france inter Hier soir, en prime-time, Jean-Marc Morandini présentait sur NRJ12 le dernier prime en direct de "Crimes et faits divers" pour faire le bilan de la saison. Au cours de l'émission, le journaliste a reçu Véronique Monguillot, la veuve du chauffeur de bus tué le 5 juillet 2020 à Bayonne. Les deux hommes accusés de l’avoir agressé et tué ne doivent pas comparaître devant un jury d’assises mais une « cour criminelle » composée de magistrats, a estimé le juge d’instruction, une décision contre laquelle le parquet a immédiatement fait appel.
"Depuis deux ans, c'est la survie. On essaye d'avancer parce qu'il faut qu'on avance. Mes filles ont besoin de moi, j'ai besoin d'elles. Le vide, l'absence, le manque... Ma maison ne ressemble plus à rien", a-t-elle débuté avec émotion.
Et d'ajouter : "Pendant l'instruction, on a suivi le dossier. Madame la juge a fait tout ce qu'il fallait. On avait confiance. Il y a trois semaines, on a pris une gifle monumentale. Jamais on aurait cru que ça soit requalifié (...) Cette requalification est incohérente, absurde".
"Pendant tout le temps de l'instruction, j'ai cru en la justice ; je n'y ai plus cru quand ça a été requalifié. Je veux avoir un brin d'espoir avec l'appel du parquet. Je veux y croire. C'est tout", a-t-elle conclu en larmes.
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