laicité Emmanuel Macron a réuni jeudi matin un conseil de défense exceptionnel dédié à l'affaire Pegasus et à la question de la cybersécurité, qui a "permis d'avoir un point d'étape" sur les investigations en cours, selon le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. "Il y a des investigations qui sont menées et le conseil de défense nous a permis d'avoir un point d'étape sur ce travail qui est mené actuellement de vérification", a déclaré M. Attal interrogé sur BFMTV. "Un certain nombre de protocoles de sécurité ont été réajustés, notamment autour du président de la République.
Par ailleurs, l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'information a commencé à proposer aux personnes qui pourraient avoir été ciblées par une attaque un accompagnement technique", a-t-il ajouté. Mardi, Le Monde et Radio France, qui font partie du consortium de 17 médias à l'origine des révélations sur un système d'espionnage de masse lié au logiciel Pegasus, avaient révélé qu'un numéro du chef de l'Etat figurait "dans la liste des numéros sélectionnés par un service de sécurité de l'Etat marocain, utilisateur du logiciel espion Pegasus, pour un potentiel piratage".
"Le président de la République suit au plus près ce dossier et prend cette affaire très au sérieux", avait souligné dans la matinée M. Attal, sur France Inter, en rappelant que la France poursuivait ses investigations après les révélations sur la présence des téléphones d'Emmanuel Macron parmi les cibles potentielles du logiciel espion. "Cette enquête ne dit pas si ses téléphones ont été tous effectivement infectés, si des données en ont été +retirées+", et donc c'est ça qui est en train d'être regardé", avait précisé M. Attal. Une source sécuritaire avait assuré mercredi à l'AFP que, pour les téléphones portables de M. Macron, "les paramètres de sécurité sont les plus restrictifs possibles et les installations d'applications et téléchargements sont bloquées."
"C'est une affaire qui, si ce qui a été révélé par Radio France (et le journal Le Monde) est confirmé et avéré, est très grave", a répété jeudi M. Attal. "Les téléphones (du Président) sont changés régulièrement. Il y a un certain nombre de paramètres de sécurité qui protègent, qui sont changés très régulièrement. Il y a des protections qui sont faites", a assuré le porte-parole, interrogé sur une possible négligence au sommet de l'Etat. M. Attal a, par ailleurs, affirmé qu'il fallait "protéger les autres (personnes visées), les secteurs public et économique" du pays, rappelant qu'un plan de "100 millions d'euros" avait été lancé depuis un an pour "équiper nos hôpitaux et aider nos collectivités locales" à faire face aux cyberattaques.
Vos réactions
Ça y est, je suis rassuré, Macron a trouvé l'angle d'attaque pour répliquer aux cybermenaces de la NSO.
Il a tout d'abord convoqué un "Conseil de défense". Et après plusieurs heures de délibérations, notre grand épidémiologiste en chef de l'AP-HP a trouvé la solution :
Il a décidé de changer de téléphone et de numéro.
Incroyable, non seulement il le dit, mais en plus il l'a fait !
Au prochain conseil de défense, il étendra sans doute la mesure, qu'il a prise aujourd'hui pour lui même, à ses ministres. Ce sera l'extension du "pass-cellulaire", qu'ils devront tous présenter en conseil des sinistres sinon, ils resteront dehors.
Un conseil de défense ... après la bataille du renseignement ! Dit autrement, c'est trop tard de se pointer après la bataille pour compter les pots cassés.
Épique et pathétique à la fois.
Épique, parce que se faire espionner par des entités "amies", ce n'est quand même pas banal. Quoique on a déjà vu ça par le passé avec nos "amis" américains et anglais.
Pathétique, à plusieurs niveaux. Tout d'abord, parce qu'il a fallu que ce soient des équipes de journalistes qui révèlent l'affaire. Exit la DGSI et la DGSE. Ça fait un peu désordre d'apprendre ça par la bande FM.
Ensuite, parce que d'après les procureurs, ce sera très difficile à prouver. La bonne blague, même en sachant qu'on a un problème, on ne sait même pas comment le résoudre, alors qu'on est la 6° puissance mondiale. D'où ce conseil de défense ...
Enfin, Macron qui est le chef des armées, se permet de communiquer avec un téléphone non sécurisé. Bon, un chef des armées qui n'y a jamais fait ses classes n'a pas pu acquérir la fibre sécuritaire, la preuve. Et comme notre épidémiologiste auto proclamé se croit le plus fort en tout, il n'a probablement que faire des recommandations de ses propres généraux censés le conseiller.
Conclusion : Pourvu qu'Andorre, le Luxembourg et le Liechtenstein ne nous déclarent pas la guerre simultanément, on risquerait de la perdre. J'ai volontairement omis la Suisse, qui nous a déjà récemment battu sur un autre type de TOE.
Dès que possible chaque gouvernement ou entité puissante depuis la nuit des temps, essaie de glaner des renseignements de manière légale ou pas, c'est de bonne guerre.
faut être taré pour s'intéresser à macron
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