La justice ougandaise a ordonné lundi à la presse en Ouganda de ne plus
publier de photos et identités de gens présentés comme homosexuels, car cela
constitue "une atteinte au droit à la vie privée", a-t-on appris de source
judiciaire.
Le juge Vincent Musoke-Kibuuke, de la Haute Cour de justice, a
interdit au tabloïd homophobe Rolling Stone de publier ces noms, a indiqué à
l'AFP John Francis Onyango, avocat des trois plaignants, membres d'une
association de défense des homosexuels.
"C'est une atteinte à la vie
privée", selon ce juge, dont la "décision s'applique à tous les médias"
ougandais, a précisé M. Onyango.
Les trois plaignants, membres de
l'association Minorités sexuelles en Ouganda (SMUG), avaient saisi la
justice contre Rolling Stone après la publication par ce magazine (créé en
août 2010 et sans rapport avec le magazine américain portant le même titre)
de leurs photos et identité.
Dans l'un de ces articles, paru en octobre,
les identités d'une quinzaine d'homosexuels étaient exposées, assorties d'un
appel à la pendaison lancé par un religieux anonyme.
En novembre, le
juge Musoke-Kibuuke avait déjà interdit à Rolling Stone de publier ce genre
d'articles, à titre temporaire et en attendant de se prononcer sur le
fond.
Selon le juge Musoke-Kibuuke, la vie des trois plaignants a depuis
lors été menacée, a expliqué l'avocat Onyango. Tous trois ont obtenu
des dommages et intérêts d'un montant 1,5 million de shillings ougandais par
personne (500 euros) et le journal devra payer les frais de justice engagés
par SMUG.
"Nous estimons que ces compensations sont plutôt faibles, mais
les principes affirmés ici sont très importants", s'est félicité M.
Onyango.
"Je suis très heureuse de ce jugement", a commenté l'une
plaignante, Pepe Onziema, interrogée par l'AFP.
L'homosexualité est
passible de peines allant jusqu'à la prison à vie en Ouganda et un
parlementaire a même proposé en 2009 un projet de loi appelant à la peine de
mort pour certains actes d'homosexualité.
Quand je pense que dans les civilisations antiques, il était de bon ton de pratiquer la bi-sexualité voire l'homosexualité... (dont souvent les hommes ou les femmes concernés ne font que répondre à une programmation génétique cf. les études récentes).
Il a fallu que les religions s'en mèlent et s'emmèlent pour limiter l'acte sexuel à la procréation et mettre la notion de plaisir au ban des accusé(e)s... ;( :roll:
Avec plus de 85% de chrétiens dont près de 50% de catholiques, je ne sais pas d'où tu sors tes chiffres sur l'Ouganda.
Ne serais-tu pas en train de nous nous revendre ta propagande ?:mrgreen:
Chloé Nabédian 
Vos réactions
Quand je pense que dans les civilisations antiques, il était de bon ton de pratiquer la bi-sexualité voire l'homosexualité... (dont souvent les hommes ou les femmes concernés ne font que répondre à une programmation génétique cf. les études récentes).
Il a fallu que les religions s'en mèlent et s'emmèlent pour limiter l'acte sexuel à la procréation et mettre la notion de plaisir au ban des accusé(e)s... ;( :roll:
no comment
Avec plus de 85% de chrétiens dont près de 50% de catholiques, je ne sais pas d'où tu sors tes chiffres sur l'Ouganda.
Ne serais-tu pas en train de nous nous revendre ta propagande ?:mrgreen:
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