28/04/2021 18:00

Coronavirus - Le Président Emmanuel Macron présentera vendredi "les perspectives" du déconfinement - Le couvre-feu devrait s'arrêter partout en France le 2 juin prochain

17h54: Le  couvre-feu devrait s'arrêter partout en France le 2 juin prochain (BFM TV)

17h16: L'Union européenne et AstraZeneca s'expliqueront le 26 mai devant un tribunal de Bruxelles qui devra décider si le laboratoire suédo-britannique a violé les termes de son contrat par ses retards de livraisons de vaccins anti-Covid aux Etats membres. "La Commission et les Etats membres estiment qu'AstraZeneca a violé de nombreuses obligations au titre du contrat de précommandes, cela touche à la production comme à la livraison des vaccins. On s'en expliquera devant le tribunal", a dit à l'Agence France-Presse (AFP) l'un des avocats de la Commission, Rafaël Jafferali, à l'issue d'une audience de procédure. Le laboratoire n'a livré au premier trimestre aux pays de l'UE que 30 millions de doses sur les 120 millions promises contractuellement. Au deuxième trimestre, il ne compte en fournir que 70 millions sur les 180 millions initialement prévues.

14h01: Le point sur ce qu'il faut retenir de la conférence de presse du Premier ministre Jean Castex

Emmanuel Macron présentera vendredi « les perspectives » de « sortie progressive » des mesures de restrictions imposées contre le Covid-19, a annoncé mercredi Jean Castex. A l’issue du Conseil des ministres, le chef du gouvernement a précisé que cette sortie serait « progressive à mesure que la campagne de vaccination se déploie ».

Il n’a pas précisé le format de l’intervention du chef de l’Etat, qui avait prononcé une allocution le 31 mars pour annoncer de nouvelles restrictions. M. Macron a esquissé lundi plusieurs pistes de déconfinement pour les semaines à venir, en soulignant que la levée des restrictions se ferait « tout doucement », notamment pour les restaurants ou les lieux culturels.

« La situation épidémique continue de s’améliorer à un rythme régulier: le nombre de cas quotidiens est passé en moyenne hebdomadaire de 38.000 cas au plus haut de cette troisième vague à 26.200 très précisément sur les sept derniers jours », a expliqué Jean Castex.

Le taux de reproduction (R) du virus, indicateur-clé correspondant au nombre de personnes infectées pour un seul malade, a baissé à 0,89 mardi, selon lui. « Cela veut dire que le niveau de circulation reste élevé » mais que « nous voyons une tendance à la baisse, qui est plus lente qu’en novembre » et dont l’impact sur les hospitalisations « ne se traduit encore que très timidement dans l’évolution du nombre de malades en réanimation », a-t-il résumé.

Selon lui, la campagne de vaccination « avance à un très bon rythme avec 469.000 personnes vaccinées sur la seule journée d’hier ». « L’objectif d’atteindre des 15 millions de personnes primo-vaccinées d’ici la fin de cette semaine et les 20 millions à la mi-mai est tout à fait à notre portée », a-t-il ajouté, en précisant que « 60% des personnes ayant plus de 60 ans auront été vaccinées en première injection » mercredi soir. Au cours du Conseil des ministres, le gouvernement a examiné le projet de loi de sortie de l’état d’urgence sanitaire le 2 juin, qui lui permet toutefois de conserver des compétences jusqu’au 31 octobre sur la circulation des personnes ou la fermeture de magasins si les conditions sanitaires l’exigent.

A partir de juin, « la situation (...) ne sera plus celle de l’état d’urgence sanitaire » mais la future loi « devra nous permettre de répondre à un devoir de vigilance sanitaire » en donnant « la capacité d’une réaction rapide en cas de nouvelle accélération de l’épidémie, soit à l’échelle du pays, soit à celle d’un territoire particulier », a expliqué Jean Castex.

