Huit ex-employés d'une oeuvre de bienfaisance fondée par Madonna au
Malawi poursuivent la star pour licenciement abusif, après avoir été
congédiés de son école pour filles, a-t-on appris aujourd'hui de source
judiciaire.
"Les employés de l'oeuvre Raising Malawi de Madonna accusent la
chanteuse de les avoir licenciés à cause d'un changement dans la
stratégie qui ne leur a pas été correctement expliqué", a expliqué un
fonctionnaire. "Les employés réclament leurs indemnités de licenciement,
car ils pensent qu'il a été mis fin à leur contrat de travail sans
l'application des procédures légales", a-t-il ajouté sous couvert
d'anonymat.
Menés par Anjimile Oponya, l'ancienne directrice de l'école pour filles
fondée par la chanteuse, les ex-employés affirment également qu'ils ont
été "contraints de signer un accord de cessation d'activité
discriminatoire qui est injuste et inconstitutionnel", a encore dit le
fonctionnaire.
Madonna a annoncé en janvier qu'elle comptait revoir l'orientation de
Raising Malawi, qui devait à l'origine être une école offrant 500
bourses à des filles issues de milieux pauvres. La pop star a dit
qu'elle avait réalisé que ce serait insuffisant alors que les deux tiers
des filles malawites ne dépassent pas l'école primaire, et elle voulait
apporter une éducation "à des milliers, et pas à des centaines de
filles" en construisant plusieurs écoles dans le pays.
"Je veux faire plus et je veux faire mieux", a-t-elle déclaré,
justifiant des changements dans la gestion de Raising Malawi tant aux
États-Unis qu'au Malawi.
Le système éducatif du Malawi souffre de classes surchargées, d'une
pénurie d'enseignants et d'un manque aigu de fournitures scolaires.
Madonna, qui a adopté deux orphelins malawites dont les parents sont
morts du sida, finance aussi plusieurs orphelinats qui accueillent
25.000 enfants dans le centre du pays.
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