nicolas sarkozy 18h05: Emmanuel Macron a vivement critiqué mardi la campagne électorale de Marine Le Pen car, contrairement à lui, elle ne va "jamais voir les gens qui ne sont pas d'accord" et prononce ses allocutions "dans des hôtels". "Collectivement, on protège quand même beaucoup l’extrême droite", a dénoncé le président candidat en s'adressant à des journalistes sur un trottoir de Mulhouse au cours d'un déplacement en Alsace.
Mme Le Pen et le Rassemblement national, "c’est un village Potemkine permanent: ils ne se déplacent jamais, ils ne vont jamais voir leurs opposants, ils vont en province chez leurs soutiens, ils vont dans des hôtels faire des conférences de presse. Jamais voir les gens qui ne sont pas d’accord avec eux. Jamais", a-t-il déclaré.
M. Macron s'exprimait quelques minutes à peine après la fin d'une conférence de presse tenue par Mme Le Pen à l'hôtel Normandy de Vernon (Eure).
"Je fais du terrain, je ne me déplace pas pour faire une demi-heure de prise de parole dans un hôtel et retour Paris. Et je le fais en ayant la charge de président, je ne suis pas que candidat", a insisté le candidat. "Je vais dans des territoires qui n’ont pas voté pour moi, ayez la même exigence avec tout le monde", a-t-il dit aux journalistes.
Il a, par ailleurs, dénoncé "les carabistouilles de Madame Le Pen", notamment sur ses mesures de pouvoir d'achat et sur les retraites. "Ceux qui mentent sont ceux qui disent qu’on peut faire des cadeaux sans les financer. Et c’est sûr que si on arrive à l’élection présidentielle en disant : 'Je n’ai que du sucré et du miel et voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches. Et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous' pour reprendre les beaux vers" d’un poème de Paul Verlaine, a-t-il ajouté. "Mais c’est un poème, pas la réalité", selon lui.
17h55: Marine Le Pen a indiqué mardi qu'elle ne prendrait pas dans son gouvernement sa nièce Marion Maréchal, soutien d'Eric Zemmour, si elle est élue présidente le 24 avril. "Non, je ne prendrai pas Marion Maréchal dans mon gouvernement", a déclaré la candidate du RN lors d'une conférence de presse à Vernon (Eure), en réponse à une question d'un journaliste.
Dans la matinée, Marine Le Pen a aussi rejeté la possibilité qu'Eric Zemmour, arrivé quatrième au premier tour, fasse partie de son gouvernement : "Il n'en a pas le souhait et je n'en ai pas le souhait non plus".
Lundi, Marion Maréchal avait douté de la capacité de la candidate RN à l'emporter face à Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle si elle ne scelle pas "des alliances" à droite. "Ca ne peut pas passer que par un dialogue avec la gauche populaire souverainiste, ça doit passer aussi par des alliés, et des coalitions et des alliances" à droite, avait-elle développé.
Avant le premier tour de la présidentielle, Marine Le Pen n'avait pas exclu, si elle est élue, la participation à son "gouvernement d'union nationale" de gens venus "de la gauche chevènementiste, c'est-à-dire d'une gauche souverainiste".
"Un fantasme totalement irréalisable" pour Marion Maréchal, qui défend comme Eric Zemmour une politique économique plus libérale que Marine Le Pen et pour qui "ces gens ne viendront jamais". La candidate du RN a redit mardi que "bien entendu il y a des gens qui viennent de la droite et qui viennent de la gauche qui souhaitent gouverner avec moi en cas de victoire".
14h45: Les centristes de l'UDI, soutiens de la candidate LR Valérie Pécresse, ont appelé mardi à voter pour le président-sortant Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle face à Marine Le Pen.
Le bureau national du parti présidé par le député Jean-Christophe Lagarde a adopté cette position à "l'unanimité", selon un communiqué.
L'UDI souhaite "un mandat très différent du premier plutôt que le risque de l’effondrement que porte le programme d’extrême droite".
"Pour la première fois, la candidate d’extrême droite peut gagner", s'alarme le parti centriste.
"Rien dans son programme ne ressemble à nos valeurs ni aux projets que nous portons", a-t-il complété, listant "ses positions sur l’Europe", "sa proximité de toujours avec les régimes autoritaires" ou "ses propositions économiques démagogiques".
"Elle ne dispose d’aucune équipe ayant les compétences et l’expérience pour gouverner, même en s’alliant avec Éric Zemmour", a ajouté le parti.
Il invite Emmanuel Macron à "bien davantage prendre en compte la France qui souffre d’inégalités sociales et (le) manque d’équité territoriale".
