louvre 16h42: Marine Le Pen, exprimant son "soutien" aux policiers, a demandé mercredi à Bordeaux plus de fermeté à l'encontre des agresseurs des forces de l'ordre, pour "qu'on ne puisse plus toucher à un policier sans que les conséquences pénales soient extrêmement dures".
"Le message qui doit être lancé aux délinquants et aux criminels c'est : si vous touchez à un policier, vous risquez de rester de longues années en prison", a déclaré la présidente du Rassemblement National à des journalistes devant l'Hôtel de police de Bordeaux, avant un déplacement électoral en Gironde."Je suis navrée de dire à ceux qui nous gouvernent, que la fermeté dans ce domaine, ça marche !", a poursuivi Mme Le Pen, qui venait d'être reçue, en sa qualité de députée, par le Directeur départemental de la sécurité publique de la Gironde, a-t-on précisé de source policière.
"Avant, policier, on risquait sa vie quand on était dans des services très difficiles, l'antiterrorisme, le grand banditisme, aujourd'hui on risque sa vie quand on va arrêter un petit dealer dans une banlieue, quelle qu'elle soit. Y compris (...) dans des quartiers qui étaient jusqu'à présent totalement préservés", a-t-elle déclaré en référence au policier d'Avignon Eric Masson, qui "a été tué dans un quartier plutôt huppé, en tout cas pas détecté dans un quartier dit difficile". Evoquant la justice qui, lors de la manifestation parisienne, a été cible de syndicats de police, Mme Le Pen a estimé que "la justice continuera d'être laxiste tant que la justice n'aura pas les moyens de pouvoir mettre à l'ombre ceux qui doivent être mis à l'ombre".
"Il faut en bout de chaîne créer des places (...) de prison mais également des places de centres éducatifs fermés, ou semi-fermés, ou ouverts, en fonction de la gravité et de la qualité de primo-délinquant ou de mineur ou non, du délinquant", a précisé Mme Le Pen.
"Si on ne fait pas ça, alors les juges n'oseront pas condamner à de la prison ferme. Ils abaisseront le niveau des peines en permanence parce qu'ils savent qu'il n'y a rien de pire qu'une peine qui est prononcée et pas appliquée", a-t-elle conclu. Mme Le Pen effectuait mercredi un déplacement en Gironde, au Cap Ferret, en soutien d'Edwige Diaz, tête de liste à l'élection régionale en Nouvelle-Aquitaine. Un récent sondage a crédité le RN de 24 % d'intention de vote au premier tour, deuxième juste derrière la liste du président sortant PS Alain Rousset (25 %).
16h26: Jean-Luc Mélenchon s'exprime devant la presse. "Les syndicats et les organisations policières n’ont pas à faire la loi", a-t-il déclaré. Et d'ajouter : "Sous couvert d’un hommage aux policiers tués, c’est une manifestation factieuse (...) Ce n’est pas un hommage, c’est la mise en cause de la justice". "Rétablir la confiance, c’est aussi surmonter l'émotion", a continué le député LFI.
"Nous ne nous laisserons pas prendre au jeu de cette émotion pour ne discuter de rien". "Sous couvert d'émotion, certains en profitent pour faire des demandes qui existent déjà dans la loi et non pas faire la demande de ce qui est nécessaire", a-t-il déclaré devant la presse.

15h45: Devant l'Assemblée nationale, Eric Dupond-Moretti a répondu aux critiques le visant lors du rassemblement:
"En tant que citoyen, j'aurais pu me retrouver dans cette manifestation pour apporter mon soutien aux services de police. Ce qui me semble dangereux pour notre démocratie, c'est que l'on oppose en permanence, à des fins électoralistes et avec un certain cynisme, la justice et la police."
Et d'ajouter: "Les policiers et les magistrats de ce pays sont dans la même barque républicaine."
"N'opposez pas deux grandes institutions de la République, c'est insupportable", a demandé le garde des Sceaux.
