18/10/2022 18:56

Journée de grève - Incidents dans la manif parisienne avec des magasins attaqués et des dégâts matériels - 107.000 participants en France mais seulement 13.000 à Paris (Intérieur) - Vidéo

18h55: Le Ministère de l'intérieur annonce 107.000 participants en France mais seulement 13.000 à Paris

17h56: Après une série d'incidents et d'accrochages avec les forces de l'ordre, le calme est revenu en fin de manifestation

 

 

17h00: Les scènes de pillages se multiplient dans les rues de Paris sur le parcours de la manifestation avec de nouveaux magasins pillés

 

 

16h28: Plusieurs incidents depuis quelques minutes entre des casseurs et des policiers avec plusieurs magasins détruits

 

 

15h14: La Première ministre Elisabeth Borne annonce une "amélioration sensible" dans les stations-service, avec "moins de 25%" des stations en "rupture" à la mi-journée.

Et de fustiger: "Il n'est pas acceptable qu'une minorité bloque le pays, il est temps que le travail reprenne"

15h01: Dans le cortège parisien, Frédéric Souillot, secrétaire général de Force Ouvrière, met en garde le gouvernement sur le dossier des retraites : "Si le gouvernement tente quoi que ce soit sur les retraites, il y aura une mobilisation de tous les syndicats.", confie-t-il sur France Info.

14h28: Une « prolongation du mouvement social » dans les centrales nucléaires « aurait des conséquences lourdes » sur l’approvisionnement en électricité au « cœur de l’hiver », a estimé le gestionnaire du réseau de transport d’électricité en France RTE.

14h26: Le cortège parisien vient de s'élancer depuis la place d'Italie

13h38: Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, s’exprime avant la manifestation parisienne. « Il faut que tous les salariés soient concernés par les augmentations de salaires », a-t-il déclaré en précisant que « les salariés décideront s’il faut reconduire la grève ou non ».

12h24: Le point sur la situation à la mi-journée

Journée de mobilisation et "galère" matinale pour certains dans les transports: à quelques jours des vacances, les salariés sont appelés mardi à cesser le travail et à manifester, pour une hausse des salaires et contre les réquisitions de grévistes dans les raffineries. De nombreux secteurs ont déposé des appels: fonction publique, énergie, transports publics, routiers, agroalimentaire, commerce etc.

Dès mardi matin, plusieurs lycées étaient bloqués, à l'instar des établissements parisiens Racine, Montaigne, Voltaire ou Hélène Boucher. Le ministère de l'Education fait état d'un taux de grévistes de 5,67% (22,94% dans les lycées professionnels).

A Marseille, quelques centaines de personnes rassemblées sur la Canebière, ont affiché des pancartes de "soutien aux grévistes des raffineries", mais les protestations visaient surtout la réforme des lycées professionnels voulue par le gouvernement. A Strasbourg, quelques centaines de personnes avaient répondu à l'appel à manifester, dont l'ex-candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot, qui a pointé des demandes "totalement légitimes" face à "une explosion des prix de l'énergie, de l'alimentation".

Dans les transports, la circulation des trains régionaux était perturbée, ainsi que sur les réseaux d'Ile-de-France opérés par la SNCF. Côté RATP, le trafic des bus et de certaines lignes RER était également dégradé, tandis que le trafic du métro est quasi normal. Mardi matin, sur le quai RER D à la gare de Lyon à Paris, les passagers se montraient résignés en habitués des perturbations qui touchent souvent cette ligne, grève ou pas. Leonore Lopez, arrivée de Melun, rapportait avoir "eu plus d'une heure de retard. Donc ça a été galère".

