndicats n'ont pas donné de chiffres de grévistes, en raison des vacances qui rendent selon eux les chiffres difficilement comparables.
Le taux de grévistes le plus élevé chez les enseignants date du 19 janvier, lors de la première journée d'action, avec 42,35% dans le primaire et 34,66% dans le secondaire selon le ministère. Ce 19 janvier, les syndicats avaient eux recensé jusqu'à 70% d'enseignants grévistes dans le primaire et 65% dans les collèges et lycées.
Le 31 janvier, lors de la deuxième journée de mobilisation, le taux d'enseignants grévistes avait été de 25,92%, dont 26,65% dans le primaire et 25,22% dans les collèges et lycées, selon le ministère, bien en-deçà des chiffres des syndicats, qui avaient comptabilisé au moins 50% de grévistes parmi les professeurs, de la maternelle au lycée.
13h49: A Paris, les manifestants commencent à arriver place de la Bastille, peu de temps avant le lancement du cortège parisien.
A #Bastille contre la #RéformedesRetraites ! Un défilé mais 2 parcours vers #PlacedItalie ! Un qui partira des abords del’#OpéraBastille l’autre du #BoulevardHenriIV @UnionSolidaires @SNJ_national @SNJ_FTV pic.twitter.com/nOm3CL321B
— (@presidentftv) February 16, 2023
À 15 minutes de l'heure de départ, la place de la Bastille se remplie petit à petit, majoritairement par des syndicalistes. Musique, casse-croûte, café... : l'ambiance est aussi bonne que lors des précédentes mobilisations. pic.twitter.com/PIYSE9RO9N
— Godin Richard (@GodinRichard3) February 16, 2023
Les cortèges syndicaux se mettent en place à Bastille Paris #manif16fevrier #greve16fevrier #ReformeDesRetraites #manifestation16fevrier pic.twitter.com/KtcWqoPj9v
— Charli (@CharliB97783485) February 16, 2023
13h00: Le point sur ce que l'on sait à la mi-journée
Avant de "mettre à l'arrêt" la France le 7 mars, les syndicats organisent jeudi leur cinquième journée de mobilisation contre la réforme des retraites pour maintenir la pression sur les députés, qui espèrent encore pouvoir débattre de l'âge légal d'ici vendredi minuit grâce au retrait de nombreux amendements.
En pleine période de vacances scolaires, à l'exception de l'Ile-de-France et de l'Occitanie, la participation aux grèves s'annonce en nette baisse. Les perturbations sont limitées dans les transports, avec 4 TGV sur 5 en circulation et un trafic normal dans le métro parisien. Néanmoins, des vols sont annulés, dont 30% des vols à Paris-Orly, et des agents d'EDF ont baissé la production d'électricité, sans provoquer de coupures de courant.
Après un samedi qui a mobilisé 963.000 manifestants selon les autorités, la police dit attendre entre 450 et 650.000 personnes dans la rue, dont 40 à 70.000 à Paris. Mais, une fois n'est pas coutume, les numéros un des huit principaux syndicats manifesteront à Albi (50.000 habitants), pour "braquer le projecteur" sur cette France des villes moyennes très mobilisée, selon les termes de Laurent Berger (CFDT).
"L'idée c'est de maintenir la mobilisation" mais "aujourd'hui, les chiffres importent peu", a souligné dans cette ville le patron de la CGT Philippe Martinez, ajoutant qu'"après cette période de congé scolaire, il y a besoin de hausser le ton". Faute de réussir à infléchir l'exécutif, l'intersyndicale a adressé un courrier aux parlementaires, hormis ceux du RN, pour leur demander de rejeter la réforme "et plus particulièrement son article 7", qui porte le recul de l'âge légal de départ de 62 à 64 ans.
12h32: Le taux de gréviste était en forte baisse à la SNCF jeudi, s'établissant à 14% selon une source syndicale, contre 25% mardi dernier, 36,5% le 31 janvier et 46,3% le 19 janvier, première journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Dans le détail on compte 36% de grévistes chez les conducteurs, 20% chez les contrôleurs ou encore 13,5% chez les aiguilleurs, selon ces chiffres provisoires à la mi-journée.
Plusieurs sources syndicales avaient averti sur une possible baisse de la mobilisation, alors que les vacances scolaires ont démarré partout sauf en Ile-de-France et Occitanie. Les syndicats disent également se préparer pour la journée du 7 mars, après les vacances, au cours de laquelle l'intersyndicale a appelé à mettre la France à l'arrêt.
