29/01/2021 20:44

Coronavirus - Jean Castex : "Nous pouvons encore éviter le confinement mais nous prenons de nouvelles mesures dès ce soir sur les entrées en France et sur les grands centres commerciaux" - Video

20h36 : Jean Castex prend la parole : "La situation est inquiétante en France, mais nous voulons nous donner une chance d'éviter le confinement. Nous prenons donc de nouvelles mesures dès ce soir. Toute entrée en France et toute sortie de notre territoire à destination ou en provenance d'un pays extérieur à l'Union européenne, sera interdite, sauf motif impérieux. Cela s'appliquera à partir de dimanche, zéro heureToute entrée en France à partir d'un pays extérieur à l'Europe est interdite. Tous les déplacements en provenance et en direction de tous nos territoires ultramarins seront également soumis à la production de motifs impérieux. Toute entrée depuis un pays d'Europe est soumise  à un test PCR. 

Les centres commerciaux non-alimentaires, d'une surface supérieure à 20 000 m2, c'est-à-dire ceux qui favorisent le plus de brassage des populations, seront fermés dès lundi. Les policiers et les gendarmes seront mobilisés pour contrôler le non-respect du couvre feu. Les dérives de quelques uns ne sauraient ruiner les efforts de tous. Mes chers concitoyens, plus que jamais, nous devons tout faire pour respecter ces règles et celles qui permettent, au jour le jour, de lutter contre cette pandémie. Respect des gestes barrières, port du masque.. Se tester et s'isoler au moindre doute. Notre devoir est de tout mettre en œuvre pour éviter un nouveau confinement et les prochains jours seront déterminants. Soyons très vigilants, mais ayons confiance, car à chaque étape, les efforts collectifs et individuels que nous avons faits ont été payants et, du fond du cœur, je vous en remercie."

 

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20h11: Jean Castex va prendre la parole dans quelques instants à la fin du Conseil de Défense depuis l'Elysée. Jean Castex doit annoncer ce soir de nouvelles mesures pour contrer l'épidémie du Covid-19 à l'issue d'un Conseil de défense sanitaire à l'Elysée, a indiqué Matignon à l'AFP.

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18h46: L'Allemagne va restreindre à partir de samedi les entrées sur son territoire par voie terrestre, maritime et aérienne de personnes venant de cinq pays pays fortement touchés par les différents variants du Covid-19, a indiqué ce vendredi le gouvernement. Cette décision, valable jusqu'au 17 février dans un premier temps, vise le Royaume-Uni, l'Irlande, le Brésil, le Portugal et l'Afrique du Sud et vise à "protéger la population" allemande, a indiqué le ministère de la Santé allemand dans un document obtenu par l'AFP.

17h26: Un nouveau Conseil de défense sanitaire se tiendra aujourd’hui à 18h, annonce l’Elysée. Il sera consacré notamment aux aux études sur les variants et aux consultations menées par le chef de l'Etat Emmanuel Macron et le gouvernement depuis deux semaines.

16h59: Le choc entre La Rochelle et Toulouse, programmé dimanche en clôture de la 15e journée du Top 14, a été reporté «à une date ultérieure» en raison de «plusieurs cas positifs» au Covid-19 au sein de l'effectif toulousain, a annoncé vendredi la Ligue nationale de rugby (LNR).

L'entraîneur du Stade toulousain Ugo Mola avait fait savoir plus tôt en conférence de presse que «deux cas positifs» avaient été détectés dans le club et qu'un troisième joueur présentait «des symptômes douteux».

«Les deux cas positifs sont différents puisque l'un d'entre eux est symptomatique et l'autre non. Toutefois, nous devons nous montrer mesurés et prudents dans la gestion de ces cas», avait-il ajouté.

Le premier cas a été détecté mardi et tous les entraînements de la semaine ont été annulés depuis.

«L'ensemble de l'effectif professionnel est placé à l'isolement», a communiqué le Stade toulousain sur ses réseaux sociaux après l'officialisation par la LNR du report du match contre La Rochelle.

Les joueurs resteront à l'isolement «jusqu'à mercredi prochain, conformément à la date de notre premier cas positif avéré», a laissé entendre le manager toulousain Jérôme Cazalbou.

