15/12/2021 19:30

Disparition de Delphine Jubillar: Que sait-on, ce soir, de la garde à vue de la compagne actuelle de Cédric Jubillar qui est soupçonnée de "recel de cadavre" ?

19h26: Que sait-on, ce soir, de la garde à vue qui se déroule en ce moment même de la compagne actuelle de Cédric Jubillar qui est soupçonnée de "recel de cadavre" ?

L'enquête sur la disparition de Delphine Jubillar, il y a un an jour pour jour, a connu mercredi un rebondissement avec l'interpellation de la compagne de Cédric Jubillar, le principal suspect. Employée d'une entreprise de logistique, cette femme est entendue depuis 07H00 sur commission rogatoire des juges d'instruction pour "recel de cadavre", à la gendarmerie de Gaillac, dans le Tarn, selon une source proche de l'enquête. Agée de 44 ans, elle a été interpellée à son domicile près d'Albi, situé à 5 km de Cagnac-les-Mines, le village où vivaient Delphine et Cédric Jubillar avec leurs deux enfants.

Elle avait déjà été entendue comme témoin, en juin. Une perquisition a ensuite été menée par les gendarmes dans la maison où elle vit avec son fils, dans l’agglomération d’Albi. Il y a plusieurs mois, elle avait indiqué à un correspondant de l'AFP avoir rencontré Cédric Jubillar en avril, lors d'une battue de recherche d'indices sur la disparition de Delphine Jubillar.

Ils avaient eu une liaison jusqu'au 16 juin, date de l'interpellation du principal suspect dans cette affaire. Depuis, ils correspondent par lettres, chaque semaine. - Liaison polémique - Cédric Jubillar avait révélé leur liaison en postant une photo d’eux sur son compte Facebook. Elle avait choqué nombre de proches de la disparue.

Delphine Jubillal, infirmière de 33 ans et son mari, peintre-plaquiste intérimaire, étaient en instance de divorce fin 2020. Delphine projetait de refaire sa vie avec un homme vivant à Montauban, dans le département voisin de Haute-Garonne, en instance de séparation lui-aussi. Le mari de l’infirmière avait alors du mal à se faire à l'idée de cette séparation, selon des sources judiciaires. Il avait appris juste avant la disparition de son épouse qu'elle avait un amant.

Delphine Jubillar a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Les gendarmes de la section de recherche et les magistrates en charge de l'instruction, soupçonnent immédiatement le mari, dernière personne à l'avoir vue dans leur maison, et qui a signalé sa disparition le 16 à l'aube.

Il a été mis en examen pour homicide volontaire et écroué à la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse, le 18 juin. Les enquêteurs le soupçonnent d'avoir tué sa femme, puis d'avoir fait disparaître le corps.

La compagne du suspect s'est fréquemment exprimée dans les médias, balayant toute hypothèse menant à sa culpabilité, s'étonnant d'un "acharnement" judiciaire et médiatique contre lui. Elle le décrit comme une "personne douce, aimante, attachante".

C'est la 4e personne placée en garde à vue dans cette affaire. La mère et le beau-père de Cédric Jubillar avaient été entendus par les gendarmes, en juin, pendant la garde à vue du mari. Cédric Jubillar dit et répète qu'il est innocent. En l'absence de preuves matérielles, ses avocats affirment que rien ne justifie le maintien en détention de leur client, estimant que les enquêteurs ne disposent d'aucun élément tangible prouvant sa culpabilité.

Détenu à l'isolement depuis sa mise en examen pour meurtre voici six mois, il a présenté le 7 décembre une nouvelle demande de remise en liberté, après plusieurs tentatives vaines. Dans cette enquête sans corps, ni aveux, ni preuves irréfutables, les gendarmes de la section de recherches de Toulouse ont entendu plus de 200 personnes, notamment les possesseurs de tous les téléphones qui ont borné dans les environs au moment de la disparition. Ils pensent détenir un faisceau d'indices suffisants pour mettre en cause Cédric Jubillar.

"L'enquête bouge, on est loin de l'immobilisme. Il n’y a pas d’erreur judiciaire, les indices convergent vers lui. Pour l’instant, le mari reste une piste crédible", avait affirmé en début de semaine Philippe Pressecq, l'avocat d'une cousine de Delphine Jubillar, constituée partie civile. Selon la version du mari, le 15 décembre vers 23H00, en plein couvre-feu, Delphine Jubillar est sortie de la maison pour promener leurs deux chiens qui sont revenus sans elle.

"Alors qu'elle ne promenait jamais les chiens", observe une source proche de l'enquête. Une marche blanche en hommage à Delphine Jubillar, organisée par ses proches, aura lieu dimanche après-midi à Cagnac-les-Mines.