La CGT-Cheminots, premier syndicat dans l'entreprise, a d'ailleurs fait savoir qu'elle envisageait une grève reconductible "pour passer à un niveau de mobilisation plus intensif". La grève de jeudi a engendré des perturbations moins importantes que lors des précédentes mobilisations.
En moyenne, 4 TGV sur 5 roulaient jeudi et sur le plan régional, seul 1 TER sur 2 circulait. En région parisienne, le trafic était perturbé sur les lignes régionales (RER et Transilien), notamment sur les RER B et D, où on ne comptait qu'un train sur deux, comme sur les lignes K, N et R du Transilien.
12h21: Les salariés du secteur de l’énergie, en grève contre le projet de réforme des retraites, étaient mobilisés aujourd'hui dans de nombreux sites industriels, dans une forme de répétition générale avant de « mettre à l’arrêt » le pays, le 7 mars prochain. Chez EDF, ils ont procédé dans la nuit de mercredi à jeudi à de nombreuses baisses de production d’électricité, d’un peu plus de 3.000 MW, soit l’équivalent de trois réacteurs nucléaires, a-t-on appris auprès de la CGT et d’EDF.
Les unités de production nucléaires de Saint-Alban 2 (Isère), Tricastin 1 (Drôme), Gravelines 5 (Nord) ont été touchées par ces baisses de charge jusqu’en début de matinée, selon le site internet d’EDF, sans occasionner de coupures de courant pour les clients. Certaines baisses étaient toujours en cours dans les unités de production nucléaire de Paluel 2 (Seine-maritime) et Flamanville 2 (Manche), ainsi qu’à la centrale thermique de Martigues (Bouches-du-Rhône).
« On a fait la démonstration qu’on pouvait être partout et donc on est prêt pour la France à l’arrêt » et la journée nationale d’action du 7 mars, a déclaré à l’AFP Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la branche énergie de la CGT. Les grévistes, qui avaient rendu mercredi indisponibles pour le réseau de nombreuses centrales hydroélectriques, jusqu’à 4.000 MW selon la CGT, ont levé la plupart des piquets de grève dans la soirée.
« On n’est pas encore dans la tenue des piquets de grève 24 heures sur 24 », a indiqué M. Coudour. L’action au barrage de Grand’Maison (Isère), la plus puissante centrale hydroélectrique de France (1.800 MW), était cependant toujours en cours jeudi matin et devait se prolonger tout au long de la journée, selon la CGT.
11h30: « Le 7 mars, on bloque tout, tout doit s’arrêter partout », a lancé jeudi à Montpellier le chef de files des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, reconnaissant qu’une « certaine forme d’action », celle des manifestations à répétition, avait « atteint sa limite ». « Le président est plus absent que jamais (...), nous avons besoin que par une action déterminée aujourd’hui et le 7 (mars), il lui soit donnée la leçon qu’il doit recevoir », a encore déclaré M. Mélenchon, qui s’exprimait en marge de la manifestation contre la réforme des retraites organisée jeudi à Montpellier, où il sera en meeting dans la soirée.
Evoquant cette mobilisation de jeudi, il l’a décrite comme « le dernier signal avant le blocage total qui sera le 7 mars ». « Aujourd’hui, il y aura des effectifs (de manifestants) assez nombreux, mais une certaine forme d’action atteint sa limite, qui est les journées à répétition ».
« Le 7 mars, on bloque tout, tout doit s’arrêter partout, et ce soir je vous en parlerai au meeting, je vous dirai comment on va s’y prendre pour y arriver. On a le temps de se préparer et de faire les choses sérieusement », a poursuivi l’ex-candidat à la présidentielle.
Evoquant aussi les couacs du gouvernement dans la défense de ce projet de réforme, notamment autour des pensions à 1.200 euros mensuels, M. Mélenchon s’est dit « surpris par l’amateurisme dont la rédaction de la loi » sur la réforme des retraites témoigne.
« Tout cela parait incohérent », a estimé M. Mélenchon. « Ce qui est frappant, c’est que c’est du gouvernement à la petite semaine, ils décident mais ils ne savent pas ce qu’ils ont mis dans leur texte. Ils ne croient pas eux-mêmes à ce qu’ils racontent et à ce qu’ils ont écrit’, a-t-il ajouté, fustigeant »des éléments de langage qui sortent comme d’un répondeur automatique« .
