
Un hommage national sera rendu à Jean-Paul Belmondo jeudi 9 septembre aux Invalides, a annoncé l'Élysée. L'interprète aux 80 films est décédé lundi à la mi-journée, a annoncé sa famille dans un communiqué, transmis par leur avocat à l'AFP. Il laisse derrière lui des rôles inoubliables, jeune premier la cigarette au bec dans "A bout de souffle", pendu à un hélicoptère au-dessus de Venise dans "Le Guignolo".
Dans les mémoires, c'est le Bébel au sourire ravageur, nez de boxeur et gouaille inimitable, qui restera. Sa carrière commencée sur les planches l'a mené en un demi-siècle aux sommets du box-office français, avec 130 millions de spectateurs cumulés au cinéma. Celui qui était l'une des dernières grandes vedettes populaires de sa génération, avec Alain Delon ou Brigitte Bardot, peut-être encore plus fédérateur, avait quasiment disparu des écrans après un accident vasculaire en 2001.
Sa mort tourne une page majeure du cinéma français, Belmondo partant après sa bande d'amis du conservatoire, Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle, Bruno Crémer ou encore Claude Rich...
Ces dernières années, il avait dû enterrer ses complices, de Guy Bedos au meilleur ami, Charles Gérard, avec lequel il ne cessait de partager fous rires, gueuletons et matchs à Roland-Garros. Il restait un modèle absolu pour ses pairs, notamment Jean Dujardin, qui le considérait comme "l'un des derniers héros" du cinéma français. Ses tribulations dans "L'Homme de Rio" ont inspiré jusqu'à Steven Spielberg, pour "Indiana Jones". Et le public français ne s'est jamais lassé de revoir ses films, sur grand écran, à la télévision ou plus récemment sur Netflix, dans des polars comme chez Godard.
Vos réactions
Ce sera un beau moment.... mais ensuite, on assistera certainement aux héritiers qui se déchirent autour de l'héritage !
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