L'UDI avait apporté son soutien en janvier à la candidate LR Valérie Pécresse, éliminée dès le premier tour avec 4,78% des suffrages exprimés.
14h44: Marine Le Pen a réagi au soutien de Nicolas Sarkozy à Emmanuel Macron. "J'ai été étonnée qu'il ne le fasse qu'au second tour. Je m'attendais à ce qu'il le fasse au premier comme quoi il a eu un peu d'élégance envers Valérie Pécresse", a-t-elle ironisé.
"Que Nicolas Sarkozy et le Luxembourg appellent à me faire battre je pense que ça peut me faire gagner des voix", a-t-elle dit, ajoutant: "Je vais en faire des affiches, je pense".
12h20: Le maire de Nice Christian Estrosi, ex-membre des Républicains aujourd’hui soutien d’Emmanuel Macron, a appelé mardi à « un gouvernement d’union républicaine » qui intègrerait des représentants des partis ayant « clairement appelé à voter » pour le chef de l’Etat au second tour de la présidentielle.
« Je souhaite que tous ceux qui ont clairement appelé à voter Emmanuel Macron (...) puissent participer à la conduite des affaires de notre pays pendant les cinq prochaines années », a plaidé M. Estrosi dans un entretien à l’AFP, estimant que « le moment est venu de mettre en place un gouvernement d’union républicaine ».
Evoquant les « gouvernements d’ouverture » sous la présidence de Nicolas Sarkozy (droite, 2012-2017), qui avaient intégré des personnalités de gauche comme Frédéric Mitterrand, le fondateur de Médecins sans frontières Bernard Kouchner ou la militante associative Fadela Amara, le maire de Nice a prôné une telle ouverture. Et cela « sans pour autant dévoyer l’esprit du projet porté par notre candidat » Emmanuel Macron, a-t-il averti.
« Quand je dis ne pas dévoyer, je pense à ces marqueurs qui s’ils étaient dénaturés mettraient en danger notre système social, et notamment à la retraite à 65 ans, un marqueur fort et structurant pour l’avenir, qui certes peut être amendé (...) mais dont on sait qu’il est la seule voie qui nous permettra de préserver notre système de retraite par répartition », a précisé l’élu azuréen.
11h10: Mme Pécresse a déclaré dimanche soir qu’elle voterait « en conscience » pour Emmanuel Macron au second tour face à Marine Le Pen, dont « le projet » conduirait selon elle « le pays à la discorde, à l’impuissance et à la faillite ». Arrivé troisième avec 21,95% des voix, le candidat de la gauche radicale, Jean-Luc Mélenchon, dont les électeurs sont courtisés par les deux finalistes, a appelé « à ne pas donner une seule voix » à Mme Le Pen.
Les autres candidats de gauche défaits au premier tour, l’écologiste Yannick Jadot, la socialiste Anne Hidalgo et le communiste Fabien Roussel ont aussi tous appelé à voter contre l’extrême droite. Depuis dimanche, Marine Le Pen n’a reçu le soutien que de son rival d’extrême droite, Eric Zemmour, et du souverainiste Nicolas Dupont-Aignan.
10h26: L’ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin « écartera Marine Le Pen et votera Emmanuel Macron » au second tour de la présidentielle, a-t-il annoncé mardi dans un communiqué à l’AFP. « Au second tour de l’élection à la présidence de la République, le dimanche 24 avril, le pays étant confronté à deux mouvements de rejet, j’écarterai Marine Le Pen et voterai Emmanuel Macron », écrit l’ancien Premier ministre de cohabitation (1997-2002) de Jacques Chirac, qui avait été éliminé face à Jean-Marie Le Pen au premier tour de la présidentielle de 2002.
Lionel Jospin avait apporté le 27 mars son soutien à la candidate socialiste Anne Hidalgo, qui a recueilli 1,75% dimanche au premier tour, le pire score de l’histoire de sa famille politique. Il invoquait alors son voeu « que soient préservées demain les chances d’une renaissance des idées du socialisme démocratique. » Lionel Jospin, âgé de 84 ans, a été entre 1997 et 2002 le Premier ministre de cohabitation de Jacques Chirac, à la tête d’une majorité de gauche « plurielle ». Il a également dirigé le PS pendant le premier mandat présidentiel de François Mitterrand (1981-1988).