»Pourquoi font-ils ça s’ils ne savent pas eux-même ce qu’il y a dans leur loi?« , a-t-il interrogé, mettant en cause une »vision idéologique de la société« et la volonté de »donner un gage« à la Commission européenne en élevant l’âge de départ à la retraite.
»Il n’entend rien, ne comprend rien: oui, le peuple français a une boussole, il veut que les efforts soient récompensés par des progrès pour tout le monde, et pas par des reculs sociaux« , a aussi lâché le leader des Insoumis, interrogé sur les déclarations d’Emmanuel Macron qui avait jugé mercredi en Conseil des ministres que les oppositions n’avaient »plus de boussole", notamment après le rejet par l’Assemblée d’un index senior dans les entreprises.
11h25: Le député LFI François Ruffin ne s'attend pas à "une grande date de mobilisation" aujourd'hui mais avertit que "l'épreuve de vérité" dans la lutte contre la réforme des retraites aura lieu le 7 mars, "le moment où on doit arrêter Macron".
"Aujourd'hui, je ne pense pas que ça soit une grande date de mobilisation" en raison notamment des vacances scolaires, mais "l'épreuve de vérité, elle est dans la rue le 7 mars, C'est le moment où on met la France à l'arrêt et où on doit arrêter Macron", a estimé au micro de Sud Radio le député de la Somme.
"Le 7 mars doit être un moment de réveil du peuple sur la question sociale et sur la question démocratique", a-t-il ajouté, en insistant sur ce dernier point : "Est-ce que c'est un homme tout seul qui décide pour tous? Est-ce qu'on reprend en main notre destin commun?". Avant de "mettre à l'arrêt" la France le 7 mars, les syndicats organisent jeudi une cinquième journée de mobilisation contre la réforme des retraites pour maintenir une pression sur les députés.
11h08: Les premières manifestations ont débuté dans plusieurs villes de France : Montpellier, Alès, Alençon, Orléans...
Les manifestants se rassemblent devant l’hôtel de la métropole à Montpellier. Jean-Luc Mélenchon (LFI) est attendu pour cette cinquième journée de mobilisation contre la réforme des retraites dans l’Hérault #greve16fevrier #greve16fevrier pic.twitter.com/Gy6KliF7Ho
— France Bleu Hérault (@bleuherault) February 16, 2023
Mobilisation contre la réforme des retraites, acte 5. À #Alencon, les manifestants ont amené les poêles et les casseroles pour faire du bruit devant la Préfecture #greve16fevrier pic.twitter.com/lMDaFD6eKD
— Ouest-France 61 (@OuestFrance61) February 16, 2023
À Alès, cette 5ème journée de mobilisation contre Macron et sa réforme mensongère s’annonce encore très suivie
— Casper (@zairker) February 16, 2023
@Tyca65 #Greve16Fevrier #manif16fevrier #ReformesDesRetraites pic.twitter.com/P5IwQNrZMx
Ils sont encore nombreux à Orléans ce matin contre Macron et le pillage des retraites. Ça ne baisse pas
— Casper (@zairker) February 16, 2023
@u4y0u #Greve16Fevrier #manif16fevrier #ReformesDesRetraites pic.twitter.com/n6wcfC6Uha
#ReformesDesRetraites
— Martin Bodrero (@martinbodrero) February 16, 2023
Salut tout le monde ! De retour pour une nouvelle journée #greve16fevrier ici à #Montpellier . Je vous fais vivre la manifestation pour @radioparleur ! pic.twitter.com/hBNngNNXWo
Au Havre, les dockers mettent le port à l’arrêt pour cette cinquième journée de mobilisation.
— Casper (@zairker) February 16, 2023
Macron ne veut rien entendre donc il va falloir crier plus fort
@nataliecastetz #Greve16Fevrier #manif16fevrier #ReformesDesRetraitespic.twitter.com/R2BrVx1v1o
Le Lycée Janson de Sailly à #Paris (16ème) où la Première Ministre #Borne a étudié est bloqué dans le cadre de la #greve16fevrier contre la #ReformeDesRetraites.