15h17: Le point sur ce qu'il faut retenir
«Le problème de la police, c'est la justice!»: la magistrature a été la cible des syndicats, mercredi, devant l'Assemblée nationale où des milliers de policiers se sont rassemblés, deux semaines après le meurtre du brigadier Eric Masson et à l'approche d'importantes échéances électorales. Selon les organisateurs, plus de 35.000 personnes ont répondu à l'appel des syndicats de policiers. Le bilan de la mobilisation selon les autorités n'était pas encore disponible.
Très critiquée par l'opposition, la venue de Gérald Darmanin, qui s'est frayé difficilement un chemin dans une foule compacte, s'est déroulée sans heurts, aux sons des klaxons et des sifflets, accessoires habituels des policiers en manifestation. Certains ont pris des selfies avec lui. «Il faut nous aider!», l'ont cependant interpellé plusieurs manifestants. «Tous les soirs, quand je me couche, je pense à vous», a répondu le ministre à un policier qui lui disait ne pas savoir, quand il part au travail, «comment» il «va rentrer».
«Je suis policier, je suis derrière tous les collègues qui tous les jours risquent leur vie. C'est pas facile, il faut qu'on ait plus d'effectifs, pour intervenir en sécurité. Et que les peines soient exécutées», a témoigné auprès de l'AFP un policier dans l'Eure, Mickael.
Le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti, absent du rassemblement, était la cible des manifestants et des syndicats, qui réclament une réponse pénale plus forte, et notamment que des peines planchers soient infligées aux agresseurs de policiers. A la tribune, sur laquelle était tendue une banderole noire «Payés pour servir, pas pour mourir», le secrétaire général du syndicat Alliance, Fabien Vanhemelryck, a fait siffler «ce ministre qui déclare je suis le ministre des prisonniers (et de l'administration pénitentaire, ndlr»).
«Le problème de la police, c'est la justice!», a tonné le syndicaliste, sous les applaudissements. «Les peines minimales pour les agresseurs, voilà le message fort et clair que nous attendons», avait auparavant déclaré Grégory Joron d'Unité SGP Police-FO. «Cette mesure n'est pas liberticide, ni anticonstitutionnelle, ni nauséabonde», a-t-il ajouté. Plusieurs témoignages de policiers blessés ou de leurs proches ont été prononcés ou diffusés sur l'estrade.
14h32: D'après les syndicats organisateurs, plus de 35.000 policiers ou simples citoyens sont présents devant l'Assemblée nationale ce mercredi en début d'après-midi.
14h10: Une minute de silence a été observée avant que la Marseillaise soit interprétée par les policiers présents sur place.

13h21: Plusieurs syndicalistes s'expriment depuis la tribune. "La justice doit rendre des comptes", a lancé le secrétaire général d’Alliance-Police Nationale. De son côté, Grégory Joron, secrétaire général délégué Unité-SGP Police, déclare : "C'est un message fort et claire que nous attendons". "Ces policiers avec peu de moyens gardent la paix", a-t-il ajouté.
13h06: Depuis un écran géant, de courtes vidéos sont diffusées devant les manifestants et responsables politiques présents sur place. Le public peut y voir des scènes d'affrontements durant les manifestations de gilets jaunes ou lors de violences urbaines
12h52: Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin vient d'arriver sur place à la rencontre des policiers. "Je pense à vous", leur a-t-il lancé et d'ajouter : "Je suis venu pour soutenir les policiers, comme tous les Français".

12h40: De plus en plus de personnes arrivent devant l'Assemblée nationale : des policiers ou encore des responsables politiques.

12h10: Les policiers arrivent progressivement devant l'Assemblée nationale à Paris pour ce rassemblement

11h00: L'eurodéputé conservateur François-Xavier Bellamy a raillé un ministre qui manifeste «contre sa propre inaction». «Son rôle est d'agir, pas de manifester», a aussi estimé Damien Abad, le patron des députés LR, dont «la quasi-totalité» sera présent. Le numéro deux du Rassemblement national Jordan Bardella a également annoncé sa venue, avec «beaucoup d'élus» du parti.