Un autre match de la 15e journée de Top 14, entre Bayonne et Agen, avait déjà dû être reporté en raison de cas positifs au Covid-19 dans l'effectif du SUA, dernier adversaire du Stade toulousain.

La LNR a par ailleurs annoncé que le coup d'envoi de la rencontre entre le Stade français et Castres était repoussé, dimanche, de 14H45 à 21H05.

16h17: L'Agence européenne des médicaments a approuvé vendredi l’utilisation dans l’Union européenne du vaccin AstraZeneca/Oxford contre le Covid-19, pour toutes les personnes âgées de 18 ans et plus, affirmant que le vaccin est également adapté aux personnes âgées.

Les pays de l’UE étaient rivés sur la décision de l’EMA, se demandant si elle allait ou non suivre l’exemple de la commission de vaccination allemande, qui a déconseillé jeudi ce vaccin pour les plus de 65 ans, évoquant des données « insuffisantes ».

« L’EMA a recommandé l’octroi d’une autorisation de mise sur le marché conditionnelle pour le vaccin contre le Covid-19 AstraZeneca (...) chez les personnes à partir de 18 ans », a déclaré dans un communiqué le régulateur européen, basé à Amsterdam.

L’EMA a indiqué qu’il n’y avait « pas encore assez de résultats chez les participants » de plus de 55 ans pour calculer l’efficacité du vaccin sur ce groupe, mais qu’« une protection était attendue » car une réponse immunitaire a été identifiée.

« Comme il existe des informations fiables sur la sécurité » pour les plus de 55 ans, « les experts scientifiques de l’EMA ont estimé que le vaccin pouvait être utilisé chez les personnes âgées », a expliqué l’agence.

« Plus d’informations sont attendues des études en cours, qui incluent une proportion plus élevée de participants âgés », a-t-elle ajouté. Le vaccin développé par le laboratoire britannique AstraZeneca et l’université d’Oxford est le troisième à obtenir le feu vert de l’EMA après ceux de Pfizer/BioNTech le 21 décembre et de Moderna le 6 janvier.

15h23: Le point sur ce que l'on sait cet après-midi

La pression s'accroît sur l'exécutif pour fixer de nouvelles restrictions sanitaires contre l'épidémie de Covid-19, avec un possible reconfinement à la clé, au moment où la campagne de vaccination risque de ralentir à cause d'une baisse des livraisons des laboratoires.

Après deux jours de consultation des partis politiques, associations d'élus et syndicats, Emmanuel Macron pourrait annoncer ce week-end ou lundi ces nouvelles mesures qui feront ensuite l'objet d'un débat et d'un vote symbolique au Parlement.

Seule certitude, l'exécutif va serrer la vis après avoir acté que le couvre-feu à 18H00, étendu à tout le territoire il y a treize jours, n'était pas suffisamment efficace.

Avec plus de 20.000 cas par jour en moyenne la semaine dernière, les indicateurs montrent «une augmentation de la circulation du SARS-CoV-2 à un niveau élevé et très préoccupant dans le contexte de la présence de variants plus transmissibles», selon le nouveau point épidémiologique hebdomadaire de Santé publique France.

En outre, «moins d'un quart des nouveaux cas avait été identifié précédemment par le dispositif de +contact-tracing+. Ceci est préoccupant (...)», ajoute l'agence sanitaire.

Les variants, qui se sont diffusés au Royaume-Uni et en Afrique du Sud et qui représenteraient désormais un dixième des cas en France (2.000 par jour, contre 500 au début du mois), «sont susceptibles d'entraîner une vague épidémique très forte, plus forte encore que les précédentes», a aussi mis en garde jeudi le ministre de la Santé Olivier Véran.

Sur quelles marges l'exécutif va-t-il agir alors que de nombreux secteurs sont déjà à l'arrêt? Les cafés, restaurants et lieux culturels, ainsi que les universités sont fermés depuis la fin octobre. Faut-il aller plus loin et demander aux commerces de baisser le rideau, voire fermer les écoles? Parmi les pistes sur la table figure notamment un allongement des vacances scolaires. La question d'une interdiction des déplacements interrégionaux est aussi posée.

«On sent que le confinement est à la porte» et «à l'expression de Jean Castex on sentait que ce serait peut-être un mixte entre les deux premiers confinements», a rapporté le chef de file des sénateurs PS Patrick Kanner à la sortie de la réunion avec le Premier ministre jeudi.

