drone 16h22: L’Union européenne a décidé de sanctionner de nouveaux oligarques russes, notamment le milliardaire Roman Abramovitch, propriétaire du club anglais de football de Chelsea, en représailles à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, ont indiqué lundi des diplomates à l’AFP.
Ces mesures font partie d’un quatrième train de sanctions de l’UE contre Moscou qui doivent être annoncées dans l’après-midi. Avant cette extension, 862 personnes et 53 entités russes figuraient déjà sur cette liste noire qui interdit l’entrée sur le territoire de l’UE et permet la saisie de leurs biens.
Roman Abramovitch, proche du président russe Vladimir Poutine, a déjà été sanctionné par le Royaume-Uni, le contraignant à mettre en suspens la vente du club de Chelsea (1ère division anglaise) qu’il avait annoncée. Il fait également l’objet de sanctions au Canada. Le gouvernement britannique a estimé la richesse de cet homme d’affaires à 10,7 milliards d’euros.
Hormis Chelsea, M. Abramovitch détient des participations dans le géant de l’acier Evraz. Il détient aussi des parts dans la société russe Norilsk Nickel, spécialisée dans l’exploitation et la transformation du nickel et du palladium. Cet oligarque russe « entretient des liens étroits et de longue date avec Vladimir Poutine », selon un document préparatoire de l’UE sur les nouvelles sanctions.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait annoncé vendredi « un quatrième train de mesures pour isoler encore davantage la Russie et épuiser les ressources qui lui servent à financer cette guerre barbare ». Ces nouvelles sanctions doivent notamment inclure le retrait du statut de nation la plus favorisée pour la Russie, ouvrant la voie à des taxes sur les importations de produits russes.
15h36: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’adressera virtuellement à l’ensemble du Congrès américain mercredi à 13H00 GMT, ont annoncé lundi les responsables démocrates de la Chambre et du Sénat. « Nous nous réjouissons d’accueillir le président Zelensky pour un discours devant la Chambre et le Sénat, et de transmettre notre soutien au peuple ukrainien, qui défend courageusement la démocratie », ont indiqué Nancy Pelosi et Chuck Schumer dans une lettre aux élus.
Démocrates comme républicains au Congrès sont nombreux à presser Joe Biden de muscler sa riposte contre Moscou, en réponse à l’invasion de l’Ukraine. La semaine dernière, dans un rare élan d’unité, les élus avaient adopté une enveloppe faramineuse de près de 14 milliards de dollars pour la crise ukrainienne.
Ces fonds sont entre autres censés permettre à l’Ukraine de protéger son réseau électrique, combattre les cyberattaques et s’équiper en armes défensives. Le paquet comprend également plus de 2,6 milliards de dollars d’aide humanitaire et plus d’un milliard de dollars pour soutenir les réfugiés fuyant le pays en guerre.
Le président ukrainien avait déjà échangé avec plus d’une centaine d’élus et sénateurs américains par visioconférence le 5 mars, plaidant pour la livraison à l’Ukraine d’avions de fabrication soviétique et un durcissement des sanctions économiques contre la Russie.
15h12: La quatrième session de pourparlers entre l’Ukraine et la Russie reprendra mardi après une « pause technique » lundi, a rapporté un négociateur de Kiev. « Nous faisons une pause technique dans les négociations jusqu’à demain » pour permettre « des travaux supplémentaires des sous-groupes de travail et la clarification » de certains termes, a déclaré sur Twitter Mykhaïlo Podoliak, un négociateur et conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Ces discussions, qualifiées de « difficiles » par M. Zelensky, avaient débuté plus tôt lundi par visioconférence. Il s’agit de la quatrième session de pourparlers. Les trois précédentes s’étaient tenues aux frontières ukraino-bélarusse et polono-bélarusse.
Ce nouveau round intervient aussi après une première rencontre infructueuse entre les chefs de la diplomatie russe et ukrainienne jeudi dernier en Turquie. L’Ukraine avait affirmé plus tôt lundi qu’elle exigerait une nouvelle fois une trêve immédiate dans les combats et le retrait des forces russes, près de trois semaines après le début de l’invasion lancée par Vladimir Poutine le 24 février.
