Christophe Gleizes Le tabloïd britannique Mail on Sunday devra faire état sur sa Une de sa défaite judiciaire contre Meghan Markle, épouse du prince Harry, qui le poursuivait pour atteinte à sa vie privée après la publication d'une lettre à son père, a tranché la justice.
L'ex-actrice américaine de 39 ans a remporté le 11 février son action en justice contre le journal à grand tirage. Elle lui reprochait la publication d'un courrier écrit en 2018, où elle demandait à son père Thomas Markle de cesser de s'épancher et de mentir dans les médias sur leur relation brisée.
Le jugement complémentaire rendu vendredi par le juge Mark Warby porte plus précisément sur les droits d'auteur de cette lettre. Il oblige le tabloïd, outre sa Une, à mentionner sur sa troisième page avoir "enfreint le droit d'auteur" avec cette publication et devra publier sur son site un lien vers la décision de justice dans son intégralité. Des audiences complémentaires, prévues en octobre, doivent décider d'un éventuel versement de compensations.
Ce jugement est rendu alors que les relations du couple princier, qui habite désormais en Californie, se sont encore tendues avec le reste de la famille royale britannique, en amont d'une très redoutée interview-confession accordée à la télévision américaine. Dans cet entretien potentiellement explosif, Meghan et Harry reviendront dimanche sur les raisons de leur départ, près d'un an après leur retrait effectif de la monarchie. L'ex-actrice américaine et le fils de Diana, morte pourchassée par des paparazzis en 1997 à Paris, avait entre autres invoqué la pression médiatique, eux qui ont lancé des poursuites contre plusieurs médias.
Vos réactions
Ils ont les moyens de combattre et de faire payer cher les poubelles médiatiques et bien pourquoi pas, dent pour dent. C'est très bien qu'ils aient pris des distances avec cette royauté illusoire qui est enfermée dans des protocoles aliénants. Cette monarchie n'en a plus que le nom car vidée de sa substance spirituelle elle n'est plus qu'un divertissement illusoire pour les touristes. "On croyait qu'il était à la tête d'une immense fortune - on ne se doutait pas qu'il était à ses pieds". Pierre Reverdy - poète -1889/1960.
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