Alors qu'un nouveau confinement est réclamé depuis plusieurs jours par des scientifiques qui pointent les risques d'une propagation très forte de l'épidémie, comme au Royaume-Uni, le gouvernement a temporisé, à la recherche d'un compromis entre les restrictions et le maintien d'une vie économique et sociale.

«On habille l'indécision par un semblant de concertation, mais la réalité, c'est l'hésitation du chef de l'Etat vis-à-vis de nouvelles restrictions, alors qu'on sait depuis 15 jours que c'est inéluctable», estime le sénateur Bernard Jomier (PS), président de la mission d'information Covid-19. «Ce retard ne sera pas indolore, nous le paierons», ajoute-t-il à l'AFP.

Le risque d'une troisième vague plane alors que la charge pour le système de soins est déjà élevée, avec 27.128 malades du Covid-19 hospitalisés, pas loin des pics de la première et de la deuxième vagues (32.000 et 33.000). Parmi eux, 3.101 patients se trouvaient en réanimation jeudi, un chiffre inférieur aux pics des précédentes vagues (4.900 à l'automne, 7.000 au printemps).

14h24: Le vaccin Johnson & Johnson contre le Covid-19 est efficace à 66% en général, mais moins en Afrique du Sud, pays où un variant du coronavirus davantage transmissible se propage, a annoncé la branche pharmaceutique américaine dans un communiqué vendredi. Le vaccin, qui ne nécessite qu'une seule injection, est efficace à 85% pour prévenir les formes graves de la maladie, selon un essai clinique majeur.

14h07: L'UE a publié aujourd'hui le contrat signé avec AstraZeneca pour son vaccin anti-Covid, dans le but de rappeler les engagements pris par le laboratoire, après l’annonce de retards de production annoncés par ce dernier. L’exécutif européen réclamait avec insistance au groupe pharmaceutique la publication de ce contrat signé en août, portant jusqu’à 400 millions de doses de ce vaccin.

« Nous saluons l’engagement de l’entreprise à une transparence accrue (...) La transparence et la responsabilité sont importantes pour conforter la confiance des citoyens européens », a commenté un porte-parole de la Commission, lors d’une conférence de presse.

Le contrat d’une quarantaine de pages, mis en ligne par la Commission, est amputé de nombreux passages jugés « confidentiels ». Il prévoit que le groupe fera « de son mieux » pour augmenter ses capacités de production.

« AstraZeneca s’est engagé à faire tous les efforts raisonnables pour mettre sur pied des capacités pour produire 300 millions de doses du vaccin, sans en tirer de bénéfice ni essuyer de pertes », indique le texte, qui mentionne l’option de l’UE pour commander 100 millions de doses supplémentaires. « Cette clause "faire de son mieux" ne s’appliquait que lorsqu’il n’était pas encore certain qu’un vaccin serait développé. Le temps a passé, le vaccin est là (...) et il y a des quantités extrêmement précises de livraisons dans le contrat », avait souligné vendredi matin la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, sur la radio allemande Deutschlandfunk

AstraZeneca a argué d’une « baisse de rendement » sur un site de fabrication européen pour expliquer ne pouvoir livrer au premier trimestre qu’« un quart » des doses initialement promises aux Vingt-Sept. Une explication jugée « insatisfaisante » par la Commission européenne, qui a ordonné une inspection du site industriel belge concerné, géré par un sous-traitant du groupe.

Selon l’exécutif européen, le contrat prévoit que la production aurait lieu dans quatre usines, deux dans l’UE et deux au Royaume-Uni -- mais ces indications n’étaient pas lisibles dans le texte rendu public vendredi.

Dans un entretien à certains médias, le PDG d’AstraZeneca, le Français Pascal Soriot, avait assuré devoir réserver aux Britanniques la production des usines au Royaume-Uni. Un argument fermement contesté par Bruxelles: le contrat spécifie que les usines installées au Royaume-Uni « doivent contribuer aux efforts d’Astrazeneca pour livrer les doses de vaccins à l’UE », a souligné vendredi le porte-parole de la Commission.

L’Agence européenne des médicaments (EMA) doit se prononcer vendredi sur l’autorisation du vaccin d’Astrazeneca.

