20/07/2022 08:31

La France comptait 127.000 infirmières de moins qu'annoncé début 2021, une "forte révision" due à une mauvaise prise en compte des départs en retraite jusqu'à cette date

La France comptait 127 000 infirmières de moins qu'annoncé début 2021, une "forte révision" due à une mauvaise prise en compte des départs en retraite jusqu'à cette date, a indiqué le ministère de la Santé.

Les listes n'étaient pas à jour. Pire, leur "qualité s'est nettement dégradée au cours des dix dernières années", entrainant "une surestimation des effectifs en activité", relève la direction des statistiques (Drees) dans un communiqué. En cause : le répertoire "Adeli" (pour automatisation de listes), sur lequel les infirmières étaient tenues de s'enregistrer jusqu'à l'an dernier, mais où "les cessations d'activité s'avèrent largement sous-déclarées".

La Drees a donc fait le choix de ne prendre en compte que les soignantes n'ayant pas atteint l'âge légal de départ en retraite, donc "de moins de 62 ans". Cette restriction "conduit à réviser fortement à la baisse les effectifs totaux": au lieu des 764 000 infirmières annoncées au 1er janvier 2021, on en dénombre désormais 637.000, soit 17% de moins.

Leur recensement passant désormais par un autre répertoire (appelé RPPS), les chiffres de cette année n'ont pas été publiés, dans l'attente de "travaux de redressement statistique spécifiques" - qui concernent également les kinés et les podologues.

D'autres professions paramédicales, toujours enregistrées via Adeli, disposent en revanche de données arrêtées début 2022, mais avec la même réserve liée aux retraités. Ainsi, le nombre de manipulateurs radio passe de 40 700 à 31 300 en se limitant aux soignants de moins de 62 ans, soit une réduction de 23%.

Pour les spécialités de la rééducation (diététiciens, ergothérapeutes, orthophonistes, orthoptistes, psychomotriciens), les effectifs sont de la même manière réduits de 11%, de 83 000 à un peu plus de 73 000 soignants.

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Vos réactions

Portrait de kennynos
20/juillet/2022 - 12h18
Julien Ampiot a écrit :

Heureusement que les gens comme vous ne sont qu'une infime minorité en France, sinon les morts seraient beaucoup plus nombreux et on en serait surement à notre 12ème confinement. Il y a un coté rassurant de constater que la majorité du corps médical et des Français dans leur globalité sont censés.

 

Ils ont surtout voulu garder leur boulot et pouvoir vivre normalement

 

la majorité des gens qui l'ont fait dans mon entourage, ils ont cédé par la menace. Avant le pass sanitaire, facilement 40% des infirmiers refusaient le vaccin, c'est ça la fameuse conviction des soignants smiley

Portrait de kennynos
20/juillet/2022 - 10h35
Julien Ampiot a écrit :

Il ne tient qu'à eux de se faire vacciner et reprendre le travail. S'ils ne se font pas vacciner c'est qu'ils ne croient pas en la médecine, s'ils ne croient pas en la médecine il est temps pour eux de se réorienter. Sans oublier la mise en danger de leurs collègues et patients qu'ils prendraient sans être vaccinés. 

PS: Heureusement qu'ils sont minoritaires et que donc la majorité du corps médicale est vacciné et fait confiance en la médecine. Cette minorité n'a rien à faire dans ces métiers. Oust. 

 

Si tu pouvais arrêter de répéter ta soupe à chaque fois.

On va te le répéter combien de fois? le vacci n'empêche PAS la transmission. Donc plein d'infirmiers vaccinés et malades vont surement bosser chaque jour, ils veulent quand même contaminer leur patient, mais là ça ne te pose pas de problème smiley

 

Et on en a déja parlé mais être dans un boulot scientifique ne t'oblige pas à croire à TOUTE la science dans son intégralité, ça n'est en rien une religion, ta vision de la science c'est limite une secte à ce niveau. Quand on voit plein de médicaments utilisés pendant des années qui se sont avérés de véritables bombes à retardement (exemple: médiator), tu vois bien que la science n'est pas sans faille.

 

c'est justement le principe de la science de toujours tout remettre en question et d'avoir un débat permanent pour la mettre à jour.

 

Ils sont vaccinés avec des vaccins qui ont du recul, qui ont prouvé leur efficacité et contre de réels maladies mortelles, ils ne sont pas antivax, ils sont juste précautionneux vis à vis de leur propre santé.