— Peuple Révolté (@PeupleRevolte) February 16, 2023
via @tpamz #GreveGeneraleIllimitee #Greve#NonALaReformeDesRetraites pic.twitter.com/tFKdV9Ybnv
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11h04: Ce matin, l'entrée de plusieurs lycées à Paris, comme Janson de Sailly, et en région est bloquée. Des facultés sont aussi touchées par le mouvement.
Le Lycée Janson de Sailly à #Paris (16ème) où la Première Ministre #Borne a étudié est bloqué dans le cadre de la #greve16fevrier contre la #ReformeDesRetraites.
— Peuple Révolté (@PeupleRevolte) February 16, 2023
via @tpamz #GreveGeneraleIllimitee #Greve#NonALaReformeDesRetraites pic.twitter.com/tFKdV9Ybnv
ALERTE INFO - Les étudiants qui bloquent la fac de #Nantes ont décidé de bloquer le rond point près de Petit Port en soutien à une action de la CGT du côté de l'aéroport. #ReformesDesRetraites #greve16fevrier
— Hugo & Quentin | L’info au quotidien (@InfoHugoQuentin) February 16, 2023
@Theop_rn pic.twitter.com/QlrNXifOCC
À #Paris un blocus est en cours au Lycée Lamartine dans le cadre de la #greve16fevrier contre la #ReformeDesRetraites.
— Peuple Révolté (@PeupleRevolte) February 16, 2023
Rassemblement étudiants/lycéens :
11h - Place de la Sorbonne
Manif : 14h - Bastille
patcha#GreveGeneraleIllimitee #greve#NonALaReformeDesRetraites pic.twitter.com/P3pyH2cn7G
À #Toulouse un blocus est en cours au lycée Ozenne dans le cadre de la #greve16fevrier contre la #ReformeDesRetraites.
— Peuple Révolté (@PeupleRevolte) February 16, 2023
@LPL_lycee #GreveGeneraleIllimitee #greve#NonALaReformeDesRetraites pic.twitter.com/fLzdgQic1o
10h39: Le temps est compté pour les députés qui, après plusieurs jours d'empoigne stérile, abordent la dernière ligne droit de leurs débats jusqu'à vendredi minuit, heure couperet de l'examen du texte avant sa transmission au Sénat. Pour accélérer, la gauche a décidé de retirer de nombreux amendements mais il en reste encore près de 11.000 à discuter, dont une bonne partie avant l'article 7. Il existe "une majorité possible dans l'hémicycle pour voter contre", veut croire le député PS Philippe Brun, qui espère "passer au vote le plus vite possible" sur ce point clé.
Une manière de renvoyer la balle au gouvernement qui "fait tout pour que le débat soit escamoté", a estimé la patronne du parti écologiste, Marine Tondelier, sur Public Sénat. Une partie de la gauche redoute cependant qu'un vote de l'article 7 ne "porte un coup au mouvement social", a indiqué le chef du groupe communiste André Chassaigne. "Ils ont peur du vote", a répliqué sur France Inter son homologue Aurore Bergé (Renaissance), convaincue que la majorité "aura les voix" pour faire passer cet article clé qui "revient à voter la réforme".
De son côté, le RN a déposé mercredi une motion de censure, afin de savoir qui est "pour ou contre la réforme", a affirmé sa cheffe de file Marine Le Pen sur RTL. Et répondre ainsi à Emmanuel Macron qui ironisait en Conseil des ministres mercredi sur des oppositions qui "n'ont plus de boussole". Vote ou pas, les syndicats se réservent pour la journée du 7 mars, l'intersyndicale ayant appelé à "mettre la France à l'arrêt", une action soutenue par 58% des Français selon un sondage Elabe pour BFMTV.
D'autres actions sont prévues le lendemain lors de la journée internationale des droits des femmes. Et, alors que des sites universitaires ont été fermés mercredi à Rennes, Nantes et Paris, les principales organisations de jeunesse annoncent une journée de mobilisation nationale le 9.
09h48: Le point sur ce que l'on sait ce matin
Avant de "mettre à l'arrêt" la France le 7 mars, les syndicats organisent jeudi leur cinquième journée de mobilisation contre la réforme des retraites pour maintenir une pression sur les députés dont les débats à l'Assemblée pourraient faire l'impasse sur le report de l'âge légal d'ici vendredi minuit.
