08/07/2022 17:39

Japon - Meurtre de l'ancien Premier Ministre : Le tireur est un Japonais de 41 ans ayant par le passé appartenu à la Force maritime d'autodéfense japonaise, la marine nippone

16h36: L'auteur présumé des coups de feu a été aussitôt désarmé et arrêté. Selon plusieurs médias locaux, il a appartenu à la Force maritime d'autodéfense japonaise, la marine nippone. Des images de la NHK ont montré des policiers portant des équipements de protection pénétrer vendredi après-midi dans un bâtiment identifié par la chaîne de télévision comme le domicile du suspect à Nara. Sur des images de la NHK montrant le moment de l'attaque, on voit Abe debout sur un podium, puis une forte détonation retentit et de la fumée qui se dégage.

Les spectateurs surpris par la détonation se baissent et plusieurs personnes en plaquent une autre à terre. Abe "prononçait un discours et un homme est arrivé par derrière", a déclaré à NHK une jeune femme présente sur les lieux. "Le premier tir a fait le bruit d'un jouet. [Abe] n'est pas tombé et il y a eu une grosse détonation.

Le deuxième tir était plus visible, on pouvait voir l'étincelle et de la fumée", a-t-elle ajouté.

Après le deuxième tir, des gens ont entouré Abe tombé à terre "et lui ont fait un massage cardiaque", a-t-elle encore témoigné. Des responsables locaux du PLD ont précisé n'avoir reçu aucune menace avant l'attaque et que cette prise de parole de M. Abe avait été annoncée publiquement.

12h34: Le point sur ce que l'on sait à la mi-journée

L'ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe est décédé vendredi à l'hôpital des suites de l'attaque par balles dont il a été victime en plein meeting électoral à Nara (ouest), suscitant une vive émotion au Japon et à l'étranger. "Shinzo Abe a été transporté (à l'hôpital) à 12H20. Il était en état d'arrêt cardio-respiratoire à son arrivée. (Les médecins ont) tenté de le réanimer. Cependant, il est malheureusement décédé à 17H03" (08H03 GMT), a déclaré Hidetada Fukushima, professeur de médecine d'urgence à l'hôpital de l'université médicale de Nara, situé dans la ville voisine de Kashihara.
"C'est un acte barbare en pleine campagne électorale, qui est la base de la démocratie, et c'est absolument impardonnable", avait dénoncé le Premier ministre japonais Fumio Kishida lors d'un point presse, avant que le décès de M. Abe ne soit confirmé. Visiblement très ému, M. Kishida avait dit "prier" pour la survie de M. Abe, son ancien mentor politique dont il a été ministre des Affaires étrangères de 2012 à 2017. Selon le docteur Fukushima, M. Abe est arrivé à l'hôpital en "arrêt cardio-respiratoire" - un terme utilisé au Japon indiquant l'absence de signe de vie, et précédant généralement un certificat de décès officiel.

L'ancien chef de l'exécutif prononçait un discours en fin de matinée près d'une gare à Nara lors d'un rassemblement de campagne électorale en vue des élections sénatoriales de dimanche, lorsque des coups de feu ont été entendus, selon la chaîne nationale NHK et l'agence de presse Kyodo.
Un homme d'une quarantaine d'années a été aussitôt désarmé et arrêté. Selon plusieurs médias locaux, le suspect serait un Japonais de 41 ans ayant par le passé appartenu à la Force maritime d'autodéfense japonaise, la marine nippone. Des images de la NHK ont montré des policiers portant des équipements de protection pénétrer vendredi après-midi dans un bâtiment identifié par la chaîne de télévision comme le domicile du suspect à Nara.
Sur des images de la NHK montrant le moment de l'attaque, on voit M. Abe debout sur un podium, puis une forte détonation retentit et de la fumée qui se dégage. Les spectateurs surpris par la détonation se baissent et plusieurs personnes en plaquent une autre à terre.
M. Abe "prononçait un discours et un homme est arrivé par derrière", a déclaré à NHK une jeune femme présente sur les lieux.
"Le premier tir a fait le bruit d'un jouet. Il (M. Abe) n'est pas tombé et il y a eu une grosse détonation. Le deuxième tir était plus visible, on pouvait voir l'étincelle et de la fumée", a-t-elle ajouté. Après le deuxième tir, des gens ont entouré M. Abe tombé à terre "et lui ont fait un massage cardiaque", a-t-elle encore témoigné. Des responsables locaux du PLD ont précisé n'avoir reçu aucune menace avant l'attaque et que cette prise de parole de M. Abe avait été annoncée publiquement.

12h30: "Au nom du peuple français, j’adresse mes condoléances aux autorités et au peuple japonais après l’assassinat de Shinzo Abe. Le Japon perd un grand Premier ministre, qui dédia sa vie à son pays et œuvra à l’équilibre du monde", vient de tweeter le Président français Emmanuel Macron

10h52:  L'ex-Premier ministre japonais Shinzo Abe est décédé vendredi de ses blessures, quelques heures après avoir été attaqué par balles lors d'une attaque lors d'un meeting électoral à Nara (ouest), ont annoncé les médias locaux NHK et Jiji. "D'après un haut responsable du PLD, (le Parti libéral-démocrate au pouvoir au Japon, NDLR), l'ancien Premier ministre Abe est mort à l'hôpital" du département de Nara où il avait été transféré après l'attaque", a déclaré la NHK. Shinzo Abe avait 67 ans.

