La justice californienne a annulé aujourd'hui toutes les
condamnations à l'encontre de l'ex-compagnon d'Anna Nicole Smith,
reconnu coupable en octobre dernier de s'être entendu avec les médecins
de la starlette américaine, décédée en 2007, afin de l'alimenter en
médicaments. Ce revirement inattendu de la Cour supérieure de Los
Angeles est l'ultime rebondissement d'un procès qui avait duré plusieurs
semaines, et dont le verdict avait été rendu le 28 octobre dernier
après 13 jours de délibérations.
Le juge Robert J. Perry, qui devait prononcer mercredi les peines de
l'ex-compagnon de la starlette, Howard K. Stern, et de la psychiatre
Khristine Eroshevich, a estimé que les preuves à leur encontre étaient
"insuffisantes". Il a néanmoins maintenu l'une des condamnations de la
psychiatre, reconnue coupable d'avoir obtenu des médicaments sous un
faux nom. Mme Eroshevich a été condamnée à un an de mise à l'épreuve et
100 dollars d'amende.
Anna Nicole Smith "souffrait énormément et le parquet a essayé d'en
profiter et de la montrer sous un jour négatif. C'était complètement
déplacé", a déclaré M. Stern, 42 ans, après l'audience. Mme Eroshevich,
63 ans, s'est pour sa part déclarée soulagée. "Je peux vivre avec un
infraction (dans mon casier judiciaire). Et je suis heureuse qu'Howard
ait été blanchi. Je pense que c'est une bonne décision", a-t-elle dit.
Le juge Perry a critiqué l'instruction sans détours. Pour lui, le
verdict d'octobre, dans lequel les actes d'accusation les plus graves
avaient été rejetés par le jury, constituait déjà "un formidable désaveu
du parquet". Le juge a admis que les médecins profitant de leur titre
pour fournir des médicaments sans raison médicale étaient un vrai
problème de société, mais assuré que "cette affaire n'impliquait pas ce
genre de médecins".
L'avocat de M. Stern, Steve Sadow, a estimé quant à lui que "cette
affaire n'aurait jamais dû être portée devant la justice. Ce fut une
perte de temps et d'énergie et (le procès) a influé sur certaines
personnes de façon horrible". Dans son réquisitoire à l'automne, le
parquet avait accusé l'entourage d'Anna Nicole Smith d'avoir multiplié
les ordonnances médicales pour "alimenter la dépendance" dont souffrait
la starlette.
L'ancienne "playmate" avait succombé à l'âge de 39 ans à une surdose de
médicaments dans une chambre d'hôtel en Floride, le 8 février 2007.
L'autopsie avait établi qu'Anna Nicole Smith, personnage haut en
couleurs et star des médias américains au moment de sa mort, avait
succombé à un cocktail d'antidépresseurs, de méthadone, d'antibiotiques,
de pilules amaigrissantes et d'anti-douleurs. Restée célèbre pour être
allée disputer jusque devant la Cour suprême américaine l'héritage de
son mari décédé, un milliardaire du pétrole de 63 ans son aîné, elle est
morte quelques mois après le décès par surdose de son fils et la
naissance de sa fille.
Vos réactions
Ooooh tu viens de me piquer ma blague !!!
bien joué...
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