11h52: Les experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont entamé à Wuhan (centre de la Chine) leur enquête de terrain sur l'origine du coronavirus, qui doit les conduire sur des sites sensibles. Sortis jeudi de 14 jours de quarantaine, les membres de l'équipe ont discuté dans la matinée avec des scientifiques chinois avant de se rendre dans un hôpital de cette ville où la pandémie a démarré fin 2019.

«Première visite extrêmement importante», a tweeté Peter Daszak, un des membres de la délégation. «Nous sommes dans l'hôpital qui a traité certains des premiers cas connus de Covid-19. Nous rencontrons les médecins et le personnel qui ont travaillé là-dessus, avec une discussion franche sur les détails de leur travail.»

L'OMS a confirmé jeudi que la dizaine d'enquêteurs irait bien au désormais célèbre Institut de virologie de Wuhan -- équipé de laboratoires P3 et P4 de haute sécurité -- qui manipulait notamment des coronavirus. Dès le début de la pandémie, l'établissement a fait l'objet d'hypothèses, reprises par l'administration de l'ex-président américain Donald Trump, selon lesquelles le virus aurait pu s'en échapper avant de contaminer la planète. Une théorie qui ne s'appuie pour l'instant sur rien de tangible.

Durant leur séjour, qui pourrait durer quelques semaines, les experts se rendront également au marché Huanan, premier foyer de l'épidémie où étaient notamment vendus des animaux sauvages vivants. Il est fermé depuis janvier 2020.

11h21: Le ministre de la Santé Olivier Véran s'exprime depuis l'hôpital Avicenne (Bobigny)

"Les soignants sont toujours là, toujours solides. Les soignants tiennent. Ils sont là depuis le premier jour", "Je n’ai aucune inquiétude sur les capacités logistiques à suivre"

"J'ai également rencontré les équipes en service de réanimation, qui m'ont fait part du nombre d'admissions qui augmente. Je leur ai affiché un message de soutien très fort [...] Les soignants sont le roc le plus solide que nous ayons depuis 1 an."

"On parle beaucoup du moral des Français qui se dégrade, et on peut le comprendre. On parle un peu moins de celui des soignants qui est soumis à rude épreuve [...] J'ai annoncé le renforcement de toutes les cellules d'urgence médico-psychologiques."

11h19: L'UE veut publier ce vendredi le contrat de précommandes de vaccins anti-Covid signé avec le laboratoire suédo-britannique AstraZeneca, sous pression après avoir annoncé d’importants retards de livraisons, a annoncé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

« Nous voulons le publier aujourd’hui, nous sommes en discussions avec l’entreprise au sujet des parties (du contrat) qui devraient être noircies » pour des raisons de confidentialité, a déclaré la chef de l’exécutif européen à la radio allemande Deutschlandfunk.

L’Agence européenne des médicaments (EMA) doit donner également vendredi son avis très attendu sur l’autorisation du vaccin AstraZeneca/Oxford dans l’UE, au lendemain d’une recommandation des autorités allemandes à ne pas l’utiliser pour les plus de 65 ans.

L’UE réclamait avec insistance ces derniers jours le feu vert du groupe pharmaceutique pour publier ce contrat signé en août, portant jusqu’à 400 millions de doses de ce vaccin.

Le torchon brûle entre Bruxelles et AstraZeneca, depuis que le groupe a annoncé la semaine dernière une « baisse de rendement » sur un site de fabrication européen et indiqué à l’UE ne pouvoir livrer au premier trimestre qu’« un quart » des doses initialement promises aux Vingt-Sept.

Dans un entretien qui a vivement fait réagir Bruxelles, le PDG d’AstraZeneca, le Français Pascal Soriot, assurait devoir réserver aux Britanniques la production des usines au Royaume-Uni, le contrat avec l’UE n’engageant le groupe qu’à « faire de son mieux », sans garantie sur les livraisons.

« Cette clause "faire de son mieux" ne s’appliquait que lorsqu’il n’était pas encore certain qu’un vaccin serait développé. Depuis, le temps a passé, le vaccins est là (...) et il y a des quantités extrêmement précises de livraisons dans le contrat », a réagi Ursula von der Leyen sur la radio allemande.

