
C'est une nouvelle série de témoignages qui est révélé par le quotidien Le Monde, et cette fois, ce ne sont pas moins de 8 femmes qui prennent la parole pour dénoncer des faits très graves contre le présentateur vedette de TF1, PPDA, allant de l'agression sexuel au viol. Parmi ces témoignages, plusieurs journalistes femmes qui sont passées par la rédaction de TF1.
Parmi elles, une femme décide de parler à visage découvert, c'est l'ex présentatrice de LCI Hélène Devynck.
Cette journaliste qui a fait ses premiers pas à TF1, à la fin des années 1980 raconte avoir cédé sous pression, face à l’ex-présentateur: « Un petit coup vite fait mal fait, vraiment du troussage de domestique et j’étais la bonne. Mais j’ai serré les dents, et étouffé mes larmes. C’était vraiment humiliant. Je n’avais pas le choix, sinon je ne travaillais plus. Quand j’ai voulu que notre collaboration s’arrête, il a été vexé et cruel, et est allé dire à toute la rédaction que j’étais nulle ».
De son côté, Joséphine, 18 ans au moment des faits et est étudiante en 2003 qu’elle décrit au Monde. Dans le bureau du présentateur à TF1: après une discussion d’une heure, “d’un coup, il me saute dessus, et plante sa langue tout au fond de ma bouche. Il dégrafe aussi mon soutien-gorge” alors qu’elle venait de se lever de sa chaise.
“Je lui demande au moins trois ou quatre fois d’arrêter, je lui dis que je ne veux pas, que je n’ai pas envie”, raconte-t-elle, avant de s’enfuir du bureau, sidérée.
Chloé, dont le prénom a été modifié à sa demande, rapporte au Monde des faits datant de 2003. Journaliste à la rédaction de TF1, elle est appelée un jour dans le bureau de PPDA. Après une brève conversation, “il s’est levé brusquement, m’a enlacée par surprise, m’a embrassée, m’a renversée sur sa grande table, a glissé une main dans mon soutien-gorge puis l’autre dans ma culotte avant de l’introduire dans mon sexe pendant de longues minutes.
J’ai essayé de me débattre doucement et de me dégager en murmurant que je ne voulais pas, que j’avais un petit ami, mais j’étais pétrifiée et je n’ai pas osé le repousser vigoureusement”, ajoutant qu’il l’a dénigrée professionnellement devant d’autres collègues par la suite.
Plus étonnant encore, des journalistes évoquent des faits encore plus récents qui datent d'après le départ du présentateur vedette de son poste de présentateur à TF1. Ainsi, Clémence de Blasi, une journaliste, raconte avoir subi des questions très intimes en 2015, tout comme des appels téléphoniques en numéro masqué de la part du présentateur. "Il se sentait tellement puissant, il ne voyait pas pourquoi je refuserais."
Contactée par Le Monde, l’avocate de Patrick Poivre d’Arvor n’a pas souhaité répondre.
Vos réactions
Ce vieux pourçeau tirait sa crampe sur tout ce qui passait comme si il allait pisser pour soulager sa vessie !
Sale monstre on va te couper les couilles
et un coup de pied dans les c...lles, ça ne leur est jamais venu à l'esprit à toutes ses femmes ?
Quand vous êtes harcelée par un supérieur hiérarchique, dont votre avenir professionnel dépend, on évite d'en arriver là de prime abord ... Comme cela a été dit, il y a une sidération puis aussi se dire que refuser/repousser suffira ... Hurler ? Entre la star d'un journal télévisé et une stagiaire, qui croira t-on, qui protègera t-on ?
J'ai peu d'expérience de l'ambiance de bureaux de grands groupes sauf ADIDAS et le Coq Sportif mais je ne vois vraiment pas comment une femme peu se faire violer en toute quiétude si elle manifeste son refus clairement. dans des locaux dont les murs sont aussi épais que du papier cigarette.
Ca s'appelle la sidération : Incapacité momentanée à pouvoir réaliser ce qui arrive à la suite d'un choc. La personne est alors incapable de réfléchir et d'analyser la situation, pour une durée qui peut aller de quelques minutes à quelques jours.
faites-vous attoucher ou violer et vous comprendrez.....
J'ai peu d'expérience de l'ambiance de bureaux de grands groupes sauf ADIDAS et le Coq Sportif mais je ne vois vraiment pas comment une femme peu se faire violer en toute quiétude si elle manifeste son refus clairement. dans des locaux dont les murs sont aussi épais que du papier cigarette.
Il faut aussi se souvenir du monde dans lequel on vivait à l'époque où les femmes violées étaient quasi-systématiquement culpabilisées ("c'est qu'elle n'a pas manifesté son refus").
La réalité était bien autre. Il suffit de regarder sur Youtube l'interview de Matzneff dans l'émission Apostrophes dans les années 90 qui revendique haut et fort sa pédophilie sans que cela ne choque personne à part l'une des invitées qui semble bien seule à l'époque.
Je ne suis pas surpris tout le monde savait qu'il était extrêmement lourd et insistant avec les jeunes femmes.
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