14h09: Le point sur la situation
Dix-sept morts annoncés dans un bombardement ukrainien à Donetsk, deux morts dans des frappes russes à Kiev: au 19e jour de l'invasion russe de l'Ukraine, les combats ne cessaient de s'étendre lundi et le bilan de s'alourdir, même si un nouveau tour de pourparlers russo-ukrainiens suscitait une lueur d'espoir.
Ces derniers jours, les combats se sont intensifiés autour de la capitale, presque entièrement encerclée, qui s'est vidée de plus de la moitié de ses trois millions d'habitants. Le Kremlin a d'ailleurs annoncé que son armée "n'exclut pas la possibilité de prendre sous contrôle total (les) grandes villes qui sont déjà encerclées". Cela impliquerait un assaut militaire d'ampleur, alors que la résistance est farouche.
Dès l'aube lundi, un bâtiment de huit étages d'un quartier nord de Kiev, Obolon, a été touché, vraisemblablement "par un tir d'artillerie", faisant un mort et douze blessés, selon les services d'urgence ukrainiens. Plus tard, un autre bombardement a touché un autre quartier, près de l'usine aéronautique Antonov, faisant un autre mort. A la périphérie nord-ouest de Kiev, où les combats font rage depuis plusieurs jours, un premier journaliste étranger, l'Américain Brent Renaud, est mort dimanche, touché à la nuque par une balle d'origine incertaine. La capitale est "une ville en état de siège", a affirmé dimanche soir un conseiller du président ukrainien.
A Donetsk, les séparatistes prorusses, soutenus par Moscou et son armée, qui tiennent ce centre industriel depuis 2014, ont annoncé qu'une frappe de l'armée ukrainienne avait fait au moins 17 tués au centre-ville. Ils ont publié des photos montrant des corps ensanglantés gisant dans une rue, au milieu de débris. Selon cette source, la défense anti-aériennes séparatiste a intercepté un missile ukrainien et les victimes auraient été tuées par les éclats.
Plus à l'ouest, dans une autre grande ville industrielle, Dnipro, jusque là considérée comme un refuge pour les civils arrivant de Kharkiv ou Zaporojie, les sirènes d'alerte ont retenti lundi matin pendant cinq heures, pour la première fois depuis le début de l'invasion russe le 24 février. Si la ville n'a finalement pas subi de frappe, "il n'y a plus aucun endroit sûr", a témoigné à l'AFP Yilena, 38 ans, arrivée de Zaporojie début mars.
Dans le sud du pays, la Russie a resserré son étau, selon le ministère britannique de la Défense qui a tweeté que les forces navales russes avaient "établi un blocus à distance de la côte ukrainienne de la mer Noire". La ville portuaire de Mykolaïv a encore été visée par des bombardements dimanche, faisant neuf morts, selon les autorités.
La situation est toujours dramatique dans le port stratégique de Marioupol, dans le sud-est de l'Ukraine sur la mer d'Azov. Assiégé, manquant de tout, il attend toujours une aide humanitaire. Selon la municipalité, 2.187 habitants ont été tués depuis le 24 février. Les combats gagnent également l'ouest du pays, jusqu'ici relativement calme, avec des frappes dans la nuit de samedi à dimanche sur la base militaire de Yavoriv, proche de la Pologne, pays membre de l'Otan et de l'Union européenne, et proche de Lviv, ville refuge de milliers de déplacés.
Selon Moscou, des dizaines de "mercenaires étrangers" y ont été tués, alors que les autorités locales affirment que seuls des Ukrainiens sont morts. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de nouveau exhorté l'Otan d'instaurer une zone d'exclusion aérienne au-dessus de son pays, ce que l'Alliance refuse de crainte d'être entrainée dans la guerre.
