05/02/2022 08:26

Affaire Jubillar : Les fouilles de grande ampleur menées depuis trois semaines dans le Tarn, avec l'appui de l'armée, ont pris fin discrètement hier, sans aucun résultat

Des fouilles de grande ampleur menées depuis trois semaines dans le Tarn, avec l'appui de l'armée, ont pris fin hier, sans que les enquêteurs aient trouvé un indice déterminant ou le corps de Delphine Jubillar, selon une source proche de l'enquête. «Ces recherches étaient nécessaires, il y avait des vérifications à faire, nous avons engagé des moyens importants. Ces fouilles sont restées vaines, mais l'enquête continue», a déclaré cette source à l'AFP.

Les forces de l'ordre et les experts ont quadrillé plusieurs secteurs boisés, escarpés, avec des radars hypersensibles, des détecteurs de métaux.

Delphine Jubillar, 33 ans, a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, en plein couvre-feu sanitaire. Son mari avait donné l'alerte aux gendarmes au petit matin, affirmant qu'elle était allée promener leurs chiens la veille au soir et n'était pas rentrée. Les enquêteurs s'étaient orientés sur les environs de la ferme, à la suite de déclarations d'un voisin de cellule du mari, à la maison d'arrêt de Seysses, près de Toulouse.

Ce détenu a affirmé aux enquêteurs que Cédric Jubillar, principal suspect dans cette affaire, lui avait déclaré avoir enterré le corps de son épouse aux abords d'une ferme de ce hameau.

Début 2021, les gendarmes avaient déjà inspecté une partie de ces lieux et ont cette fois approfondi les recherches dans ce périmètre.

Depuis la disparition de Delphine Jubillar, son mari clame son innocence, dénonce une détention injustifiée. Il est à nouveau convoqué par ses juges le 11 février.

Ses diverses demandes de mise en liberté ont été rejetées, la justice estimant avoir suffisamment d'éléments à charge contre lui. Il est en détention provisoire depuis le 18 juin 2021, date de sa mise en examen. Au moment de la disparition, le couple était en instance de divorce, une séparation à l'initiative de l'infirmière que Cédric Jubillar avait du mal à accepter, selon les enquêteurs.

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Vos réactions

Portrait de Nerfertiti
5/février/2022 - 11h05
Karim el_Karim a écrit :

impossible, il est peintre pas maçon ( a voir sa maison depuis des années j'ai du mal a croire qu'il est dans le bâtiment), impossible de couler autant de béton sans préparation et chantier ad hoc, de nuit. Quand on sait que les vieux adorent regarder les engins et chantier.

je pense que c'est juste un joueur et qu'il joue avec la justice sans pour autant qu'il soit coupable... dur de se faire une idée 

Je n’ai jamais dit qu’il avait coulé du béton. Mais un béton fraîchement coulé de la veille par une entreprise sur un chantier pourrait faire l’affaire. Pas besoin d’être maçon pour mettre un corps dans du béton pas encore durci 

D’où se réflexion qu’il aurait fait en disant qu’on ne la retrouverait jamais

Portrait de soly
5/février/2022 - 10h42
Orwell2024 a écrit :

Le procès dont ,presque ,personne ne parle :

Le verdict est tombé après trois heures de délibération ce vendredi. La cour d’assises de Seine-Saint-Denis a reconnu Rifat Abbas, Soudanais ,(clandestin et déjà connu des services de police pour des faits de violences..smiley, aujourd’hui âgé de 34 ans, coupable du meurtre d’Audrey Coignard ,(militante pro-migrants et interne en médecine),tuée de 14 coups de couteau , avec la circonstance aggravante d’avoir été son concubin. L’accusé a été condamné à vingt ans de réclusion criminelle ,( contre trente ans requis).

C'est peut être parce qu'elle était "Militante pro-migrants" qui vivait avec un migrant... Cela devient donc un " banal" fait divers...

Portrait de Orwell2024
5/février/2022 - 10h07

Le procès dont ,presque ,personne ne parle :

Le verdict est tombé après trois heures de délibération ce vendredi. La cour d’assises de Seine-Saint-Denis a reconnu Rifat Abbas, Soudanais ,(clandestin et déjà connu des services de police pour des faits de violences..smiley, aujourd’hui âgé de 34 ans, coupable du meurtre d’Audrey Coignard ,(militante pro-migrants et interne en médecine),tuée de 14 coups de couteau , avec la circonstance aggravante d’avoir été son concubin. L’accusé a été condamné à vingt ans de réclusion criminelle ,( contre trente ans requis).

Portrait de Galileo.
5/février/2022 - 10h00

En pleine saison, avec tout ce matériel, ils ont même pas trouvé quelques truffes ??? smiley

Portrait de Nerfertiti
5/février/2022 - 09h55
nebuleuse75 a écrit :

Il a encore une fois bien manipulé la police et la justice ... Ça prochaine remise en liberté validera son crime parfait ... Bravo l'artiste !!!

Pour rappel, c’est un co-détenu qui a dit à la police qu’il l’aurait enterré dans une ferme qui a brûlé. Pas lui

Par contre, il a pu manipulé le co-détenu tout en sachant qu’il aurait répété 

Portrait de Nerfertiti
5/février/2022 - 09h54
serguei a écrit :

Aucune preuve, simplement des supputations, aucun cadavre et on ne sait même pas si elle est morte mais malgré ça, enfermé à l'isolement depuis 8 mois ! Bravo à la justice et au juge menant l'instruction qui, il est vrai, n'a et n'aura pas de comptes à rendre à personne !

Je ne suis pas spécialement pro jubilar mais je trouve que c'est excessif et qu'on n'entend pas beaucoup les droits de l'hommistes, cette fois ci smiley. Il est vrai que c'est un blanc de 40 ans !...

Je suis tout a fait d'accord. Ils n’ont aucune preuve. Ni qu’il l’a tué ni qu’elle soit morte

Aucune trace sang. En même temps s’il l’a étranglé ou empoisonné, ils n’en n’auront pas.

L’histoire de la couette n’est pas clair non plus. Soi disant qu’’elle était dans le lave linge. Après, en fait, non elle n’y était pas. Elle était dans le salon alors que le voisin aurait entendu une machine à laver fonctionner 

Personne ne l’a entendu partir en voiture ou autre, cette nuit là 

C’est du grand n’importe quoi

Moi, j’ai émit l’hypothèse que s’il avait tué, il l’aurait peut être coulé dans le béton étant donné  qu’il devait travailler sur des chantiers où connaître des chantiers de construction à proximité 

Portrait de GUETARY 64
5/février/2022 - 09h46

 

INCROYABLE !!! il va s'en sortir ..j'ai bien peur du crime parfait !!

 

Portrait de Nerfertiti
5/février/2022 - 09h13

Il est peintre plaquette.

Donc, Il travaillait sur des chantiers et dans les chantiers, ils coulent du béton. Il ne serait pas déconnant de dire qu’il aurait mis sa femme dans du béton encore frais dans un des chantiers où il bossait ou qu’il connaissait 

D’où la réflexion de Jubillar du fait qu’on ne la retrouverait jamais