Rappeler par SMS aux séropositifs de prendre leurs médicaments anti-rétroviraux
donne une impulsion majeure au suivi des traitements, qui durent toute la vie,
selon un essai réalisé au Kenya.
Pour cette étude, intitulée "WelTel
Kenya1", trois centres médicaux ont ciblé 538 patients infectés par le virus du
sida (VIH). Soit ces patients recevaient un simple traitement, soit on y
ajoutait l'envoi hebdomadaire d'un SMS. Le SMS disait "Mambo?", c'est à dire
en Kiswahili "Comment ça va ?", et le patient devait répondre "Sawa" ("ça va")
ou "Shida" ("problème").
Ceux qui indiquaient qu'il y avait un problème
ou ne répondaient pas dans les 48h étaient contactés par une infirmière, pour
savoir ce qui n'allait pas. Dans le groupe recevant un SMS, le nombre de
patients suivant leur traitement à 100% était de 12% plus élevé que dans le
groupe contrôle. En outre, il y avait 9% de plus de patients qui
réussissaient à abaisser leur charge virale en-dessous du niveau détectable dans
le groupe avec SMS.
Les SMS ne coûtaient chacun qu'environ 5 centimes de
dollar américain (3,5 centimes d'euro), et pouvaient être envoyés groupés.
Seulement 3,3% nécessitaient un suivi.
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