
18h53: Conférence de presse de Olivier Véran : "Chaque semaine que nous gagnons sur ce variant est une semaine de respiration pour notre pays. Nous constatons que nous avons déjà gagné du temps. Le variant britannique est responsable d'une infection sur 5 à une infection sur 4 à l'heure actuelle. Les vaccins sont très efficaces mais certains variants peuvent provoquer des réinfections. Nous considérons que la diffusion de ces deux variants n'est pas encore inéluctable.
La situation en Moselle est très inquiétante avec de nombreux variants sud africains ou brésiliens. Plus de 300 cas de mutations évocatrices des variants brésiliens et sud-africains ont été identifié ces quatre derniers jours. Je vais aller sur place dès demain. Pour décider de la marche à suivre, le préfet engagera ce soir à 19 heures les discussions avec les différents élus du territoire. Nous poursuivons la campagne de vaccination avec TOUTES les marques de vaccins.
Olivier Véran: "En tenant ensemble comme nous le faisons, nous espérons gagner assez de temps pour éviter un confinement" pic.twitter.com/6Wj03Jhh6V
— BFMTV (@BFMTV) February 11, 2021
17h35: La conférence de presse hebdomadaire d'Olivier Véran aura lieu à 18h45 ce soir, il sera seul à s'exprimer.
17h20: L'Allemagne va fermer ses frontières, à quelques exceptions près, avec la République tchèque et la région autrichienne du Tyrol qui enregistrent de forts taux d'infection aux très contagieux variants du coronavirus, a annoncé jeudi le ministre de l'Intérieur Horst Seehofer. "C'est ce que nous déciderons. Cela est convenu avec la chancelière et le vice-chancelier", a indiqué le ministre à la Süddeutsche Zeitung, précisant que cette mesure devrait entrer en vigueur "dimanche soir" et que des exceptions étaient en cours de discussion.
15h57: "Chaque seconde, quatre tests sont effectués en France", se félicite Jean Castex, qui se trouve dans une école du 13e arrondissement de Paris. Et d'ajouter: "Notre objectif au retour des vacances scolaires est de réaliser 200.000 tests par semaine". "Nous voulons réaliser 200 000 tests par semaine après les vacances. Nous sommes extrêmement attentif à la situation épidémique dans les écoles. Nous avons déjà renforcé le protocole sanitaire (...), avec cette technique, nous allons encore pouvoir renforcer la surveillance épidémiologique.", a-t-il déclaré
14h27: Des tests salivaires de détection du Covid-19 sur les personnes sans symptômes, mais pas des tests rapides, ont reçu jeudi le feu vert de la Haute autorité de santé (HAS), permettant des dépistages répétés dans les écoles et les universités. Ces tests sur prélèvement salivaires (crachats) seront analysés "en laboratoire ou dans le cadre des plateformes de dépistage organisé", a indiqué la Pr Dominique Le Guludec, présidente du Collège de la Haute Autorité de Santé (HAS). Ce ne sont pas des tests rapides qui donnent des résultats en 40 minutes. Avec ces tests salivaires, qui affichent des performances satisfaisantes, "nous allons multiplier les opérations collectives de dépistage, notamment en direction des établissements scolaires (...), mais également des universités", avait annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran le 4 février lors d'une conférence de presse aux côtés du Premier ministre, Jean Castex. "Ces tests salivaires étaient déjà autorisé (et remboursés, ndlr) sur des personnes avec symptômes en deuxième intention, c'est-à-dire essentiellement quand le test naso-pharyngé est difficile ou mal toléré", a-t-elle rappelé. "Aujourd'hui, nous les étendons à deux autres indications", "il s'agit juste d'élargir les indications dans lesquels il seront remboursés", a-t-elle pousuivi . La HAS recommande de les étendre "aux personnes contact également en deuxième intention" mais "surtout au dépistage itératif (répété: ndlr) dans des populations ciblées telles que les écoles, les universités, les ehpad, les personnel soignants", a précisé Mme Le Guludec. "Leur très bonne acceptabilité et leur bon niveau de performance sont particulièrement adaptés à ce type de dépistage, et en particulier à leur répétition" a-t-elle ajouté. Le recueil de la salive peut se faire directement au laboratoire ou à domicile dans un tube fourni dans un kit de prélèvement, à ne pas mettre ensuite au réfrigérateur. Le délai de la remise de l'auto-prélèvement au laboratoire doit être le plus court possible et ne pas excéder 5 heures. Le prélèvement sera analysé dans la journée dans le laboratoire, a relevé le Dr Cédric Carbonneil de la HAS. Le prélèvement ne doit pas être fait dans les 30 minutes après avoir mangé, fumé ou s'être lavé les dents, a-t-il précisé avec Mme Le Guludec. Pour les enfants de moins de six ans, qui ne savent pas forcément cracher, il y a la possibilité de recueillir la salive à l'aide d'une petite pipette, a indiqué le Dr Carbonneil, en privilégiant l'auto-prélèvement plutôt qu'au laboratoire, les blouses blanches ayant tendance à impressionner les enfants.