« Le contrat spécifie les sites de production pour les volumes (destinés à l’UE). C’est pourquoi, suite aux propos publics (du patron d’AstraZeneca), il est important de rendre public ce contrat, afin que les citoyens obtiennent la clarification sur ce qui s’y trouve », a souligné la présidente de la Commission.

Pour l’exécutif européen, le contrat prévoit que la production aurait lieu dans quatre usines, deux dans l’UE et deux au Royaume-Uni, et que des difficultés sur le seul site belge devaient donc être compensées par les autres.

« AstraZeneca nous avait assuré n’avoir aucune autre obligation susceptible de l’empêcher d’honorer son contrat » et s’est engagé à avoir en stock les volumes promis à temps pour les livraisons, rappelle Mme von der Leyen. « Où sont ces doses? »

11h13: La Chine a exporté l'an dernier quelque 220 milliards de masques chirurgicaux, a indiqué le ministère du Commerce, dans un contexte de forte demande à l'étranger de produits médicaux contre l'épidémie. Ce chiffre spectaculaire correspond à 40 masques par être humain vivant en dehors de la Chine.

Premier pays touché par le coronavirus, la Chine s'est rapidement imposée comme le principal fabricant de masques au monde, Pékin n'hésitant pas à en user sur le plan diplomatique avec des dons - très médiatisés - à l'étranger. La Chine a par ailleurs exporté 2,3 milliards de combinaisons de protection et un milliard de trousses de dépistage contre le virus, a précisé devant la presse un vice-ministre du Commerce, Qian Keming. Il s'agit pour la Chine d'une «contribution importante à la lutte mondiale contre l'épidémie», s'est-il félicité.

La Chine s'est globalement remise de l'épidémie sur le plan sanitaire, en dépit de l'apparition de plusieurs foyers de contamination ces dernières semaines, essentiellement dans le nord du pays près de la Russie, et dans la région autour de Pékin. Le pays est l'un des rares à avoir dégagé en 2020 une croissance positive (+2,3%), largement portée par la production d'équipements contre le Covid-19.

09h50: Le vaccin Pfizer / BioNTech n'est pas lié à des décès post-vaccination, selon l'Agence européenne des médicaments. Le vaccin Pfizer/BioNTech contre le Covid-19 n'a pas de lien avec les décès post-vaccination signalés, et ne présente aucun nouvel effet secondaire, a annoncé vendredi l'Agence européenne des médicaments (EMA). Le régulateur européen a déclaré dans un communiqué qu'il a examiné les décès enregistrés depuis le début du déploiement du vaccin, dont un certain nombre de personnes âgées, et "a conclu que les données ne montraient pas de lien avec la vaccination avec Comirnaty et que les cas ne soulèvent pas de problèmes de sécurité".

09h26: Le secteur touristique mondial a perdu 1.300 milliards de dollars en 2020 sous l'effet des restrictions de déplacements provoquées par la pandémie de Covid-19, a annoncé l'Organisation mondiale du tourisme (OMT). Ce chiffre représente "plus de 11 fois la perte enregistrée pendant la crise économique mondiale de 2009", et correspond à une chute de 74% des arrivées de touristes dans le monde par rapport à 2019, indique le communiqué de l'OMT, agence des Nations Unies chargée du tourisme, basée à Madrid.