10h30: La police japonaise a pénétré vendredi dans le domicile du suspect de l'attaque à l'arme à feu perpétrée quelques heures plus tôt contre l'ancien Premier ministre nippon Shinzo Abe à Nara (ouest), selon des images de la télévision publique NHK. Les images montraient plusieurs officiers de police portant des vêtements de protection, des casques et des boucliers entrer à l'intérieur d'un bâtiment identifié par la NHK comme le domicile de l'homme arrêté pour tentative de meurtre aussitôt après l'attaque.

10h10: Le point sur ce que l'on sait ce matin

L'ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe a été très grièvement blessé par balles vendredi en plein meeting électoral à Nara (ouest), une attaque qui a suscité une vive émotion chez les dirigeants internationaux. "J'ai appris qu'il se trouvait dans un état très grave (...). C'est un acte barbare en pleine campagne électorale, qui est la base de la démocratie, et c'est absolument impardonnable", a dénoncé le Premier ministre japonais Fumio Kishida lors d'une conférence de presse en début d'après-midi.

Visiblement très ému, M. Kishida a dit "prier" pour la survie de M. Abe, son ancien mentor politique et dont il avait été ministre des Affaires étrangères de 2012 à 2017. Selon la chaîne de télévision publique NHK, M. Abe a été emmené à l'hôpital et semblait être en arrêt cardio-respiratoire - un terme utilisé au Japon indiquant l'absence de signe de vie, et précédant généralement un certificat de décès officiel.

L'ancien chef de l'exécutif, âgé de 67 ans, prononçait un discours en fin de matinée près d'une gare à Nara lors d'un rassemblement de campagne électorale en vue des élections sénatoriales de dimanche, lorsque des coups de feu ont été entendus, ont indiqué la chaîne nationale NHK et l'agence de presse Kyodo. Un homme d'une quarantaine d'années a été désarmé et arrêté pour tentative de meurtre, selon la NHK, citant des sources policières.

Selon plusieurs médias locaux, le suspect serait un Japonais de 41 ans ayant par le passé appartenu à la Force maritime d'autodéfense japonaise, la marine nippone. Sur des images de la NHK montrant le moment de l'attaque, on voit M. Abe debout sur un podium, puis une forte détonation retentit et de la fumée se dégage. Tandis que les spectateurs surpris par la détonation se baissent, plusieurs personnes en plaquent une autre à terre. M. Abe "prononçait un discours et un homme est arrivé par derrière", a déclaré à NHK une jeune femme présente sur les lieux.

"Le premier tir a fait le bruit d'un jouet. Il n'est pas tombé et il y a eu une grosse détonation. Le deuxième tir était plus visible, on pouvait voir l'étincelle et de la fumée", a-t-elle ajouté. "Après le deuxième tir, des gens l'ont entouré et lui ont fait un massage cardiaque", a-t-elle encore témoigné. M. Abe s'est effondré et saignait du cou, a déclaré une source du Parti libéral-démocrate (PLD, droite nationaliste au pouvoir) à l'agence de presse Jiji. Des responsables locaux du PLD ont précisé n'avoir reçu aucune menace avant l'attaque et que cette prise de parole de M. Abe avait été annoncée publiquement.

09h34: "Profondément choqué par l’attaque odieuse dont Shinzo Abe a été victime. Pensées à la famille et aux proches d’un grand Premier ministre. La France se tient aux côtés du peuple japonais", a réagi le Président français Emmanuel Macron sur Twttier

09h32: Le président du Conseil européen Charles Michel s’est dit « choqué et attristé par l’attaque lâche » contre l’ex-Premier ministre japonais Shinzo Abe, qu’il a décrit comme un « véritable ami, farouche défenseur de l’ordre multilatéral et des valeurs démocratiques ». « L’UE est aux côtés du peuple du Japon et (du Premier ministre) Fumio Kishida en ces temps difficiles. Mes profondes sympathies à sa famille », a écrit M. Michel sur Twitter. « Cher Shinzo Abe, restez fort ! Nos pensées et nos prières vont à votre famille et au peuple japonais », a de con côté tweeté la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, publiant une photo la représentant devant les drapeaux européen et japonais.

08h51: Sur Twitter, l'Ambassade de France au Japon s'est exprimée. "L’Ambassade de France a appris avec émotion et consternation l’odieuse attaque dont l’ancien Premier Ministre Shinzo Abe a été victime à Nara. En ce moment dramatique, toutes ses pensées vont vers Shinzo Abe, sa famille et ses proches", précise-t-elle sur le réseau social.