A gauche, les chefs du Parti socialiste, Olivier Faure, et du Parti communiste, Fabien Roussel, seront présents, tout comme l'écologiste Yannick Jadot. Seule exception, La France insoumise, qui voit dans les demandes des syndicats policiers un «cahier de revendications corporatives». L'acteur Gérard Lanvin doit prendre la parole au début du rassemblement à 13H00, avant des témoignages de policiers de terrain et des prises de parole syndicales, ont précisé les organisateurs.
07h45: Les syndicats de police qui organisent aujourd'hui une manifestation devant l'Assemblée nationale ont appelé à un "rassemblement sans récupération politique", alors que des personnalités politiques de tout bord ont annoncé leur venue. Pour les syndicats, qui ont demandé aux "citoyens" de se joindre au rassemblement, la manifestation doit d'abord être une démonstration du "soutien de la population à sa police républicaine".
"Ce rassemblement ne sera donc la tribune d'aucun parti, ni d'aucun membre du gouvernement", écrivent-ils dans un communiqué commun. "Chacun est libre d'y participer", mais "aucun responsable politique ne pourra accéder à la tribune ni s'y exprimer", ajoutent-ils. Alors que la sécurité est redevenue un thème de campagne électorale, à quelques semaines des régionales et à un an de la présidentielle, de nombreux élus devraient être présents à ce rassemblement des policiers, qui réclament une sévérité pénale accrue contre les agresseurs de forces de l'ordre.
Le numéro deux du Rassemblement national Jordan Bardella mais aussi le candidat du PCF à la présidentielle Fabien Roussel, le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure et l'eurodéputé Yannick Jadot - potentiel candidat à la primaire pour la présidentielle du pôle écologiste - ont notamment dit qu'ils iraient, à l'inverse de La France insoumise.
Du côté du gouvernement, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé sa présence. Le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti pourrait passer "saluer les forces de l'ordre" si l'avancement des débats à l'Assemblée, où est examiné son projet de loi pour la "confiance" dans la justice, le permettait, a indiqué son entourage.
Le ministre de l'Intérieur "est le bienvenu, mais en tout état de cause pour tous les politiques, y compris le ministre de l'Intérieur, (il n'y a) pas de tribune, de piédestal", a déclaré sur RMC Patrice Ribeiro, secrétaire général du syndicat Synergie Officiers.
Gérald Darmanin "ne va pas manifester contre lui-même, il sera dans son rôle de ministre de l'Intérieur, c'est-à-dire de premier policier de France, il ira saluer les policiers dans un moment où il est essentiel que la nation toute entière montre à quel point nous sommes derrière nos forces de l'ordre", a justifié sur LCI le patron de LREM, Stanislas Guerini, précisant que son mouvement participerait au rassemblement.
Vos réactions
Melenchon est un personnage puant, qui préférera toujours un flic mort à une racaille. Il vendrait la France aux islamistes si il était sûr de pouvoir devenir président, quitte à gouverner sous les lois de la charia.
Melenchon à une autre époque, aurait accusé le Général de Gaulle, d' être un traître à la nation.
Melenchon #facePalm...
Mais vivement qu'il passe l'arme à gauche parce que c'est plus possible. Et le pire, c'est que fondamentalement ça n'arrangera pas le soucis, l'extrême gauche est tellement idiote qu'il n'y en a pas un pour rattraper l'autre !
Mélenchon "La République c'est moi" qui accuse les policiers de remettre en cause la justice, elle est bien bonne celle-là. Il est de plus en plus désespérant, et inquiétant.
M.MELENCHON,
Vous employez le terme de factieux dont voici la définition : "Qui s'oppose violemment au pouvoir établi pour provoquer des troubles.
Ne vous êtes vous pas trompé de cible, cela correspond bien à votre parti et même à votre personne si je me réfère à votre sketch lors d'une certaine perquisition. La France a besoin de ses policiers, je ne suis pas sur qu'elle est besoin de vous.