09h24: Le Royaume-Uni a annoncé fermer ses frontières aux non-résidents arrivant des Emirats Arabes Unis, dont Dubaï, très prisé des touristes, afin d'éviter l'importation d'un variant du coronavirus apparu en Afrique du Sud. L'interdiction, qui vise également le Rwanda et le Burundi, entrera en vigueur dès vendredi à 13H00 (locales et GMT), a indiqué le ministère des Transports dans un communiqué. Elle ne s'applique pas aux ressortissants britanniques et irlandais, ni aux personnes résidant au Royaume-Uni, qui doivent toutefois se soumettre à leur retour au Royaume-Uni à une quarantaine de dix jours. "Les exemptions habituellement en place ne s'appliqueront pas, notamment pour les voyages d'affaires", a précisé le ministère. Les vols directs en provenance des Emirats seront également interdits. Cette annonce prend de court de nombreux touristes qui ont posé leurs valises à Dubaï, l'une des sept principautés des Emirats arabes unis, où les portes leur restent grandes ouvertes malgré une hausse des contaminations. Plusieurs influenceurs britanniques ont aussi été critiqués ces dernières semaines dans les médias pour avoir bravé le confinement dans leur pays et s'être rendus à Dubaï, se mettant en scène dans des photos publiées sur les réseaux sociaux et justifiant leur déplacement par des raisons professionnelles. Mi-janvier, le Royaume-Uni avait déjà fermé ses frontières aux voyageurs non résidents arrivant de tous les pays d'Amérique du Sud et du Portugal. Les personnes arrivant au Royaume-Uni, premier pays en Europe à avoir dépassé les 100.000 morts du Covid-19, doivent également disposer d'un dépistage négatif. Mercredi, le gouvernement britannique avait annoncé son intention d'imposer une quarantaine à l'hôtel aux résidents britanniques arrivant de pays jugés à risque en raison de nouveaux variants du virus. Les modalités de cette mesure doivent être détaillées la semaine prochaine. Il a aussi prévu d'accroître les contrôles du respect de la quarantaine et de renforcer la présence policière dans les ports et aéroports pour s'assurer que les résidents britanniques, confinés, ne quittent le pays que pour des raisons "exceptionnelles" et pas pour des vacances. Dubaï a largement rouvert ses frontières aux touristes internationaux l'été dernier et les activités publiques restent permises. Le port du masque et la distanciation sociale sont néanmoins strictement exigés.

08h52: Les pneumologues français lancent une étude sur les séquelles du Covid "De plus en plus de patients consultent", mais ils craignent de "ne voir pour l'instant que la partie émergée de l'iceberg". Chantal Rahérison-Semjen, présidente de la Société de pneumologie de langue française, annonce dans Le Parisien le lancement de l'étude "Pneumo-Cov" pour étudier les séquelles du Covid-19 et les traiter. "Chaque patient qui a eu une forme grave du Covid devrait faire un bilan respiratoire entre quatre et six semaines après son épisode infectieux", insiste-t-elle. "Pour une forme plus bénigne, entre deux à trois mois après, si les symptômes sont là."

08h51: L'économie française a subi une récession massive en 2020 sous le coup de l'épidémie de Covid-19, avec une chute du produit intérieur brut (PIB) de 8,3%, selon une première estimation publiée ce vendredi par l'Insee, qui est toutefois moins mauvaise que ce qu'anticipait l'institut.

08h50: La pression épidémique liée au Covid-19 restait forte jeudi en France, avec près de 24.000 nouvelles contaminations et un niveau élevé d'entrées à l'hôpital et en réanimation, alors que le gouvernement prépare le terrain à des mesures plus strictes. 23.770 cas d'infection par le coronavirus ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures, contre 22.848 jeudi dernier, selon Santé publique France. La semaine dernière, un peu plus de 141.000 personnes ont été testées positives, soit une moyenne d'environ 20.100 par jour, contre 128.000 la semaine précédente, soit une moyenne quotidienne de 18.300. Le taux de positivité des personnes testées est lui stable depuis plusieurs jours, à 7,1%. Avec 348 nouveaux décès recensés à l'hôpital en 24h, la maladie a désormais tué 74.800 personnes, dont 52.562 à l'hôpital et 22.238 en Ehpad ou dans les établissements médico-sociaux, depuis le début de l'épidémie. Les hôpitaux ont enregistré 11.219 nouvelles hospitalisations de malades du Covid-19 sur les sept derniers jours, contre 11.271 mercredi. Parmi eux, 1.800 ont dû être admis dans un service de réanimation, contre 1.789 la veille (total sur sept jours). Tous les chiffres habituels communiqués par Santé publique France et le gouvernement n'étaient pas disponibles jeudi soir, pour le deuxième jour consécutif. Le gouvernement prépare les esprits à de nouvelles restrictions sanitaires, dont un possible troisième confinement, après avoir acté que le couvre-feu à 18h ne suffisait pas face aux variants plus contagieux du virus du Covid-19. Emmanuel Macron pourrait annoncer ce week-end ou lundi ces mesures, qui feront l'objet d'un débat et d'un vote symbolique au Parlement la semaine prochaine, a-t-on appris de plusieurs responsables politiques ayant participé jeudi à des réunions avec le Premier ministre Jean Castex.

