25/07/2022 08:02

Environ 37% des salariés qui occupent des postes non télétravaillables, envisagent de le quitter leur emploi dans les six mois, selon une étude réalisée en Europe

Environ 37% des salariés qui occupent des postes non télétravaillables, 34% en France, envisagent de le quitter dans les six mois, notamment en raison du manque de perspective d'évolution, selon une étude conduite par le cabinet BCG dans sept pays. Dans le détail, ce sont les Japonais (42%) et les Britanniques (41%) les moins attachés à leur emploi, suivis des Australiens (36%), des Indiens et des Français (34%), des Américains et des Allemands (33%), précise le rapport

«Pourquoi les travailleurs sans bureau partent, comment les faire revenir» réalisé à partir d'un échantillon représentatif de plus de 7000 personnes.

Dans ces sept pays, ces métiers représentent 75 à 80% de la masse salariale, assure BCG. Selon les auteurs des travaux, les secteurs distribution/consommation (41%) et production industrielle (36%) sont les plus menacés par ce nouveau phénomène de «grande démission» qui guette.

Aucun secteur ne semble cependant épargné. Du point de vue générationnel, les 18-24 ans (48%) ont deux fois plus de chance de claquer la porte que les 58-65 ans. Les raisons qui poussent les salariés à quitter leur emploi sont, dans cet ordre: le manque de perspective d'évolution (41%), le salaire (30%), le manque de flexibilité (28%), l'équilibre avec la vie personnelle (22%) et l'épanouissement professionnel (15%).

Si l'avancement ressort massivement dans la plupart des pays, le classement fait ressortir des différences sur les autres critères. En France, le salaire (22%) est ainsi derrière l'équilibre de vie (23%) tandis que le manque de reconnaissance (15%) se fait sentir.

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