15h42: Six autres personnes ont été entendues par les enquêteurs, sous le régime de l'audition libre. Il s'agit de proches de la compagne de Cédric Jubillar mais aussi de plusieurs de ses codétenus, susceptibles d'avoir pu échanger des informations avec lui. Deux d'entre eux, entendus dans une gendarmerie près de Muret, ont ensuite été reconduits à la prison de Seysses.

14h32: C'est la 4e personne placée en garde à vue dans cette affaire. La mère et le beau-père de Cédric Jubillar avaient été entendus par les gendarmes, en juin, pendant la garde à vue du mari.

Cédric Jubillar dit et répète qu'il est innocent. En l'absence de preuves matérielles, ses avocats affirment que rien ne justifie le maintien en détention de leur client, estimant que les enquêteurs ne disposent d'aucun élément tangible prouvant sa culpabilité. Détenu à l'isolement depuis sa mise en examen pour meurtre voici six mois, il a présenté le 7 décembre une nouvelle demande de remise en liberté, après plusieurs tentatives vaines.

Dans cette enquête sans corps, ni aveux, ni preuves irréfutables, les gendarmes de la section de recherches de Toulouse ont entendu plus de 200 personnes, notamment les possesseurs de tous les téléphones qui ont borné dans les environs au moment de la disparition. Ils pensent détenir un faisceau d'indices suffisants pour mettre en cause Cédric Jubillar. "L'enquête bouge, on est loin de l'immobilisme. Il n’y a pas d’erreur judiciaire, les indices convergent vers lui. Pour l’instant, le mari reste une piste crédible", avait affirmé en début de semaine Philippe Pressecq, l'avocat d'une cousine de Delphine Jubillar, constituée partie civile.

Selon la version du mari, le 15 décembre vers 23H00, en plein couvre-feu, Delphine Jubillar est sortie de la maison pour promener leurs deux chiens qui sont revenus sans elle. "Alors qu'elle ne promenait jamais les chiens", observe une source proche de l'enquête. Une marche blanche en hommage à Delphine Jubillar, organisée par ses proches, aura lieu dimanche après-midi à Cagnac-les-Mines.

13h26: Le point sur ce que l'on sait à la mi-journée

La compagne de Cédric Jubillar a été interpellée et placée mercredi en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur la disparition de Delphine Jubillar, a-t-on appris de source proche de l’enquête. Elle est entendue depuis 07h00 sur commission rogatoire des juges d’instruction pour « recel de cadavre », dans une gendarmerie du Tarn, selon une autre source proche de l’enquête.

L’interpellation intervient un an jour pour jour après la disparition de l’infirmière qui vivait avec son mari et ses enfants à Cagnac-les-Mines, un village près d’Albi. La femme interpellée, âgée de 44 ans, est employée d’une entreprise de logistique et vit dans une commune proche d’Albi, à cinq km de Cagnac-les-Mines. Elle était la compagne de Cédric Jubillar au moment de son incarcération en juin.

Ce même mois, elle avait dit à un correspondant de l’AFP avoir fait la connaissance de Cédric Jubillar en avril, lors d’une battue de recherche d’indices sur la disparition de Delphine Jubillar. Cédric Jubillar avait révélé leur liaison en diffusant une photo d’eux sur Facebook, qui avait choqué nombre de proches de la disparue.

Delphine Jubillar a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Pour les gendarmes de la section de recherche et les magistrats instructeurs, le principal suspect est son mari, dernière personne à l’avoir vue dans leur maison, et qui a signalé sa disparition le 16 à l’aube. Le 18 juin, il a été mis en examen pour homicide volontaire et écroué à la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse. Les enquêteurs le soupçonnent d’avoir tué sa femme et d’avoir fait disparaître le corps.

11h58: La compagne actuelle de Cédric Jubillar a été placée en garde à vue pour "recel de cadavre", annonce une source proche du dossier à CNews. Cette femme de 44 ans est entendue depuis 07h00 dans une gendarmerie du Tarn, selon une autre source proche de l'enquête. Son interpellation ce matin intervient un an jour pour jour après la disparition de l’infirmière qui vivait avec son mari et ses enfants à Cagnac-les-Mines, un village près d’Albi.

11h16: Delphine Jubillar a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Pour les gendarmes de la section de recherche et les magistrats instructeurs, le principal suspect est son mari, dernière personne à l’avoir vue dans leur maison, et qui a signalé sa disparition le 16 à l’aube. Le 18 juin, il a été mis en examen pour homicide volontaire et écroué à la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse. Les enquêteurs le soupçonnent d’avoir tué sa femme et d’avoir fait disparaître le corps.