07h40: Le nombre de cas de variants du coronavirus est passé de 500 par jour au début du mois de janvier à 2.000 aujourd'hui, a déclaré jeudi le ministre de la Santé Olivier Véran, qui craint une vague épidémique "plus forte encore que les précédentes". "On estime être passé de quelque 500 patients environ par jour atteints de ces variants au début du mois de janvier - c'est plus élevé que ce que nous pensions -, à plus de 2.000 patients par jour" actuellement, a exposé le ministre lors d'un point presse, alors que l'exécutif s'apprête dans les jours qui viennent à renforcer les restrictions sanitaires. "Essentiellement, c'est le variant découvert en Angleterre", mais également à très faible niveau "du variant d'origine sud-africaine", a-t-il précisé. "Les enseignements que nous tirons des pays dans lesquels ces variants ont circulé plus tôt et plus fort que chez nous sont qu'ils sont susceptibles d'entraîner une vague épidémique très forte, plus forte encore que les précédentes compte-tenu de la forte contagiosité de ces variants", a ajouté le ministre. "Le fait que ces variants se propagent dans notre pays nous laisse penser que le couvre-feu et l'ensemble des mesures de contrôle sont certes utiles mais probablement pas suffisantes", a-t-il insisté. "Ces variants, je les considère un peu comme des nouveaux virus appelant de nouvelles mesures pour nous protéger", a-t-il ajouté, évoquant aussi une "épidémie dans l'épidémie". Le ministre a comparé la situation actuelle à celle ayant précédé le précédent confinement à l'automne, avec 3.100 malades du Covid en réanimation aujourd'hui, contre "3.300 ou 3.400" en octobre. "On est presque aujourd'hui au niveau des réanimations du mois d'octobre. La grande différence aujourd'hui est que la dynamique n'est pas exponentielle c'est vrai, mais à nouveau le nombre de réanimations augmente, c'est factuel", a-t-il insisté, notant que les hôpitaux sont "presque à 60% d'occupation" des lits de réa par des patients Covid. Face à cette pression hospitalière, certains hôpitaux, à Nice notamment, ont commencé à transférer des patients dans d'autres établissements de la même région, a-t-il indiqué. "Et nous ne sommes pas très loin d'envisager à nouveau de procéder aux premiers transferts de patients interrégionaux pour soulager certaines régions", a ajouté le ministre, évoquant le Grand Est et la Franche-Comté. Il a toutefois aussi voulu rassurer en indiquant que "tous les scientifiques et les laboratoires restent confiants sur l'efficacité des vaccins" face à ces variants, même si des questions se posent encore pour le variant qui a émergé en Afrique du Sud.

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Vos réactions

Portrait de David1959
30/janvier/2021 - 11h57
Mikhail63 a écrit :

+ de 20 000m² çà ne peut être que des grandes surfaces style supermarchés hypermarchés (non pas fermé(mea culpa) mais fortement réduit au niveau de la clientèle). Quant au reste, si tu étais un tant soit peu intelligent, tu te serais abstenu ! Ne fait pas à autrui ce que l'on ne voudrait que l'on te fasse!smiley bises j't'mm(çà c'est pour ton logo)

Tout faux !

"Les centres commerciaux non-alimentaires, d'une surface supérieure à 20 000 m2, c'est-à-dire ceux qui favorisent le plus de brassage des populations, seront fermés dès lundi."

C'est pourtant clair et pas difficile à comprendre !

Portrait de KEYZER
30/janvier/2021 - 01h23
Berlioz- a écrit :

Ils temporisent un 3eme confinement qui pourrait cette fois mettre à terre le pays, ils n'auraient rien dit que que vous auriez encore aboyé 

Et comparé aux autres pays nous n'avons pas à rougir.

Bonne manif samedi, n'oubliez pas votre canette

Les jeux sont déja faits  ... Les politiques ne  savent pas comment annonçer la nouvelle ére qui attend la société ... D'ou leurs  atermoiements au moment de prendre des décisions...

Portrait de Azrael68
30/janvier/2021 - 00h01 - depuis l'application mobile

Moi je dis faut tout réouvrir ! On vire les masque et on reprends notre vie normal ! Si on le chope , on le chope ! Si on en meurt... d’élection naturelle ! De toute façon il y a une surpopulation sur terre ! Si on re confine encore et encore , il y aura plus de mort par suicide que par le covid donc autant vivre normalement et arrivera ce qui arrivera ! J’en est marre de me faire dicter ma vie par des politiciens qui n’ont pas eu le courage de prendre les bonnes décisions dès le début ! Octobre 2019 ils savaient déjà !

