
17h52: Le directeur de la Prison de Fresnes a pris la parole pour la première fois rapportent nos confrères de France Info. Il affirme : "Je pense qu'il faut ramener les choses à leur juste valeur, même si je comprends l'émoi que ça peut peut générer au niveau de l'opinion. Mais Fresnes, ce n'est pas ça", se défend Jimmy Delliste, tout en restant convaincu que cette journée "avait énormément de sens". "La genèse du projet, c'était que la prison fasse passer un message auprès des jeunes du quartier".
"Pour moi, c'était une opération de prévention à laquelle il me semblait utile d'associer les personnes détenues. Il y avait vraiment une satisfaction générale." "'Kohlantess' a peut-être été une autorisation malheureuse, mais cette journée est à souligner en termes de cohésion entre les jeunes du quartier, les personnes incarcérées et les surveillants."
07h11: C'est un rapport de neuf pages quia été réalisé à la demande du Ministère de la Justice et dont le contenu a été révélé hier soir, après le scandale qui a suivi l'affaire Koh Lanta à la prison de Fresnes Il pointe au premier chef des responsabilités, celle du directeur de la prison de Fresnes. Il a validé le projet "dès la fin du mois de juin 2022", précise le rapport. Un directeur qui reconnait même reconnaît une erreur d'appréciation, alors qu'il apparaît dans la vidéo pour se féliciter de cette opération.
Par ailleurs, le directeur interrégional, son supérieur hiérarchique direct, a eu connaissance trop tard de l'existence de l'événement, dit-il, le 21 juillet.
Selon le rapport, il avait fait part de sa désapprobation quatre jours plus tard, mais compte tenu de l'organisation déjà engagée, l'événement n'avait pas pu être annulé. Ni la chancellerie, encore moins le cabinet du ministre, n'était au courant de ce concours sportif, selon ce rapport, en tout cas pas dans les détails, notamment s'agissant de l'épreuve de karting et du bassin d'eau.
"Le coût de l'événement a été intégralement pris en charge par l'association Unitess", responsable de l'organisation. Ainsi, "l'administration pénitentiaire n'a pas financé le projet", assure le rapport. En revanche, "l'établissement a simplement financé les prix remis aux termes des épreuves consistant en des dons modiques au profit des associations sélectionnées par les équipes". Au total, 2.700 euros ont été engagés.
"L'ensemble des détenus sélectionnés (...) ayant fait l'objet d'une évaluation par les équipes correspond à un mode opératoire tout à fait classique s'agissant d'une activité socio-culturelle ou sportive organisée en détention."
Le rapport d'enquête préconise, à travers une note, de clarifier le circuit de validation au sein du ministère. Les projets de réinsertion en prison devront désormais être soumis à la validation de l'administration pénitentiaire.
Vos réactions
La première ministre: Silencieuse
Le ministre de la justice: J’étais pas au courant
Le directeur: Wallah c’étai pour rigolé fréro
Les délinquants: Stylé la zonzon sisi
France 2022
Elle est belle la France! Certains a travers le monde doivent bien se foutre de nous encore...
Après tout on a le pays qu'on mérite
Tous ces incapables de Ministres dehors, ce n'est pas au Directeur de porter le chapeau.....
Ils veulent le poste mais pas les inconvénients. Lorsque l’on est le patron on doit tout assumer même les fautes de ses collaborateurs. Mais ils ont tous perdu leur dignité et renvoi la balle au 1er fusible
Ils peuvent raconter ce qu'ils veulent les Français ne sont pas des IDIOTS !!!!!!
On peut se le demander ??? Ils viennent de redonner 5 ans à ce comédien.
Un ministre qui n'est au courant de rien (de ce qui se passe dans son ministère). Un directeur qui fait tout ce qu'il veut, surtout tout et n'importe quoi. cela s'appelle "laxisme".
Il serait étonnant que le rapport lui soit défavorable !!!
dupond, comme d'habitude et en bon avocat (et mauvais ministre) joue sur les mots lorsqu'il dit que lui et son Cabinet n'étaient pas au courant. C'est faux en partie, car ce même Cabinet a validé l'organisation de ces réjouissances, sans savoir qu'il y aurait un circuit de karts et une piscine. On en est là au niveau de la nuance, ce qui permet de rejeter l'entière responsabilité de ce scandale sur quelqu'un d'autre, en l'occurrence le directeur de la prison, et d'éviter ainsi tout regret ou excuse à formuler. Manque de courage criant, comme d'habitude, du monde politique.
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