13h14: Le Premier ministre Jean Castex s'exprime depuis l'Elysée

"Notre situation continue à s'améliorer (...) Nous sommes sur une vraie tendance à la baisse"

Le Président Emmanuel Macron s'exprimera vendredi annonce le Premier ministre Jean Castex. "La stratégie de sortie de crise sera détaillée" par le chef de l'Etat. La sortie du confinement sera « progressive à mesure que la campagne de vaccination se déploie »

"Notre intention, avec la mise en place de ce régime transitoire, est de nous permettre d'accompagner le processus de réouverture par des mesures adaptées à la situation", "Le nouveau dispositif que nous allons soumettre au Parlement ne permet plus, dans ce cadre là, de recourir au couvre feu tel que nous le connaissons aujourd'hui"
12h36: Le fondateur et directeur du laboratoire BioNTech, Ugur Sahin, s’est dit mercredi « confiant » dans l’efficacité de son vaccin, développé avec le groupe américain Pfizer, contre le variant indien du Covid-19. Si des « tests » sont encore en cours, « le variant indien présente des mutations que nous avons déjà étudiées et contre lesquelles notre vaccin agit, ce qui nous rend confiant », a explique M. Sahin lors d’une conférence de presse en ligne.

Le variant B.1.617, plus communément appelé variant indien du fait de sa première occurrence en Inde, a été détecté dans « au moins 17 pays », dont le Royaume-Uni, les Etats-Unis, la Belgique, la Suisse ou encore l’Italie, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

« Le bastion » que la vaccination constitue contre le Covid-19 « va tenir, j’en suis persuadé » a ajoute M. Sahin. BioNTech a déjà testé son vaccin sur plus de 30 variants, obtenant à chaque fois au moins une « réponse immunitaire suffisante », a-t-il ajouté.

Le directeur de la start-up allemande spécialisée dans l’ARN messager et devenue pionnière mondiale de l’immunisation, a également annoncé que son vaccin, utilisé dans l’UE et aux Etats-Unis depuis décembre dernier, devrait bientôt obtenir l’homologation des autorités sanitaires chinoises. « Il reste quelques questions ouvertes auxquelles nous répondons » et « une autorisation d’ici juillet est très probable », a détaillé le scientifique.

Il s’est également déclaré favorable à des assouplissements des restrictions pour les personnes vaccinées, mais « cela ne devrait pas arriver trop vite, sinon on crée de la jalousie ». Quand 50 à 60% des Européens seront vaccinés fin mai ou courant juin, de tels assouplissements, « scientifiquement sensés », « atteindraient une large part de la population », a fait valoir M. Sahin.

12h31: L'Union européenne et AstraZeneca s’expliqueront le 26 mai devant un tribunal de Bruxelles qui devra décider si le laboratoire suédois-britannique a violé les termes de son contrat par ses retards de livraisons de vaccins anti-Covid aux Etats membres. « La Commission et les Etats membres estiment qu’AstraZeneca a violé de nombreuses obligations au titre du contrat de précommandes, cela touche à la production comme à la livraison des vaccins. On s’en expliquera devant le tribunal », a dit à l’AFP l’un des avocats de la Commission, Rafaël Jafferali, à l’issue d’une audience de procédure. « Nous déplorons cette décision de la Commission d’entamer une action en justice, nous espérons résoudre ce différend aussi rapidement que possible », a déclaré devant la presse l’un des conseils d’AstraZeneca, Hakim Boularbah.

Le laboratoire n’a livré au premier trimestre aux pays de l’UE que 30 millions de doses sur les 120 millions promises contractuellement. Au deuxième trimestre, il ne compte en fournir que 70 millions sur les 180 millions initialement prévues. Le recours en justice, intenté au nom de Commission européenne et des Vingt-Sept Etats membres, a été dénoncé comme « sans fondement » par le laboratoire.

Il s’agit d’une action en référé (en urgence) devant un juge du tribunal de première instance francophone de Bruxelles, le contrat signé par l’exécutif européen étant de droit belge. Bruxelles exige un engagement ferme d’AstraZeneca pour augmenter ses livraisons de vaccins d’ici fin juin, et le respect de « son obligation de recourir à tous les sites de production » mentionnés dans le contrat, dans l’UE et au Royaume-Uni. Des arguments contestés par le laboratoire. Les parties seront entendues toute la journée du 26 mai et une nouvelle audience pourrait être ajoutée, a indiqué une magistrate belge.

12h08: L'état d'urgence en vigueur au Portugal depuis novembre pour freiner la pandémie de Covid-19 prendra fin vendredi grâce à un amélioration de la situation sanitaire, a annoncé mardi le chef de l'Etat.

10h21: Les restrictions de circulation en France seront levées en France à partir du 3 mai "si la situation sanitaire le permet", a indiqué mercredi le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari, n'excluant pas des mesures différenciées selon les régions.

"C'est la situation sanitaire qui dicte, ces jours-ci, les possibilités", a insisté le ministre sur Radio Classique, rappelant qu'un conseil de défense devait examiner la situation mercredi matin.