12h47: L’armée russe n’exclut pas de lancer des assauts pour prendre le contrôle total des grandes villes ukrainiennes, a prévenu lundi le Kremlin, de nombreux centres urbains du pays par les forces russes. « Le ministère de la Défense, en assurant la sécurité maximale des populations civiles, n’exclut pas la possibilité de prendre le contrôle total des grandes villes qui sont déjà encerclées », a indiqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
Il a assuré que le cas échéant, des couloirs humanitaires seraient préservés. M. Peskov a par ailleurs rejeté les propos de responsables occidentaux affirmant que Vladimir Poutine était « déçu que ses soldats n’avancent pas assez ». Selon lui, le président russe avait ordonné jusqu’ici « au ministère de la Défense de ne pas lancer un assaut rapide sur les grands centres urbains, y compris Kiev » afin d’éviter de lourdes pertes civiles.
12h40: La quatrième session de pourparlers entre la Russie et l'Ukraine a débuté lundi dans la matinée par visioconférence, a indiqué Mykhaïlo Podoliak, un négociateur et conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky. "La communication (avec Moscou) reste établie même si c'est compliqué", a écrit sur Twitter M. Podoliak. "La raison de nos désaccords vient du fait que nous avons des systèmes politiques très différents", a-t-il souligné, qualifiant celui de la Russie d'"oppression ultime de sa propre société".
Il s'agit de la quatrième séance de pourparlers entre M. Podoliak et son homologue russe, Vladimir Medinski, conseiller du Kremlin. Les trois précédentes sessions s'étaient tenues aux frontière ukraino-bélarusse et polono-bélarusse. Ce nouveau round intervient après une première rencontre infructueuse entre les chefs de la diplomatie russe et ukrainienne jeudi dernier en Turquie. L'Ukraine avait affirmé plus tôt lundi qu'elle exigerait une nouvelle fois une trêve immédiate dans les combats et le retrait des forces russes, près de trois semaines après le début de l'invasion.
11h25: Deux personnes ont été tuées à Kiev dans des bombardements russes qui ont visé l'usine aéronautique Antonov et touché un immeuble d'habitation, a annoncé la mairie de la capitale ukrainienne. "Les occupants ont bombardé un immeuble résidentiel et l'usine Antonov (...) Selon un premier bilan, deux personnes sont mortes et sept ont été blessées", écrit la mairie de Kiev sur Telegram. Une autre frappe contre un immeuble résidentiel Kiev avait fait lundi matin un mort et 12 blessés à Kiev.
10h37: L'Ukraine a affirmé qu'elle exigerait une trêve immédiate et le retrait des forces russes lors d'une nouvelles session de négociations avec Moscou prévue par visioconférence dans la journée, près de trois semaines après le début de l'invasion. "Nos positions n'ont pas changé : la paix, un cessez-le-feu immédiat, le retrait de toutes les troupes russes, et seulement après cela nous pourrons parler de nos relations de voisinage et de nos différends politiques", a déclaré Mykhaïlo Podoliak, un négociateur et conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans une vidéo sur Twitter.
09h32: Le point sur la situation ce matin
Une frappe contre un immeuble résidentiel à Kiev a fait lundi au moins un mort et 12 blessés, selon les services d'urgence ukrainiens, et les combats font rage aux abords de la capitale que les troupes russes cherchent à encercler tandis qu'une nouvelle session de pourparlers est prévue en matinée entre responsables russes et ukrainiens. Un bâtiment de huit étages du quartier d'Obolon, dans le Nord de Kiev, a été touché à l'aube vraisemblablement "par un tir d'artillerie", causant un incendie ensuite maîtrisé par les pompiers, ont indiqué les services d'urgence ukrainiens sur leur compte Telegram.
Dans la nuit de dimanche à lundi, l'armée de l'air ukrainienne a annoncé que des avions russes tentaient de bombarder les positions défensives ukrainiennes dans la région de Kiev. La capitale est désormais "une ville en état de siège", selon les mots d'un conseiller du président ukrainien. La guerre déclenchée le 24 février par l'invasion russe de l'Ukraine a fait des milliers de morts, militaires comme civils.