11h30: Le point sur la situation ce matin
Une bonne nouvelle ne vient jamais seule: après avoir reçu le soutien de l'OMS pour son vaccin anti-Covid, le groupe pharmaceutique britannique AstraZeneca a annoncé jeudi des bénéfices record en 2020, année d'une pandémie planétaire que les campagnes de vaccination tentent aujourd'hui de faire reculer.
Le groupe pharmaceutique a publié jeudi un bénéfice net de 3,2 milliards de dollars, qui a plus que doublé en une année, et des ventes en augmentation de 9%, à 26,6 milliards de dollars par an, tirées notamment par la forte demande de médicaments contre les troubles générés par le virus, comme l'asthme par exemple.
Associé à l'université d'Oxford, AstraZeneca est l'un des premiers laboratoires à avoir mis au point un vaccin contre le Covid-19, autorisé en urgence en décembre en Grande-Bretagne, puis dans la foulée par de nombreux pays dans le monde et l'Union européenne.
Le sérum miracle a valu au laboratoire d'être initialement salué par la communauté internationale, qui table sur les vaccins pour tenter de tourner la page de la pandémie. Mais des retards de livraison en Europe et des doutes sur son efficacité -chez les personnes âgées et contre les variants du virus- ont créé la polémique.
Sur les retards de livraison, AstraZeneca s'est engagé jeudi «à l'accès de 170 millions de doses de vaccin dans 190 pays».
Quant aux doutes sur son efficacité, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a finalement jugé mercredi que le vaccin d'AstraZeneca pouvait être administré aux plus de 65 ans, et dans les pays où circulent des variants, en particulier les variants britanniques et sud-africains identifiés comme plus contagieux.
Malgré ces assurances de l'OMS, l'Afrique du Sud s'est dite prête à revendre ou échanger un million de doses d'AstraZeneca, écarté au profit de celui de Johnson & Johnson.
Pour tenter d'y voir plus clair, l'Agence européenne du médicament (EMA) a annoncé mercredi avoir demandé à tous les développeurs de vaccins d'évaluer si leur produit est efficace contre les nouvelles mutations du coronavirus. L'Union européenne a par ailleurs affirmé vouloir muscler sa production de vaccins.
«Nous avons été trop optimistes, et sans doute trop confiants sur la livraison en temps voulu des doses commandées», a admis la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
«Nous devons améliorer la montée en puissance des capacités», a-t-elle insisté.
«Il y a un point sur lequel on n'a pas été assez bons, pas assez forts, pas assez rapides, c'est l'investissement dans le développement du vaccin», a renchéri le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes Clément Beaune, déplorant un «décrochage européen».
Dans la foulée, AstraZeneca a dit s'associer avec l'allemand IDT Biologika afin d'être capable de produire dès le deuxième trimestre davantage de vaccins pour l'Europe.
Le laboratoire allemand BioNTech a pour sa part annoncé mercredi le démarrage de la production de son vaccin, conçu avec l'Américain Pfizer, dans une nouvelle usine à Marbourg (Allemagne), destinée à augmenter les livraisons.
En attendant, la chancelière Angela Merkel a annoncé mercredi soir la prolongation jusqu'au 7 mars de la plupart des restrictions en place en Allemagne. La Grèce va de son côté durcir à partir de jeudi son confinement national.
L'UE, qui a franchi mardi soir le seuil symbolique des 500.000 décès liés au Covid-19, a vu toutefois la tendance s'améliorer depuis quelques jours, avec 16% de cas en moins sur la semaine du 3 au 9 février, et une mortalité quotidienne en baisse également (-7%).
Le Moyen-Orient a pour sa part franchi la barre des 100.000 morts des suites du Covid-19 depuis le début de la pandémie en décembre 2019, selon un comptage réalisé par l’AFP jeudi à 8H00 GMT.