Le Premier ministre Jean-Castex avait annoncé jeudi 22 avril une levée des contraintes de déplacement en journée à partir du 3 mai.

Interrogé sur cette levée, Jean-Baptiste Djebbari est resté prudent mercredi, répondant: "Je l'espère. Je crois que les Français l'espèrent".

La SNCF sera en tout cas prête pour remonter en puissance à partir du 3 mai "sous réserve que la situation sanitaire le permette", a-t-il remarqué.

"Ce matin, il va falloir vraiment regarder la territorialisation de la dynamique épidémique (...), regarder s'il y a des différences très notables entre les différents territoires (...), pour voir s'il y a lieu de prendre des mesures territoriales ou au contraire si des mesures homogènes sont plus souhaitables", a-t-il observé.

Les indicateurs sont "à la baisse", "mais c'est fragile", a noté le ministre.

Grâce aux progrès de la vaccination, "on pourra envisager sur le temps long d'avoir des activités qui vont reprendre", a-t-il ajouté.

09h56: Le nombre de morts du coronavirus en Inde a dépassé les 200.000 mercredi, avec plus de 3.000 décès signalés en 24 heures pour la première fois, selon les données officielles. Au total, 201.187 personnes ont succombé à l’épidémie dans le pays, et 3.293 sur ces dernières 24 heures, selon le ministère de la Santé, même si de nombreux experts estiment que le véritable bilan est plus élevé.

L’Inde a enregistré un total de 18 millions de contaminations, avec 360.000 nouveaux cas recensés sur les dernières 24 heures. Près de six millions de nouveaux cas se sont ajoutés sur ce seul mois d’avril. L’explosion du nombre de cas, imputée notamment à un variant du virus et à des rassemblements politiques et religieux de grande ampleur, a submergé les hôpitaux, qui manquent cruellement de lits, de médicaments et d’oxygène.

La crise est particulièrement grave à New Delhi, où des personnes à bout de souffle meurent aux portes des hôpitaux bondés. L’Inde a jusqu’à présent administré 150 millions de vaccins et, à partir de samedi, le programme sera étendu à tous les adultes, ce qui signifie que 600 millions de personnes supplémentaires pourront en bénéficier. De nombreux Etats signalent toutefois que leurs stocks de vaccins sont insuffisants et les experts appellent le gouvernement à donner la priorité aux groupes vulnérables et aux zones les plus touchées.

08h12: Les Américains vaccinés contre le Covid-19 n'ont plus besoin de porter de masque en extérieur, sauf lorsqu'ils se trouvent dans des foules, ont annoncé les autorités sanitaires, marquant un nouveau pas vers un progressif retour à la normale aux Etats-Unis.

"Si vous êtes entièrement vaccinés et que vous voulez participer à un petit rassemblement avec des gens qui sont vaccinés et non vaccinés, ou dîner à un restaurant en extérieur (...) les données scientifiques montrent que vous pouvez le faire en toute sécurité, sans masque", a déclaré Rochelle Walensky la directrice des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), principale agence fédérale de santé publique.

"En revanche, nous continuons à recommander le port du masque dans des endroits en extérieur très fréquentés, comme des stades pleins ou des concerts", a-t-elle ajouté lors d'un point presse. 

Elle a justifié cette exception par le fait que dans ces situations, beaucoup de personnes non vaccinées, et potentiellement à risque de développer une forme grave du Covid-19, peuvent être présentes.

En intérieur, les autorités sanitaires estiment par ailleurs que pour les personnes vaccinées, participer à des activités comme une chorale, un office religieux, aller au cinéma ou encore au musée, ne présente pas de risque si elles continuent à porter un masque.

Enfin, les personnes non vaccinées peuvent également se promener, courir ou faire du vélo avec des membres de leur foyer, sans porter de masque, disent les CDC.

"C'est très simple: si vous êtes vacciné, vous pouvez faire plus de choses, à la fois à l'intérieur et à l'extérieur", a déclaré le président Joe Biden mardi, louant les "progrès extraordinaires" réalisés aux Etats-Unis ces derniers mois face à la pandémie de Covid-19.

Une personne est considérée totalement vaccinée deux semaines après l'injection du vaccin (de la deuxième dose pour ceux s'administrant en deux piqures). 

C'est le cas d'au moins 95,8 millions de personnes aux Etats-Unis, soit près de 30% de la population ayant reçu la ou les doses nécessaires de l'un des trois vaccins autorisés dans le pays (Pfizer/BioNtech, Moderna ou Johnson & Johnson).

