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Le député LFI François Ruffin demande que les journalistes de RT France "ne soient pas marqués au fer rouge" après leur passage dans cette branche française de la chaîne russe, qui a fermé samedi

Le député LFI François Ruffin demande que les journalistes de RT France "ne soient pas marqués au fer rouge" après leur passage dans cette branche française de la chaîne russe, qui a fermé samedi. "Que l'on élimine RT France, c'est une chose. C'est une décision qui a été prise. Mais je demande que les gens qui ont travaillé pour RT France ne soient pas marqués au fer rouge et que leur carrière ne soit pas brisée", a déclaré sur France 3, dans l'émission "Dimanche en politique", l'ancien journaliste.

M. Ruffin a dit espérer "que les groupes de presse ne regardent pas le fait d'être passé par RT France comme quelque chose de négatif, mais comme étant un vrai travail d'information, de contre-information, dans le pluralisme des médias français".

RT France, qui existait depuis 2017, a annoncé samedi sa fermeture à la suite du gel de ses avoirs officialisé vendredi.

La chaîne était accusée comme Sputnik d'être un instrument de "désinformation" du Kremlin, et était déjà interdite de diffusion dans l'UE, à la télévision comme sur Internet, à la suite d'un accord des Vingt-Sept peu après le début de l'invasion de l'Ukraine.

Mais jusqu'à présent, RT France continuait de produire et diffuser des contenus, consultables malgré l'interdiction via un réseau privé virtuel (VPN), un service permettant de naviguer sur le web en contournant le blocage.

Selon la présidente de la chaîne Xenia Fedorova, 123 salariés français, dont 77 titulaires de la carte de presse, vont perdre leur emploi.

"Je suis déjà passé sur RT France, j'ai eu des entretiens avec des journalistes qui venaient sur des conflits sociaux, qui venaient sur la vision du progrès, sur des tas de sujets. Ce sont des journalistes qui faisaient leur travail de journaliste", a fait valoir dimanche M. Ruffin.

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Vos réactions

Portrait de Bob28
24/janvier/2023 - 07h32

Et pourtant, l'émission "interdit d'interdire" de Taddei était la meilleure émission de débats de toute l'offre audiovisuelle de l'époque...

Portrait de alucardx78
23/janvier/2023 - 15h56

Comme l'ancienne stagiaire de valeurs actuelles par exemple qui avait postulé chez woke télévision ?

Nan ? Ça s'indigne moins là hein le François rupin ?

On vous attend toujours sur cnews. Bon c'est clair que c'est beaucoup plus confortable sur woke 2.

Portrait de markolopo
23/janvier/2023 - 13h33

Pour information à tous les crasseux, complotistes et idiots utiles de Poutine:

L'article 27 de la loi de 1881 sur la liberté de la presse punit la propagation de fausses nouvelles lorsqu’elle est susceptible de troubler la " paix publique "

La publication, la diffusion ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers lorsque, faite de mauvaise foi, elle aura troublé la paix publique, ou aura été susceptible de la troubler, sera punie d'une amende de 45 000 euros.

Les mêmes faits seront punis de 135 000 euros d'amende, lorsque la publication, la diffusion ou la reproduction faite de mauvaise foi sera de nature à ébranler la discipline ou le moral des armées ou à entraver l'effort de guerre de la Nation.

L’article L.97 du Code électoral réprime la publication de fausses nouvelles ayant eu pour effet de fausser le scrutin d’une élection ;

Ceux qui, à l'aide de fausses nouvelles, bruits calomnieux ou autres manoeuvres frauduleuses, auront surpris ou détourné des suffrages, déterminé un ou plusieurs électeurs à s'abstenir de voter, seront punis d'un emprisonnement d'un an et d'une amende de 15 000 euros.

L’article 226-8 du Code pénal punit la publication de montage, parole ou image sans le consentement d’une personne et qui auraient été manipulés ou détournés ;

Est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende le fait de publier, par quelque voie que ce soit, le montage réalisé avec les paroles ou l'image d'une personne sans son consentement, s'il n'apparaît pas à l'évidence qu'il s'agit d'un montage ou s'il n'en est pas expressément fait mention.

Lorsque le délit prévu par l'alinéa précédent est commis par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables.

L’article 411-10 du Code pénal condamne le fait de fournir, en vue de servir les intérêts d’une puissance, une entreprise ou une organisation étrangère, des informations fausses aux autorités civiles ou militaires de la France. 

Le fait de fournir, en vue de servir les intérêts d'une puissance étrangère, d'une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger, aux autorités civiles ou militaires de la France des informations fausses de nature à les induire en erreur et à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 euros d'amende.

Portrait de COLIN33
23/janvier/2023 - 13h24 - depuis l'application mobile

Il a raison !

Portrait de markolopo
23/janvier/2023 - 13h34

Didier Maisto qui dit avoir "fréquenté" les journalistes de RT France sur le terrain... et à la machine à café puisqu'il y a travaillé jusqu'à la fin 2021.

Portrait de markolopo
23/janvier/2023 - 13h14

Ruffin et LFI veulent les recruter ?

En fait, il faut donner leurs noms et s'assurer qu'ils ne pourront jamais plus nuir.