Portrait de Berlioz-
29/janvier/2021 - 22h21
L' écume des choses a écrit :

quelle bande de couilles molles ce gouvernement: Cache Sexe aurait  pisser dans un violon, que ca aurait eu le même résultat ...

Prendre la parole .... pour ne rien dire ....

La révolution est au bout du fusil

Ils temporisent un 3eme confinement qui pourrait cette fois mettre à terre le pays, ils n'auraient rien dit que que vous auriez encore aboyé 

Et comparé aux autres pays nous n'avons pas à rougir.

Bonne manif samedi, n'oubliez pas votre canette

Portrait de Nerfertiti
29/janvier/2021 - 21h13

 

Les centres commerciaux seront fermés mais les gens continueront à s’agglutiner chez leclerc ou auchan ou autres le samedi 

Cherchez l'erreur 

Portrait de jarod.26
29/janvier/2021 - 20h40

toujours pas de reconfinement ! circulez il n'y a rien à voir 

Portrait de hummerH2
29/janvier/2021 - 20h10

Il va venir quand exactement le moment, ou, tout penaud, on va aller quémander des vaccins à la Russie ??? smiley

Portrait de Nerfertiti
29/janvier/2021 - 20h05
Mikhail63 a écrit :

ça sent mauvais tout çà! çà tombe qu'il va parler demain à 13h ou à 20h! 

Quand on voit que l’Allemagne commence à restreindre 5 pays aujourd’hui et peut être plus dans un avenir proche, ça sent très mauvais

Portrait de Hélène Tong
29/janvier/2021 - 19h12

Quels puants personnages smiley

Portrait de opelcorsa
29/janvier/2021 - 18h53
∞Steyr-Shoenauer∞ a écrit :

Les réunions de dernière minute n'annoncent jamais rien de bon. 

Je sens venir le confinement style ..."En même temps..."  

Portrait de Guyot75
29/janvier/2021 - 15h57

Ce qu'il y a de bien quand on vaccine ou quand on soigne un vieux, c'est qu'on n'engage jamais sa propre responsabilité. S' il meurt, on peut toujours dire que, de toute façon, il serait peut-être mort quand-même.

Portrait de Madli
29/janvier/2021 - 12h21
itsmeagainagain a écrit :

 

"aucun nouvel effet secondaire"  : c est vrai , la mort c est pas un "effet secondaire" , ni une "sequelle" ! 

puisqu ils sont si surs de leur vaccin pourquoi font ils une etude sur les sequelles ? 

Apparemment vous ne savez pas lire un article avec plusieurs sujets intégrés à celui-ci, il n'y a pas d'études sur les séquelles du vaccin, mais l'étude porte sur les séquelles pulmonaire chez les personnes qui ont eu la COVID

Portrait de hummerH2
29/janvier/2021 - 11h37
ago47 a écrit :

Tout à fait. De plus il est logique que les labos continuent à chercher et vérifier maintenant qu'il y a des millions de vaccinés. Le contraire serait anormal. Ces labos font des milliers de contrôles journaliers.

Malheureusement, rien ne pourra ramener à la raison certains anti vaccins adeptes du raccourci intellectuel.

Quand on sait, par exemple, que chaque jour en France, 450 personnes décèdent dans les EHPAD de "mort naturelle",

Il est bien évident que plus on vaccinera dans les EHPAD, plus on trouvera de personnes "décédées après avoir été vaccinés". C'est à la fois simplement logique et mathématique !

Mais, malheureusement, les anti vaccins continueront à ne voir que le "décédé après avoir été vacciné" ,sans réfléchir d'avantage ! smiley

Portrait de Madli
29/janvier/2021 - 10h45
itsmeagainagain a écrit :

alors pourquoi lancer une etude s ils sont surs que le vaccin n est pas la cause de la mort ?

Il faut lire comme il faut, l'étude n'est pas sur les morts après vaccination,  l'étude est lancée sur les séquelles pulmonaires des personnes qui ont contracté la covid, rien à voir avec le vaccin.