Les autorités sanitaires ont mis à jour leurs recommandations en fonction des nouvelles annonces. 

Aux Etats-Unis, les restrictions varient selon les Etats, et certains avaient mis en place des règles strictes imposant le port du masque partout en-dehors de chez soi, même sans personne autour. Ces Etats devraient désormais faire évoluer ces obligations, même s'ils n'y sont pas absolument tenus.

C'est par exemple le cas du Massachusetts, où le gouverneur a annoncé mardi qu'il lèverait l'obligation du port du masque en extérieur lorsque la distanciation physique est possible.

Les autorités sanitaires avaient commencé à recommander à tous les Américains, c'est-à-dire y compris ceux n'étant pas malades, de porter des masques à partir de début avril 2020, soit il y a un peu plus d'un an.

Le port du masque est rapidement devenu une question hautement politisée aux Etats-Unis, où les conservateurs, sous l'impulsion de Donald Trump, y voient un affront à leur liberté individuelle. Les progressistes considèrent eux généralement que le masque est aussi une façon de montrer qu'ils prennent au sérieux le virus, et leur solidarité en temps de crise.

Il est désormais largement considéré que la transmission du Covid-19 se fait majoritairement par voie aérienne, non seulement par les gouttelettes émises lorsque l'on tousse où que l'on éternue, mais également via de fines particules qui restent en suspension dans l'air et qui peuvent être émises simplement en parlant, voire en respirant.

Pour cette raison, se trouver dans une pièce en intérieur est plus risqué qu'en extérieur car l'air y est alors comme emprisonné, notamment lorsqu'elle n'est pas aérée.  

Plusieurs études ont renforcé cette idée, en montrant que la vaste majorité des contaminations se produisent lors d'un contact en intérieur avec une personne infectée.

08h09: Tests, couvre-feu : le gouvernement adopte ce mercredi son projet de loi de sortie de l'état d'urgence sanitaire début juin, qui lui permet toutefois de conserver des compétences jusqu'au 31 octobre sur la circulation des personnes ou la fermeture de magasins si les conditions sanitaires l'exigent.

Le texte, qui doit permettre de sortir de ce régime d'exception prorogé en février par le Parlement jusqu'au 1er juin, doit être soumis à l'Assemblée nationale "autour du 10 mai", selon des sources parlementaires.

Du 2 juin au 31 octobre inclus, c'est-à-dire pendant cinq mois, le Premier ministre aura la compétence de prendre des mesures "par décret (...) dans l'intérêt de la santé publique et aux seules fins de lutter contre la propagation de l'épidémie de Covid-19", précise le projet de loi dont l'AFP a obtenu une copie. Il pourra ainsi "réglementer ou, dans certaines parties du territoire dans lesquelles est constatée une circulation active du virus, interdire la circulation des personnes et des véhicules (...) sous réserve des déplacements strictement indispensables aux besoins familiaux, professionnels et de santé", comme il l'a fait lors du confinement actuel.

"Pour répondre à des dégradations localisées de la situation sanitaire", le texte précise que l'état d'urgence sanitaire pourrait toutefois être déclaré jusqu'au 31 octobre, "dans une ou plusieurs circonscriptions territoriales déterminées", pour un délai porté à deux mois, "pour autant que ces circonscriptions territoriales représentent moins de 10% de la population nationale".

Des "dérogations" à la fin du couvre-feu pourront par exemple être décidées en fonction de la situation sanitaire, "dans des zones qui ne peuvent représenter que moins de 10% de la population", a expliqué une source gouvernementale à l'AFP.

Le chef du gouvernement pourra également imposer "des tests obligatoires pour le franchissement des frontières", voire "un justificatif de l'administration d'un vaccin contre la Covid-19 ou un document attestant (du) rétablissement" de la personne qui a été contaminée par le virus.

Si un rebond de l'épidémie le justifie à nouveau, le Premier ministre aura également la possibilité de "réglementer l'ouverture au public" des lieux comme les restaurants, commerces ou salles de spectacle "en garantissant l'accès des personnes aux biens et services de première nécessité", précise le texte.

Le projet de loi accorde au chef du gouvernement la compétence de "réglementer les rassemblements de personnes, les réunions et les activités sur la voie publique et dans les lieux ouverts au public".