10h49: Le point sur ce que l'on sait ce matin

La compagne de Cédric Jubillar a été interpellée et placée mercredi en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur la disparition de Delphine Jubillar, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Cette femme de 44 ans est entendue depuis 07h00 dans une gendarmerie du Tarn, selon une autre source proche de l'enquête.

L’interpellation intervient un an jour pour jour après la disparition de l’infirmière qui vivait avec son mari et ses enfants à Cagnac-les-Mines, un village près d’Albi. La femme interpellée, âgée de 44 ans, est employée d’une entreprise de logistique et vit dans une commune proche d’Albi, à cinq km de Cagnac-les-Mines. Elle était la compagne de Cédric Jubillar au moment de son incarcération en juin.

10h33: Un an après la disparition de l’infirmière de 33 ans, son mari fait toujours figure de principal suspect. Mais de nombreuses zones d’ombre demeurent dans cette affaire sans corps, ni aveux, ni preuves irréfutables. Détenu à l’isolement depuis sa mise en examen pour meurtre il y a six mois, Cédric Jubillar n’a de cesse de clamer son innocence et ses avocats ont présenté le 7 décembre une nouvelle demande de remise en liberté, après plusieurs tentatives vaines.

10h24: Dans cette enquête sans corps, ni aveux, ni preuve irréfutable, de nombreuses recherches ont été entreprises par les gendarmes aux environs du village et des amies de l'infirmière arpentent régulièrement champs et bois en espérant trouver un indice. Les deux jeunes enfants du couple, qui était en instance de divorce, ont été placés chez la soeur de Delphine Jubillar.

10h18: France Bleu rappelle que l’actuelle compagne de Cédric Jubillar ne le connaissait pas avant l’affaire. Le couple s’est formé en avril dernier et s’est affiché publiquement sur les réseaux sociaux. « La jeune femme affiche un soutien inébranlable à Cédric Jubillar et promet qu'elle sera avec lui jusqu'au bout dans cette affaire. Elle ne communique avec lui que par courrier puisque Cédric est à l'isolement », expliquent nos confrères.
09h58: La compagne actuelle de Cédric Jubillar a été interpellée ce matin, près d'un an après la disparition de l'infirmière de 33 ans dans le Tarn, a appris franceinfo de source proche de l'enquête.

Cédric Jubillar a été auditionné le vendredi 3 décembre par deux juges d'instruction à Toulouse. Il est incarcéré depuis le mois de juin 2021 et mis en examen pour le meurtre de son épouse Delphine. Il clame toujours son innocence. Delphine Jubillar, 33 ans, a disparu entre le 15 et le 16 décembre 2020. Le premier interrogatoire du peintre-plaquiste de 34 ans, en sa qualité de mis en examen, avait eu lieu le 15 octobre et duré quatre heures. Il avait par ailleurs été interrogé en avril par deux magistrates, à l'époque en qualité de partie civile.

Ses avocats, qui ont déposé plusieurs recours pour réclamer sa remise en liberté, estiment que la "présomption d'innocence est bafouée" et dénoncent une "détention abusive dans un dossier sans éléments ni preuves contre lui". De son côté, la justice met en avant "un faisceau d'indices graves et concordants" à l'encontre de Cédric Jubillar et estime que les éléments à charge sont suffisants pour justifier son maintien en détention.

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Vos réactions

Portrait de Nerfertiti
16/décembre/2021 - 06h42
IHS a écrit :

Ça veut dire quoi juridiquement « recel de cadavre » ?

Qu’elle saurait où il se trouve ? Je ne comprends plus le déroulé de l’affaire.

Ça veut dire aider à dissimuler un corps et aider à le faire disparaître 

Ce que je trouve curieux car pour l’instant parce qu’ils n’ont toujours pas de corps 

Portrait de mikapat
15/décembre/2021 - 14h06

D’après ce que l’on sait, il s’est remis  rapidement en couple. Pour un type qui ne voulait pas divorcer et la pistait sans cesse, il a vite tourné la page. Le plus terrible c’est pour les enfants qui n’ont plus de maman. Ils voient tout étalé sur la place publique c’est dur quand même. Si c’est lui, il est vraiment fort, ou alors il a la chance qu’on ne trouve toujours   pas de preuves 

Portrait de IHS
15/décembre/2021 - 13h29
Harriet a écrit :

A priori, elle pourrait avoir caché le corps ...

D’après les articles qu’on lit, elle aurait rencontré Cédric Jubilar pour la première fois 4 mois après le décès de sa femme.

Ils ont déplacé le corps dans ce cas.