Un autre ancien Premier ministre socialiste, Bernard Cazeneuve (2016-2017), appelle lui aussi mardi matin dans un tweet à voter Emmanuel Macron, « parce que l’essentiel est en jeu, l’unité de la France et les valeurs de la République ». Bertand Delanoë, prédécesseur également PS d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris, a lui aussi appelé sur France Inter à voter pour le président sortant. « Je n’idéalise pas Emmanuel Macron même si j’ai de l’estime et de l’amitié pour lui », a-t-il plaidé, estimant par ailleurs que « Mme Le Pen pense tout bas ce qu’Eric Zemmour dit tout haut ». L’ex-président socialiste François Hollande doit également s’exprimer cette semaine en vue du second tour, a indiqué son entourage lundi à l’AFP.
10h02: L’ancien chef de l’Etat Nicolas Sarkozy a annoncé mardi qu’il voterait pour Emmanuel Macron qui est, selon lui « le seul en situation d’agir » et a plaidé pour répondre au rassemblement voulu par le président-candidat. « Je voterai pour Emmanuel Macron », affirme sur Facebook l’ancien chef de l’Etat, qui n’avait pas soutenu au premier tour la candidate LR Valérie Pécresse au grand dam du parti qu’il avait créé.
Nicolas Sarkozy invoque « la fidélité aux valeurs de la droite républicaine » et « la valorisation du travail » par le président sortant. Cette fidélité aux valeurs de droite et « à notre culture de gouvernement » « doit nous conduire à répondre à l’appel au rassemblement d’Emmanuel Macron en vue de l’élection présidentielle », a-t-il encore ajouté.
L’ancien président justifie son soutien par le fait que le président candidat « a l’expérience nécessaire face à une grave crise internationale plus complexe que jamais » et que « son projet économique met la valorisation du travail au centre de toutes ses priorités ».
Enfin « son engagement européen est clair et sans ambiguïté », ajoute-t-il. Soulignant que « l’intérêt de la France doit être notre seul guide », il affirme qu’« on ne se trompe jamais en choisissant la clarté et la constance ». Il affirme également qu’« une nouvelle époque s’annonce », qui « nécessitera des changements profonds ». « Il faudra sortir des habitudes et des réflexes partisans. Le contexte international et la situation financière sont graves et imposeront des décisions difficiles et urgentes. Ils exigeront des choix qui engageront la France pour les cinq années à venir », ajoute l’ancien chef de l’Etat.
.

Vos réactions
« Suivez le Guide. »
Yalllaaaa !
Pas bête, le Parrain de feu LR: il se met le boss du Palais de l'élysée, pour éviter la case prison. Mais comme dans toutes bonnes familles mafieuses, ils aiment se tirer dans les pattes!
Et il a trahit pasqua pour la mairie de neuilly
Il avait même trahi son ami, Jacques Martin, en lui piquant sa femme...
J'ai beaucoup de temps de libre et ça m'amuse de faire râler les nazes de ton espèce
Et je vais rester et continuer à t'étriller... Je suis aussi végétarien et naturalisé français et il me suffit de quelques heures de bourse par semaine et je fais énormément plus de pognon (la plupart du temps) en un mois que toi en un trimestre ! (mais ça reste un jeu pour moi) ... Macron ayant instauré la Flat Tax et supprimé l'ISF, je n'ai conservé que ma villa et vendu mes appartements (pas d'IFI)
Tu sais, la défiscalisation c'est très cool, renseigne toi
Bobonne ne cuisine pas, faut pas déconner, elle ne fait pas le ménage ni la cuisine comme la tienne
Et je me la pette grave mytho en dégustant un pain bagnat boulgour-quinoa-soja-crème d'amandes en regardant la méditerranée du 12 étage de ma tour du 16ème arrondissement de Marseille.
Vous êtes un peu fatigant à utiliser ce mot de "dictature" à tort et à travers.
Vous ne pouvez pas débattre sans vous insulter ou dénigrer ?
Tout ces soutien unanimes pour Macron, ça donne envie de ne pas voter Macron.
Une fois de plus, vous postez des idioties:
vous annoncez sans preuves ni faits avérés que le "président considère son peuple comme un adversaire de type militaire". C'est stupide, sans fondement et sans aucun intérêt
vous annoncez que le président "discrimine les citoyens qui refusent une injection expérimentale"; là encore c'est stupide puisque les vaccins ont été autorisés par les instances médicales de tous les pays d'Europe mais bien sûr vous savez mieux que les plus grands experts médicaux au monde ce qui est bien en termes médicales (là encore vous vous autoproclamez "celui qui détient la vérité"). Je vous rappelerai qu'il y a en France une bonne dizaine de vaccins obligatoires et cela ne dérange personne à part une petite minorité de la population (moins de 5%) et qu'il y a à l'hopital des vaccins supplémentaires obligatoires comme celui de l'Hépatite B sans que cela choque le personnel médical (vacciné à plus de 98%).