Mais "globalement ça a été calme", selon un agent d'encadrement. A Toulouse-Matabiau ou à Lyon, des usagers avaient anticipé et certains ont fait leur trajet sans problème. Interrogé sur une éventuelle poursuite de la grève à la SNCF, à l'approche des vacances vendredi, le dirigeant de la CGT Philippe Martinez a déclaré sur RTL: "Ce sont les salariés en grève qui décideront. Comme chez TotalEnergies". Les cheminots "sont déterminés", a affirmé sur Twitter le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Laurent Brun, pour qui la "tendance" est à la poursuite du mouvement. Côté RATP, le mouvement ne devrait pas être reconduit mercredi, assure Bertrand Hammache (CGT).

11h46: Le taux de grévistes dans l'Education nationale est de 5,67%, annonce le ministère

11h32: Dans plusieurs villes de France, des lycéens ont mis en place des blocus devant les lycées

11h13: A Paris, la manifestation s'élancera à 14H00 de la place d'Italie. Le cortège des lycées professionnels défilera du métro Saint-François-Xavier à Sèvres-Babylone. Le chef de file de LFI, Jean-Luc Mélenchon, est attendu à l'assemblée des cheminots à 11H00 à Gare de Lyon, 48 heures après la "Marche pour la vie chère" organisée par les partis de gauche dimanche à Paris.

La police anticipe respectivement 15.000 et 2.000 personnes pour les deux manifestations parisiennes, et les autorités s’attendent à voir les "ultrajaunes" et "l'ultragauche" essayer de constituer un cortège devant le carré syndical.

La précédente journée de mobilisation interprofessionnelle, le 29 septembre, avait rassemblé 118.500 personnes dont 13.500 à Paris selon la police (250.000 et 40.000 selon les organisateurs). Outre l'"augmentation des salaires", les participants défileront contre les réquisitions de grévistes mises en oeuvre par le gouvernement pour faciliter la distribution de carburant. C'est notamment ce qui convaincu Force ouvrière de se joindre au mouvement.

10h34: La circulation des trains régionaux est perturbée, avec un TER et un train Intercités sur deux en moyenne, ainsi que sur les réseaux d'Ile-de-France opérés par la SNCF. Du côté de la RATP, le trafic des bus est également dégradé avec deux bus sur trois en moyenne, tandis que le trafic du métro est quasi normal.

Trois RER sur quatre fonctionnent sur les portions des lignes A et B opérées par la RATP. Dans l'industrie pétrolière d'où est parti le conflit fin septembre, la grève devait se poursuivre mardi chez TotalEnergies, dans les équipes de raffinage et/ou de dépôt de carburants.

La centrale à charbon de Cordemais (Loire-Atlantique) est aussi en grève mardi, Gwénaël Plagne, délégué syndical CGT d'EDF pointant une perte de pouvoir d'achat de "quasiment 15%" sur les dix dernières années. Près de 150 points de rassemblement sont prévus en France, selon la CGT, qui organise cette journée avec les syndicats FO, Solidaires et FSU et les organisations de jeunesse Fidl, MNL, Unef et la Vie lycéenne. Premier syndicat de France, la CFDT a en revanche décidé de rester à distance du mouvement, ne croyant pas en l'efficacité des manifestations interprofessionnelles pour obtenir des augmentations salariales dans les entreprises.

09h34: Le point sur la situation ce matin

Après plusieurs semaines de grève dans les raffineries et à quelques jours d'une première vague de départs en vacances, les salariés du public et du privé sont appelés mardi à cesser le travail et à manifester, pour une hausse des salaires et contre les réquisitions de grévistes.

De nombreux secteurs ont déposé des appels: fonction publique, énergie, transports publics, routiers, agroalimentaire, commerce etc. Des syndicats des lycées professionnels vont également manifester, pour protester contre la réforme de cette voie voulue par le gouvernement. Sur le quai RER D à la gare de Lyon à Paris, à 7H00, les passagers se montraient résignés en habitués des perturbations qui touchent souvent cette ligne, grève ou pas.