Portrait de Harriet
15/décembre/2021 - 13h09
IHS a écrit :

Ça veut dire quoi juridiquement « recel de cadavre » ?

Qu’elle saurait où il se trouve ? Je ne comprends plus le déroulé de l’affaire.

A priori, elle pourrait avoir caché le corps ...

Portrait de FrenchDreamer
15/décembre/2021 - 12h40
IHS a écrit :

Ça veut dire quoi juridiquement « recel de cadavre » ?

Qu’elle saurait où il se trouve ? Je ne comprends plus le déroulé de l’affaire.

Moi pas comprendre ce que tu dis

Portrait de FrenchDreamer
15/décembre/2021 - 12h40
IHS a écrit :

Ça veut dire quoi juridiquement « recel de cadavre » ?

Qu’elle saurait où il se trouve ? Je ne comprends plus le déroulé de l’affaire.

Moi pas comprendre ce que tu dis

Portrait de IHS
15/décembre/2021 - 12h37

Ça veut dire quoi juridiquement « recel de cadavre » ?

Qu’elle saurait où il se trouve ? Je ne comprends plus le déroulé de l’affaire.

Portrait de atlantique07
15/décembre/2021 - 12h05
Julien92 a écrit :

Non. Il faut revenir regarder de temps en temps. Si vous attendez trop, les messages sont supprimés. S'il sont trop agressifs, ils seront supprimés et vous êtes virée. Mais ça n’arrive pas . Ce forum est un endroit convivial et bon enfant. Vous n'y trouverez que des personnes aimables et polies.

 

Merci à vous , et ravie  de savoir que cet endroit est convivial avec des gens aimables , vous en  êtes la preuve !  belle journée  !

Portrait de Gregeagle
15/décembre/2021 - 11h57
nebuleuse75 a écrit :

Il manque visiblement une sorte de " Capitaine Marleau " à la gendarmerie qui tourne en rond depuis un an dans cette affaire...Il faut les dessaisir de ce crime sordide au profit d'une brigade spécialisée de la Police Nationale !!!

Quand on connaît rien on eévite d'écrire de grosse connerie. 

Portrait de Julien92
15/décembre/2021 - 11h56
atlantique07 a écrit :

Quand une personne vous répond sur ce site  est on averti , si oui comment , question de débutante !

Non. Il faut revenir regarder de temps en temps. Si vous attendez trop, les messages sont supprimés. S'il sont trop agressifs, ils seront supprimés et vous êtes virée. Mais ça n’arrive pas . Ce forum est un endroit convivial et bon enfant. Vous n'y trouverez que des personnes aimables et polies.

 

Portrait de Julien92
15/décembre/2021 - 11h51
nebuleuse75 a écrit :

Il manque visiblement une sorte de " Capitaine Marleau " à la gendarmerie qui tourne en rond depuis un an dans cette affaire...Il faut les dessaisir de ce crime sordide au profit d'une brigade spécialisée de la Police Nationale !!!

Il manque surtout la manière. Un bon coup d'annuaire sur le crane pour lui rafraichir la mémoire. Mais aujourd'hui ce n'est plus possible. Il n'y a plus d'annuaire dans les commissariats, remplacés par des smartphones. C'est le progrès.

Portrait de atlantique07
15/décembre/2021 - 11h50

Quand une personne vous répond sur ce site  est on averti , si oui comment , question de débutante !

Portrait de vraimentcompliqué2
15/décembre/2021 - 11h49

Visiblement en garde à vue depuis 7h00 pour "recel de cadavre".

Portrait de vraimentcompliqué2
15/décembre/2021 - 11h35

J'ai bien l'impression, sauf rebondissement imminent, que l'on saura jamais ce qu'il s'est passé.

Portrait de atlantique07
15/décembre/2021 - 11h11

Je me demande comment cette femme ravissante a pu vivre dans un pareil taudis si longtemps , je crains fort qu'on ne la retrouve jamais et sans  corps sans aveux , sans preuves formelles il ne sera jamais condamné .

Portrait de Julien92
15/décembre/2021 - 10h30
nebuleuse75 a écrit :

On ne saura jamais la vérité sur cette affaire...C'est un crime parfait !!!

 

Le crime parfait est par définition celui qu'on ne connait pas, sans aucun mobile, sans aucun suspect, sans corps, sans rien, ou bien mort d'apparence naturelle. Et il y en a plus qu'on ne le pense.

Celui-ci est tout, sauf ça. Il  y trop d'indices sur une seule personne. Un mobile évident, un homme trop vantard, Ils finiront pas l'avoir, d'une manière ou d'une autre, peut être par un maillon faible , comme éventuellement sa compagne actuellement en garde à vue.