Non, vous ne donnez pas LA définition du mot "factieux" mais UNE définition.
UNE autre définition, celle du Larousse : "Qui fomente des troubles contre le pouvoir établi"
35 000 personnes selon les organisateurs .
35 000 personnes selon La Police.
Ah ben pour une fois, les chiffres sont les mêmes !
M.MELENCHON,
Vous employez le terme de factieux dont voici la définition : "Qui s'oppose violemment au pouvoir établi pour provoquer des troubles.
Ne vous êtes vous pas trompé de cible, cela correspond bien à votre parti et même à votre personne si je me réfère à votre sketch lors d'une certaine perquisition. La France a besoin de ses policiers, je ne suis pas sur qu'elle est besoin de vous.
Pas un drapeau "palestinien" , pas de voilées, pas de djellaba, pas un drapeau PCf, pas un drapeau CGT, pas un drapeau NPA ou LFI, pas de Black-blocs, même pas un drapeau Nazi.
En revanche une véritable "mer bleue" de drapeaux du syndicat Alliance.
Il fallait vraiment chercher pour trouver par ci par la un ptit drapeau CFDT ou autre.
C'est dommage qu'il n'y ait pas eu de défilés en Province, j'ai regardé sur le Net, mais rien de prévu, sinon j'y serais allée, pourtant je ne vais jamais aux manifs, mais là, trop, c'est trop,
il est temps de soutenir nos forces de l'ordre qui sont traitées de façon honteuse par la République et surtout les magistrats qui ne tiennent pas compte du travail fourni et relâchent les délinquants sans aucune sanction alors que la police met des semaines à les arrêter, que les gars se font piéger et caillasser, qu'ils y laissent leur peau pour que les petits trafics continuent et pourrissent la vie des habitants des cités
Mais vous ne comprenez pas que ces politiciens n'en ont rien à secouer des francais ?
Et que ce seront les mêmes qui voteront pour les mêmes.
On rêve
Darmanin et Dupont Moretti qui vont oser se pointer pour, au final, manifester contre eux-mêmes et leur propre politique !
Avec un peu de chance, ils pourraient peut-être nous effectuer une petite séance d'auto flagellation en public et en direct ??
Chaque jour, on croit avoir vécu le pire avec ce gouvernement, mais c'etait mal les connaitre, maintenant on tombe carrément dans la schizophrénie !
Ou ils n’ont rien compris ou ce sont des masos
moi aussi j'affirme que je pourrais passer
Darmanin et Dupont Moretti qui vont oser se pointer pour, au final, manifester contre eux-mêmes et leur propre politique !
Avec un peu de chance, ils pourraient peut-être nous effectuer une petite séance d'auto flagellation en public et en direct ??
Chaque jour, on croit avoir vécu le pire avec ce gouvernement, mais c'etait mal les connaitre, maintenant on tombe carrément dans la schizophrénie !
Ils viennent soutenir des hommes et femmes qui ne sont pas d’accord sur leurs conditions de travail. Ils viennent donc soutenir des fonctionnaires qui relèvent de leurs ministères. Donc ils défilent contre eux mêmes et leur politique de l’autruche ! On n’est en plein rêve !
Si je comprends bien, les flics de France manifestent parce qu'ils ne sont pas contents de leurs conditions de travail, de l'insécurité dont ils font l'objet et de la justice qui est trop laxiste vis à vis des délinquants qui les agressent. Ils ont bien raison.Donc Darmanin et Moretti vont défiler avec eux, pour les soutenir dans leurs revendications et ainsi confirmer que leurs chefs ne font rien pour arranger la situation. Mais au fait, leurs chefs, ce sont justement Darmanin et Moretti, qui reconnaissent ainsi leurs incapacités à faire le boulot pour lequel ils sont là. C'est assez poilant, comme d'hab avec ces individus qui nous gouvernent.
C'est bien beau de venir les soutenir mais il faut trouver une solution !!!
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