Kiev faisait état samedi d'"environ 1.300" soldats ukrainiens tués, et Moscou de 498 morts dans ses rangs (unique bilan côté russe, annoncé le 2 mars), alors que le Pentagone parlait de 2.000 à 4.000 morts russes en 14 jours. Côté civils, aucun bilan n'est disponible. Au moins 596 personnes ont péri, selon un décompte de l'ONU qu'elle estime sans doute très inférieur à la réalité. Un premier journaliste est mort dimanche, l'Américain Brent Renaud, et plusieurs agences onusiennes ont exigé le même jour l'arrêt des attaques contre les personnels et infrastructures de santé en Ukraine. C'est dans ce contexte que doit reprendre le dialogue entre les deux belligérants, à partir de 10H20 (08H20 GMT) via visioconférence, comme l'a précisé dimanche soir un membre de la délégation ukrainienne, David Arakhamia.
Et il y a cette fois une lueur d'espoir qui tranche avec l'échec des trois premières sessions de pourparlers au Bélarus, puis de la rencontre jeudi en Turquie entre les ministres des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov et ukrainien Dmytro Kouleba.
08h00: La Russie a demandé l'aide économique et militaire de la Chine pour mener la guerre en Ukraine et contourner les sanctions occidentales, a affirmé dimanche le New York Times, au moment où Washington a mis en garde Pékin contre toute assistance à Moscou. Selon le quotidien américain, qui cite des responsables anonymes, la Russie a demandé à la Chine de lui fournir des équipements militaires pour la guerre, et une aide économique pour l'aider à surmonter les sanctions internationales.
Ces responsables n'ont pas précisé la nature exacte de l'aide demandée, ni si la Chine avait répondu. «Je n'ai jamais entendu parler de ça», a réagi un porte-parole de l'ambassade de Chine à Washington à plusieurs médias. Ces informations de presse ont été diffusées alors que le conseiller à la sécurité nationale du président américain Jake Sullivan doit rencontrer lundi à Rome Yang Jiechi, le plus haut responsable du Parti communiste chinois pour la diplomatie.
07h21: Plus de 2.100 habitants de Marioupol, ville portuaire assiégée dans le sud-est de l'Ukraine, ont été tués depuis le début de l'offensive russe, a affirmé dimanche la mairie de la ville. "Les occupants frappent cyniquement et délibérément des bâtiments résidentiels, des zones densément peuplées, détruisent des hôpitaux pour enfants et infrastructures urbaines", a dénoncé la mairie de cette cité stratégique située entre la Crimée et le Donbass. "En 24 heures, nous avons connu 22 bombardements d'une ville paisible. Environ 100 bombes ont déjà été larguées sur Marioupol", a dit le maire.
06h52: Faute d'un accord humanitaire urgent, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a mis en garde dimanche contre "un scénario du pire" à Marioupol. "L'histoire jugera avec horreur ce qui est en train de se passer dans cette ville si aucun accord n'est trouvé le plus vite possible entre les parties", insiste le CICR. Plusieurs tentatives d'acheminer de l'aide humanitaire ont échoué: un nouveau convoi accompagné par des prêtres orthodoxes avec 100 tonnes d'eau, de nourriture et de médicaments était en route, a annoncé dimanche le président ukrainien Volodmyr Zelensky.
Vos réactions
Ce qui inquiète ou pas, c'est pourquoi la Russie envoie des bidasses (la chaire à canon) avec des armes d'une autre époque ? .....
La Russie et la Chine cherchent à concrétiser leur rêve de la grande Eurasie qui absorberait notre bonne vieille Union Européenne. Mais il est encore trop tôt. Comment va réagir Xi Jinping? Risquera t-il de compromettre son invasion économique de l'Afrique?
En même temps il va falloir qu'on se réveille.
Tout ceci n'est qu'un début malheureusement....
X
J'espère que tu as une cheminée.
Mon canapé me suffit ...
Ca, ça m'étonnerait beaucoup !
Mais laissez tomber... ohnit est expert en géopolitique, en épidémiologie, en géostratégie... Il a acquis tout son sachoir sur internet!!
Oh, des articles qui parlent de rationnement d'énergie l'hiver prochain, comme c'est surprenant.
Les nazis macronistes doivent être stoppés de toute urgence.
Heureusement que tu arrives à ressusciter ... tes commentaires sont mes petits moments de distractions journaliers. Merci de me faire rire
Un aveu d'échec?
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