08h02: Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a déclaré vendredi que Shinzo Abe, l'un de ses prédécesseurs à ce poste, était dans "un état très grave" après son agression par arme à feu lors d'un rassemblement électoral à Nara (ouest). "C'est un acte barbare en pleine campagne électorale, qui est la base de la démocratie, et c'est absolument impardonnable", a ajouté M. Kishida, disant prier pour la survie de M. Abe, son ancien mentor politique et dont il avait été ministre des Affaires étrangères de 2012 à 2017.

07h50: Les Etats-Unis sont "profondément préoccupés" par l'attaque par balle contre l'ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe, a déclaré le secrétaire d'État américain Antony Blinken. "C'est un moment très, très triste", a dit M. Blinken aux journalistes lors d'une réunion du G20 à Bali, affirmant que les États-Unis étaient "profondément tristes et profondément préoccupés".

"Nous ne connaissons pas son état de santé", a ajouté M. Blinken. "Nos pensées, nos prières sont avec lui, avec sa famille, avec le peuple japonais". M. Blinken s'exprimait au début d'une réunion avec la ministre indonésien des Affaires étrangères, Retno Marsudi, qui préside les discussions du G20. Cette dernière a souhaité "transmettre nos plus profondes condoléances et nos prières pour le prompt rétablissement de l'ancien Premier ministre".

07h30: Plusieurs médias ont rapporté qu'il semblait s'être fait tirer dessus par derrière, probablement avec un fusil. M. Abe était le Premier ministre japonais à être resté le plus longtemps au pouvoir. Il a été en poste en 2006 pour un an, puis de nouveau de 2012 à 2020, date à laquelle il avait été contraint de démissionner pour des raisons de santé.

"Nous sommes tous tristes et choqués par l'attaque par balle contre l'ancien Premier ministre Abe Shinzo. Abe-san a été un dirigeant exceptionnel du Japon et un allié indéfectible des États-Unis.

Le gouvernement et le peuple américains prient pour le bien-être d'Abe-san, de sa famille et du peuple japonais", a déclaré M. Emanuel dans un communiqué. Le Japon dispose de l'une des législations les plus strictes au monde en matière de contrôle des armes à feu, et le nombre annuel de décès par de telles armes dans ce pays de 125 millions d'habitants est extrêmement faible.

L'obtention d'un permis de port d'arme est un processus long et compliqué, même pour les citoyens japonais, qui doivent d'abord obtenir une recommandation d'une association de tir, puis se soumettre à de stricts contrôles de police.

lors d’un discours en public un homme a tiré en pleine poitrine sur l'ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe.

06h36: Des coups de feu ont été tirés cette nuit sur l'ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe lors d'un rassemblement électoral à Nara (ouest), a confirmé le gouvernement nippon, et il ne présentait aucun signe de vie selon les médias locaux. "On a tiré sur l'ancien Premier ministre vers 11H30 (02H30 GMT) à Nara.

Un homme suspecté d'être le tireur a été interpellé. L'état de santé de M. Abe est actuellement inconnu", a déclaré le secrétaire général du gouvernement Hirokazu Matsuno à la presse. Citant des sources policières, la chaîne de télévision publique NHK avait déclaré plus tôt qu'un homme d'une quarantaine d'années avait été arrêté pour tentative de meurtre et qu'une arme à feu lui avait été confisquée.

L'ancien chef de l'exécutif âgé de 67 ans prononçait un discours lors d'un rassemblement de campagne en vue des élections sénatoriales de dimanche, lorsque des coups de feu ont été entendus, ont indiqué la chaîne nationale NHK et l'agence de presse Kyodo. "Il prononçait un discours et un homme est arrivé par derrière", a déclaré à NHK une jeune femme présente sur les lieux.

"Le premier tir a fait le bruit d'un jouet. Il n'est pas tombé et il y a eu une grosse détonation. Le deuxième tir était plus visible, on pouvait voir l'étincelle et de la fumée", a-t-elle ajouté.

"Après le deuxième tir, des gens l'ont entouré et lui ont fait un massage cardiaque", a-t-elle encore témoigné. M. Abe s'est effondré et saignait du cou, a déclaré une source du Parti libéral-démocrate (PLD) au pouvoir à l'agence de presse Jiji. Contactés par l'AFP, ni le PLD ni la police locale n'étaient en mesure de confirmer ces informations dans l'immédiat. NHK et Kyodo ont toutes deux rapporté que M. Abe a été emmené à l'hôpital et semblait être en arrêt cardio-respiratoire - un terme utilisé au Japon indiquant l'absence de signe de vie, et précédant généralement un certificat de décès officiel.

 

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Vos réactions

Portrait de Amandecroquante
8/juillet/2022 - 08h51
Nobody21 a écrit :

Ce monde devient de plus en plus violent (même si la violence a toujours fait parti de l'humanité). Si les opinions politiques d'une personne ne sont point appréciées de l'autre, alors on te tue soit avec des mots, soit à balles réelles! 

C’est exactement ce que je reproche au camp du bien.

en ayant des revendications hystériques, en voulant interdire le discours des autres… il ne reste plus que la violence pour communiquer (même si la on ne sait rien, mais par rapport à la période actuelle)