En pleine période de vacances scolaires, à l'exception de l'Ile-de-France et de l'Occitanie, la participation aux grèves s'annonce en nette baisse. Les perturbations sont limitées dans les transports, avec 4 TGV sur 5 en circulation et un trafic normal dans le métro parisien. Néanmoins, 30% des vols à Paris-Orly sont annulés. Et dans l'énergie. Les agents d'EDF ont procédé dans la nuit de mercredi à jeudi à de nombreuses baisses de production d'électricité, d'un peu plus de 3.000 MW, soit l'équivalent de trois réacteurs nucléaires, mais sans coupures de courant pour les clients.
Après un samedi qui a mobilisé 963.000 manifestants selon les autorités, l'affluence devrait être moindre. La police dit attendre entre 450 et 650.000 personnes dans la rue, dont 40 à 70.000 à Paris. Mais, une fois n'est pas coutume, les numéros un des huit principaux syndicats manifesteront à Albi, symbole de cette France des villes moyennes très mobilisée contre la réforme. "Nous souhaitons braquer le projecteur sur l'un des traits marquants de ce mouvement social. Il y a une France du travail qui veut affirmer qu'elle existe, qu'il n'y a pas que les métropoles", souligne Laurent Berger dans le magazine de la CFDT.
Dans cette ville de 50.000 habitants, au moins 6.000 personnes ont manifesté samedi, comme Ariane Arons-Adan, 54 ans, qui travaille dans le médico-social et sera là "pour défendre le droit de vivre, et de vieillir en bonne santé". Forts de l'opposition constante d'environ sept Français sur dix à la réforme selon les sondages - et d'une pétition qui a franchi le cap symbolique d'un million de signatures -, les syndicats entendent "maintenir la pression sur les députés", selon le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez.
Faute de réussir à infléchir l'exécutif, l'intersyndicale a adressé un courrier aux parlementaires, hormis ceux du RN, pour leur demander de rejeter la réforme "et plus particulièrement son article 7", qui porte le recul de l'âge légal de départ de 62 à 64 ans.
08h40: Alors que l'examen du texte par l'Assemblée nationale se termine demain, Marine Le Pen a déposé hier une motion de censure. Elle s'est expliquée ce matin sur RTL, appelant les groupes parlementaires à "assumer leurs positions". "J'en ai assez des postures. Il faut maintenant passer aux actes. Est-ce que vous êtes pour la réforme ou contre la réforme ?"
07h15: La participation aux grèves s'annonce en nette baisse pour la cinquième journée de mobilisation contre la réforme des retraite, avec moins de perturbations, en pleine période de vacances scolaires sur la majeure partie du pays, à l'exception de l'Ile-de-France et de l'Occitanie. Selon une source proche du dossier à CNEWS, les manifestations du 16 février pourraient rassembler entre 450.000 à 650.000 personnes en France, dont 40.000 à 70.000 à Paris.
06h38: A deux jours de la fin des débats sur la réforme des retraites à l'Assemblée et à la veille d'une nouvelle journée de mobilisation, Emmanuel Macron s'en est pris vigoureusement aux oppositions alors que près de 11.000 amendements restaient à examiner. "Les oppositions n'ont plus de boussole et sont totalement perdues", a affirmé en Conseil des ministres le chef de l'Etat, très discret en public sur le projet-phare de son second quinquennat, selon deux participants qui ont confirmé à l'AFP des propos rapportés par Le Figaro. L'Assemblée nationale a rejeté mardi la mise en place d'un index senior dans les entreprises. Et l'incertitude grandit sur les chances d'examen de l'article 7 sur le recul à 64 ans de l'âge de départ, mesure-phare du texte. Mercredi soir, La France insoumise a retiré "plus d'un millier d'amendements" et les socialistes "90% des leurs", d'après une source parlementaire.
05h23: La SNCF et la RATP prévoient des perturbations limitées. Dans le détail, 4 TGV sur 5, 1 TER sur 2 et 1 Intercités sur 2 sont annoncés du côté de la SNCF. Pour la RATP, le trafic sera quasi normal dans le métro parisien, ainsi que pour les bus et tramways.
Vos réactions
Rien ne sert de brailler c’est le cyborg Macron qui va gagner à la fin. O sentiment 100% calcul.
Et en 2027, ENCORE une autre réforme qui passera de 64
à 65 ans etc... tous est déjà prévue dans leur plan LREM-LR-PS (dommage, ) quoi bon voter !
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