Enfin, personne ne disparait subitement ou n'est emprisonné en France pour défendre ses opinions politiques contrairement à ce qui se passe dans les dictatures.
Bref vous êtes un âne qui ne fait que répéter des conneries en boucles. Franchement vous ne rendez vraiment pas service à Marine LE PEN avec ce type de discours caricatural.
Pour ce qui est des vaccins, je nuancerais.
je suis pro vaccin, néanmoins, il y a plus de 5% des gens qui sont anti vaccins, car une partie s'y sont résolus à cause des interdictions. Peut-être que les vaccins étaient la bonne solution, peut-être pas et qu'il fallait mettre l'argent dans un traitement. on ne le saura peut-être jamais.
Mais je peux comprendre que les anti vaccins se soient sentis discriminés, car j'en connais.
Encore une fois, quand un président considère son peuple comme un adversaire de type militaire et discrimine les citoyens qui refusent une injection expérimentale, on peut légitimement parler de dictature hardcore.
Sauf que discrimination et dictature sont 2 mots bien différents.
Négatif certes, mais différents. Ne confondez pas tout. Autant je vous rejoins pour le côté discriminant, autant je suis totalement opposé à vous pour ce qui est de la dictature.
c'est contre productif au vu des commentaires postés sur instagram qui se résume à dire que " non je ne suivrai pas "
Encore une traitrise d'un membre du LR!
Vous auriez pu au minimum choisir madame Pécresse dès le premier tour, enfin nous pouvons constater que la france est au niveau de ses politiciens c'est à dire "le vide sidéral"!!!!
Ce n'est pas comme si c’était la première fois qu'il trahissait. Faut se souvenir que c'est lui, une fois président, qui a fait valider par l’assemblée le traité européen que les Français avaient rejeté par référendum en 2005. Un déni de démocratie.
Encore une traitrise d'un membre du LR!
Vous auriez pu au minimum choisir madame Pécresse dès le premier tour, enfin nous pouvons constater que la france est au niveau de ses politiciens c'est à dire "le vide sidéral"!!!!
L'un porte une perruque et l'autre des talonnettes, ils ne pouvaient que s'entendre.
On vous sent un peu tendus, les partisans de la dictature...
Soyez heureux de ne pas y être, dans une dictature. Sinon vous ne pourriez pas vous exprimer comme vous le faites.
Les mots ont un sens. Le fait de na pas être d'accord avec une personne ne vous autorise pas à les galvauder.
Si ça peut lui éviter un séjour en taule...
Il espère toujours des remises de peines
Je pense même qu'être anti Macron est preuve de lucidité.
C'est aussi preuve d'avoir les pieds sur terre et ne pas se faire avoir deux fois par le même marchand de contrebandes.
Je comprends aussi que l'on soit pro Macron. mais ce n'est pas pour ça que je dirai que ce sont des aigris où autre qualificatif.
Pour Sarkozy, cela a toujours été : « Suivez le Guide ».
ha bin ca alors c'est une surprise
effectivement quel SCOOP alors la moi je suis presque tombé de ma chaise en lisant le titre mdr
En même temps (lol), quel autre choix pour Nicolas Sarkozy.
D'un côté un programme clairement libéral, plutôt orienté a droite économiquement et à gauche sur le sociétal.
De l'autre un programme étatiste, penchant a gauche et promettant de l'argent a tout le monde en mode "demain, nous allons raser gratis". A droite toute sur le sociétal (et encore, en dehors de l'islam on peut dire que Le Pen a sacrément poli son programme).
Le choix de Sarkozy tombe donc sous le sens, n'en déplaise aux aigris pour qui la haine anti Macron est un moteur.
On peut être anti Macron et pas forcément aigri
Le repris de justice qui vote McKinsey-Macron ,quelle surprise ,qui se ressemble s'assemble !
Perso j'en avais même beaucoup mais là...
Bé moi j'en ai plus du tout.
C'est fini les LR. EM va faire un grand parti de rassemblement républicain et il va pas gouverner mais régner. En empereur.
C'est le type même d'une déclaration sans aucun intérêt. Et bien oui, il va voter macron, quelle surprise, il ne donnera pas sa voix à marine le pen, je n'en reviens toujours pas. Par contre, macron pourra peut-être lui être utile pour l'aider dans ses futurs problèmes judiciaires. Le renvois d'ascenseur est une pratique très courue dans ce milieu.
Comme au premier tour.....( très certainement....)
Vous me devancez.
En effet , quelle surprise. On s'y attendait vraiment pas.
Fin des LR. Next
Un pourri vote pour un pourri
Quelle surprise..!!!!!
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?