05/07/2022 14:01

Les recherches de personnes disparues dimanche dans l’effondrement d’une partie du glacier de la Marmolada, le plus grand des Alpes italiennes, ont repris ce matin avec le renfort de drones et d’hélicoptères

Les recherches de personnes disparues dimanche dans l’effondrement d’une partie du glacier de la Marmolada, le plus grand des Alpes italiennes, ont repris mardi matin avec le renfort de drones et d’hélicoptères, même si les chances de trouver des survivants sont minimes.

La catastrophe a fait au moins sept morts et huit blessés, et une douzaine de personnes sont également portées disparues par leurs proches, mais leur présence sur place au moment où le glacier a rompu n’est pas confirmée à ce stade. Parmi les blessés, deux Allemands, un homme de 67 ans et une femme de 58 ans, se trouvent toujours dans un état grave.

Les secouristes ont déployé des drones équipés de caméras thermiques, espérant localiser d’éventuels survivants dans la masse de glace et de roches éboulées, a précisé lundi à l’AFP Giovanni Bernard, maire de la localité de Canazei, où est basée l’unité de crise coordonnant les recherches.

Mardi, seuls des survols en drones et hélicoptères de la zone sinistrée sont prévus en raison des risques de nouveaux effondrements du glacier. Aucun secouriste ne s’y rendra donc à pied. « Le danger est que d’autres séracs (blocs) de glace puissent se détacher. Toute la zone continue à être interdite d’accès », a expliqué l’unité de crise de Canazei, citée par le quotidien Il Corriere della Sera. « En cas de repérage d’objets, on procèdera à des relevés photographiques et éventuellement ensuite à un prélèvement rapide ».

Les chances de retrouver des survivants « sont presque nulles », a prévenu le responsable des services de secours en haute montagne de la région, Giorgio Gajer, cité par l’agence AGI. La catastrophe, survenue au lendemain d’un record de température de 10°C au sommet du glacier, en pleine vague de chaleur précoce sur la péninsule italienne, est « sans aucun doute » liée à « la dégradation de l’environnement et de la situation climatique », a déclaré lundi sur place le Premier ministre Mario Draghi, qui a exprimé son « soutien » aux familles des victimes.

Seules trois des sept victimes ont été identifiées, mais leur nationalité n’a pas été dévoilée par les autorités. Le glacier s’est effondré près du lieu-dit Punta Rocca, le long de l’itinéraire normalement emprunté pour atteindre son sommet.

 

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