police Hier soir, France 2 a diffusé le complément d'enquête sur Patrick Poivre d'Arvor intitulé : "PPDA : la chute d'un intouchable." Dans cette enquête, Catherine Lambret, Directrice des études de l'Institut Pratique du Journaliste entre 1982 et 2002 a expliqué avoir échangé régulièrement avec des journalistes de TF1 ou d'Antenne 2 au début des années 1980. Et elle rapporte ce que lui auraient dit ces professionnels qui travaillaient avec le journaliste vedette :
"Ils me conseillaient de ne jamais envoyé de filles là où PPDA pouvait être. Je n'envoyais que des garçons. C'était sa réputation, il attaquait les filles. Pendant dix ans, je n'ai jamais envoyé une fille en stage à TF1. L'ensemble des journalistes de la rédaction à l'époque le disaient, qu'il ne fallait pas rester en fin de journée, être la dernière à partir parce que PPDA risquait de se jeter sur vous."
Le journaliste qui interroge Catherine Lambret lui indique alors que ses accusations sont graves, mais la directrice confirme ses propos. jeanmarcmorandini.com vous propose de regarder cet extrait.
Vos réactions
En fait c'est horrible comme histoire. Ils savaient tous. Et personne n'a rien dit. C'est une énorme complicité de crime, non dénonciation d'abus...
Ils devraient en fait tous être punis à différentes échelles.
Vu qu’ils savaient tous ce qui se passait (ça reste une PME, une chaîne de TV…), ça serait étonnant que certains parlent aujourd’hui.
Il s'agit de faits prescrits depuis longtemps. La justice ne peut rien faire. Prenez vous en plutôt à tous ceux qui savaient durant toutes ces années et qui ont laissé faire sans rien dire.
Je ne crois pas que cela soit prescrit. La prescription est de 30 ans maintenant. par rapport à la dernière plaignante, ça fait 27 ans (1995). En revanche, en l’absence de mains courantes à l’époque, d’examens médicaux juste après les faits etc ces plaintes ont peu de chances d’aboutir. Pour autant, le tribunal médiatique aurait fait son effet.
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