Des rames bondées et embuées déversaient toutes les 15-20m minutes des foules de passagers soulagés de respirer un air plus frais après un trajet écrasés les uns contre les autres. "J'en ai pour 2 à 3 heures, contre 1H30 normalement, puisque le RER D ne continue pas après Châtelet", soupire Yera Diallo, qui relie Rambouillet à Melun.

"Et ce soir, je n'ai aucune idée de comment ça va se passer". Interrogé sur une éventuelle poursuite de la grève à la SNCF, à l'approche des vacances, le dirigeant de la CGT Philippe Martinez a déclaré sur RTL mardi matin: "Ce sont les salariés en grève qui décideront. Comme chez TotalEnergies". La CGT, en pointe dans le mouvement chez TotalEnergies, réclame une hausse de 10% des salaires (7% pour l'inflation et 3% pour le partage des richesses) "dans un groupe qui n'est pas en difficulté, loin de là".

Des secteurs pourraient s'acheminer vers des grèves reconductibles, comme les cheminots qui entendent profiter de la fenêtre ouverte jusqu'aux vacances vendredi soir, pour négocier des hausses de salaires.

08h51 : Cette mobilisation des salariés aujourd'hui ne semble pas recueillir le soutien des Français, selon un nouveau sondage "Opinion en direct" réalisé par l'institut Elabe pour BFMTV et diffusé ce mardi. 49% des Français désapprouvent ce mouvement contre 39% qui le soutiennent. Concernant la grève dans les raffineries, 48% des Français se déclarent hostiles ou en opposition au mouvement des salariés de Total, une hausse de 8% en près d'une semaine.

08h42: A la SNCF, l’appel à la mobilisation est «déjà fortement suivi», selon Erik Meyer, secrétaire fédéral SUD-Rail, interrogé sur Franceinfo ce matin. «On compte plus d’un conducteur de train sur deux en grève aujourd’hui, à peu près la même chose en contrôleurs, environ 30% des agents de la production, de la maintenance au niveau national qui sont aujourd’hui en grève», détaille-t-il. Sur la question d’une éventuelle reconduction de la grève à la SNCF, Erik Meyer a répondu plutôt par l’affirmative. «La colère est grande chez les cheminots, après un été difficile. C’est eux qui décideront de savoir s’ils reconduisent. On aura très certainement dans beaucoup d’endroits du territoire des reconductions, a minima pour demain», a-t-il affirmé.

06h35 : Les prévisions pour ce matin -Le trafic sera légèrement perturbé demain sur les TGV et l'Eurostar , 1 train sur 2 en moyenne pour les trains intercités, tout comme les TER. Quant au trafic sur le réseau Transilien en Ile-de-France il sera perturbé.

En région parisienne, le trafic sera normal sur certaines lignes (K, T11, T13) mais fortement perturbé sur d'autres (1 train sur 3 pour le RER D et les lignes J et L du Transilien).

La SNCF prévoit de ne faire circuler qu'un train sur deux sur les lignes B et C du RER, H, N et R du Transilien, et trois sur quatre sur le RER A et la ligne P. Trois trains sur cinq fonctionneront sur le RER E, deux sur trois pour la ligne U, tandis qu'il y aura un tram toutes les 15 minutes sur la ligne T4.

La RATP prévoit un "trafic normal ou quasi normal" sur les lignes de métro. Des perturbations sont attendues sur les parties des lignes de RER A et B gérées par la RATP.

 

.

Ça peut vous interesser

Ailleurs sur le web

Vos réactions

Portrait de KERCLAUDE
19/octobre/2022 - 07h32

La C G T dans toute sa splendeur .... le bordel dans l rue. 

Portrait de MS54840
18/octobre/2022 - 09h07

chez moi pas de problème de carburant et pas de queue à la station-service ! tranquille pépère et aucune grève dans les rues, libre de rouler et de circuler. Paris n'est pas la France des petites villes ou villages abandonnée de l'Etat, au moins on peut rouler sans bouchons.