09h49: Plus de 151 millions de doses de vaccins anti-Covid ont été administrées dans au moins 91 pays ou territoires, selon un comptage réalisé par l'AFP mercredi. La pandémie a fait plus de 2,34 millions de morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles mercredi.
09h40: Malgré les assurances de l'OMS, l'Afrique du Sud s'est dite prête à revendre ou échanger un million de doses d'AstraZeneca, écarté au profit de celui de Johnson & Johnson. Pour tenter d'y voir plus clair, l'Agence européenne du médicament (EMA) a annoncé mercredi avoir demandé à tous les développeurs de vaccins d'évaluer si leur produit est efficace contre les nouvelles mutations du coronavirus.
L'Agence a indiqué qu'elle «élabore des lignes directrices pour les fabricants prévoyant des changements aux vaccins Covid-19 existants, pour lutter contre les nouveaux variants du virus». L'émergence de plusieurs variants - dits britannique, sud-africain ou encore brésilien - fait craindre une contagiosité plus forte du virus et une moindre protection pour les personnes vaccinées.
Face à ces inquiétudes, l'Union européenne a affirmé mercredi vouloir muscler sa production de vaccins.
08h23: Le variant britannique a pour la première fois été détecté sur un Polynésien, revenu à Tahiti après un voyage en métropole, a annoncé le directeur de l'Institut Louis Malardé de Papeete lors d'un point presse mercredi. C'est la première fois qu'un variant du Covid-19 est identifié en Polynésie, selon Hervé Varet, directeur de cet institut qui analyse les prélèvements dans la collectivité d'Outre-mer. Cependant, l'Institut Louis Malardé ne dispose de kits de détection que depuis une semaine. Le passager avait embarqué avec un test négatif, effectué 72 heures avant son départ, mais l'autotest, exigé par les autorités sanitaires locales quatre jours après l'arrivée, s'est avéré positif. Cette personne, un fonctionnaire, et ses proches ont été placés à l'isolement et l'Institut Louis Malardé teste tous les cas contacts. Comme en métropole, les frontières sont fermées en Polynésie. Seuls les passagers disposant d'un motif impérieux de nature familiale, professionnelle ou sanitaire sont autorisés à voyager, et sont soumis depuis ce mercredi à une stricte quatorzaine. L'épidémie est en net recul en Polynésie depuis début janvier, avec seulement 105 nouveaux cas détectés dans la dernière semaine, 16 patients hospitalisés dont 6 en réanimation. Le virus circule de moins en moins, à l'exception du Tubuai, une île de l'archipel des Australes où un cluster a été identifié. Le Covid-19 a fait 135 morts en Polynésie française.
08h11: Les chiffres des hospitalisations et entrées en réanimation de malades du Covid-19 sur 24 heures étaient en léger repli par rapport à la veille, selon les données de Santé publique France publiées hier soir. Les hôpitaux accueillent désormais 27.417 malades du Covid-19, contre 27.634 la veille, avec 1.525 admissions ces dernières 24 heures (+1.931 mardi). Sur ces malades, 3.309 sont dans un service de réanimation (qui reçoivent les cas les plus graves), contre 3.332 mardi. Lors des précédentes vagues, le nombre de patients en réa avait atteint 7.000 au printemps et 4.900 à l'automne. Les services de réanimation ont admis 282 malades ces dernières 24 heures (+334 la veille). La maladie a tué 297 personnes en 24 heures, selon les chiffres de Santé publique France. Le nombre total des décès depuis le début de l'épidémie n'était pas disponible à 21H00. Mardi, le nombre de morts avait franchi la barre des 80.000, à 80.147. Le nombre de cas testés positifs s'est élevé à 25.837, contre 18.870 mardi, et le taux de positivité (personnes positives par rapport à l'ensemble des personnes testées) est resté stable à 6,3%, comme la veille, en repli par rapport au 6,7% enregistré le mercredi précédent, le 3 février. A date de ce mercredi, près de 2,5 millions de personnes ont reçu au moins une injection vaccinale: 2,057 ont reçu une première injection seulement et 443.000 les deux injections, selon le communiqué du ministère de la Santé.
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L’AstraZeneca est tellement efficace qu’ils l’abandonnent en Afrique du Sud
Qui ferme sa gueule...RLQ(ras le cul)
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