Les mesures prescrites "sont strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu", souligne le document. "Il y est mis fin sans délai lorsqu'elles ne sont plus nécessaires", précise-t-il.

Alors que les élèves d'écoles primaires sont retournés en classe lundi, la France entrevoit un début d'allègement des autres contraintes sanitaires en mai, mais l'exécutif reste prudent face à un ralentissement fragile de l'épidémie de Covid-19.

Pour l'heure, le couvre-feu reste en place dans la métropole de 19H00 à 6H00.

07h48: Le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés en réanimation est repassé mardi sous la barre des 6.000, un niveau autour duquel il évolue depuis 15 jours, selon les chiffres publiés par Santé publique France.

Les services de soins critiques (qui rassemblent réanimation, soins intensifs et surveillance continue) comptaient 5.943 personnes dont 484 nouveaux malades admis ces dernières 24 heures.

Depuis le 12 avril, le nombre de malades Covid-19 est proche des 6.000 patients. Un chiffre en-deçà du pic de la première vague en avril 2020 (autour de 7.000) mais supérieur à celui de la deuxième vague à l'automne (4.900). 338 malades du Covid sont morts à l'hôpital ces dernières 24 heures.

Le nombre total de malades du Covid-19 hospitalisés était mardi de 30.281 contre 30.596 lundi. Ces dernières 24 heures, 2.109 personnes ont été hospitalisées contre 1.944 les 24 heures précédentes.

07h32: "Il faut tenir et penser à l'avenir: ça va cesser tout ça, on va reprendre une vie normale", a lancé mardi le Premier ministre, Jean Castex, à deux étudiantes rencontrées lors d'un déplacement à Angers.

"Les étudiants s'accrochent, comme toute la population française", a souligné le chef du gouvernement, qui a longuement échangé avec deux étudiantes, l'une en fac de biologie, l'autre en fac d'espagnol.

Cours à distance, examens de fin d'année, repas à un euro, Jean Castex a multiplié les questions."Le repas à un euro, ça a été vraiment une aide plus que bienvenue, ça a été un soulagement, parce que beaucoup de nos camarades ont perdu leur emploi", a expliqué l'une des étudiantes.

Mais, quand le Premier ministre leur demande si leur université leur a proposé des tests Covid, l'enthousiasme disparaît: "Je sais qu'il y a un centre de dépistage, mais jamais l'université nous a proposé d'en faire. On n'a eu aucune communication dessus".

Jean Castex a assuré qu'il était "très personnellement" concerné par la question étudiante pour avoir deux filles en études supérieures.

Lors de ce déplacement à Angers, notamment dans un centre des Compagnons du devoir, le Premier ministre a par ailleurs présenté un "simulateur d'aides", destiné à calculer les aides auxquelles chaque jeune a droit en fonction de sa situation.

Baptisé "la boussole", "il doit permettre d'inverser le réflexe: désormais, le jeune nous dit qui il est et on lui dit comment on peut l'aider", a expliqué la secrétaire d'Etat chargée de la Jeunesse, Sarah El Haïry, aux côtés de la ministre du Travail, Elisabeth Borne.

Lors d'une démonstration, deux jeunes apprentis ont confié découvrir certaines aides auxquelles ils avaient droit, notamment la gratuité des musées ou une aide financière pour partir en vacances. "Bon, les musées, les vacances, il va falloir attendre un petit peu...", a prévenu le Premier ministre. "Mais on va y venir..."

Mardi, à l'occasion d'une visite dans une école de Melun, Emmanuel Macron a esquissé devant des écoliers, des journalistes et des badauds ses pistes pour une réouverture par étapes à partir du 3 mai. Le chef de l'Etat s'entretient en fin d'après-midi avec une dizaine de maire en visioconférence sur les perspectives de réouverture.

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Vos réactions

Portrait de Nerfertiti
28/avril/2021 - 13h50
nantes63 a écrit :

Depuis 1 an les ministres auraient du apprendre au moins une chose: quand on a rien à dire on ferme sa gueule!

là il vient de reparler des généraux et de MLP en les insultant de putschistes qu'ils avaient publier ça le 21 avril comme le 21 avril 1961 avec l'algérie 

En plus, il se permet de faire des fake news et que le ministre des armées prendra des mesures contre ces généraux alors qu'il y a vait tout à l'heure un spécialiste pénaliste qui dit que de toute façon, ils ne peuvent rien faire, ils n'ont rien dit qui puisse penser un un coup d'état 

ce gouvernement ose tout. cette conférence est honteuse