
La justice administrative a suspendu en référé les travaux du village des médias des Jeux olympiques de Paris-2024, prévu sur une partie du parc départemental Georges-Valbon en Seine-Saint-Denis, selon une décision consultée par l'AFP. La Cour administrative d'appel de Paris a suspendu une partie de l'autorisation environnementale délivrée en novembre 2020 par le préfet de Seine-Saint-Denis. "Il est enjoint à la Société de livraison des ouvrages olympiques de donner instruction à ses co-contractants afin qu'ils cessent tous travaux", a-t-elle indiqué dans son ordonnance.
Prévu sur la zone de l'Aire des Vents, sur la commune de Dugny, le village des médias - initialement appelé "cluster des médias" - doit accueillir jusqu'à 2.000 journalistes et techniciens pendant les Jeux olympiques et paralympiques de 2024. Les bâtiments doivent ensuite être convertis en logements dans le cadre d'un "éco-quartier".
Deux associations, l'antenne locale du Mouvement national de lutte pour l'environnement (MNLE 93) et le Collectif pour le Triangle de Gonesse, ont déposé en février un nouveau recours contre ce projet devant la Cour administrative d'appel de Paris, compétente en matière de contentieux liés aux JO-2024.
Ces organisations, accompagnées dans leur démarche par 36 personnes, riverains et usagers du parc, avaient doublé cette procédure d'un référé-suspension, qu'un juge des référés a approuvé mardi. Ce dernier a estimé que l'arrêté préfectoral visé, dans la dérogation qu'il accorde à l'interdiction d'atteinte à des espèces protégées, ne satisfait pas en l'état les dispositions du code de l'environnement.
Le ministère de la Transition écologique et la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo) doivent verser chacun 750 euros aux requérants. Contactée par l'AFP, la Solideo n'a pas souhaité réagir dans l'immédiat. Les même requérants étaient déjà à l'origine d'une précédente procédure contre le village des médias, qui avait échoué.
Début février, la Cour administrative d'appel avait rejeté leur pourvoi, dans lequel ils demandaient l'annulation de la cession du terrain par le Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis à la Solideo, pour 6,9 millions d'euros.
Vos réactions
J'étais et suis toujours contre ces J.O qui vont couter un "pognon de dingue" et semble-t-il dont les travaux outrepassent certaines législations. Franchement ! Une exposition universel eu été le meilleur choix, surtout sur la rentabilité.
@Mikail63: Bien dit.
On se passera sans grand problème de votre participation
Sage décision: Un village de jeux olympiques en seine saint denis, c'est comme mettre une église chez les talibans!
ça c'est la vision qu'ont les cas sociaux du village qui voient le 93 à travers les émissions du soir de Carole Rousseau, en vrai il y a dans le département des quartiers qui craignent mais aussi beaucoup d'endroits tranquilles voir même des villes bourgeoises comme le Raincy.
Un quartier qui serait saccagés, pillés ou remplis de trafiquants de drogue après les JO, que d'argent gaspillé pour 15j de JO. Suspendu mais pas supprimer.
J'étais et suis toujours contre ces J.O qui vont couter un "pognon de dingue" et semble-t-il dont les travaux outrepassent certaines législations. Franchement ! Une exposition universel eu été le meilleur choix, surtout sur la rentabilité.
@Mikail63: Bien dit.
Content de voir que je ne suis pas le seul à être contre ces jeux olympiques.
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