Ce matin, Joël Alric, restaurateur parisien qui possède plusieurs restaurants, était l'invité de Jean-Marc Morandini dans "Morandini Live" sur CNews et Non Stop People.
Au cours de l'émission, il a poussé un coup de gueule contre les décisions du gouvernement de fermer les restaurants et les bars en raison de la crise sanitaire. "Je ne touche rien (...) On est tout seul ! Bien sûr, je vais toucher 10.000 euros. J'ai 5 restaurants, donc je vais toucher 50.000 euros. Mais, je n'ai jamais touché 50.000 euros, et je ne les toucherai pas", a-t-il débuté.
Et d'ajouter : "Il faut avoir moins de 50% du chiffre d'affaire - ce qui est mon cas -, mais l'an dernier il faut avoir moins de 60.000 euros d'EBE [excédent brut d'exploitation]. Là je pense que je suis mort et tous mes restaurants sont morts".
A la question de savoir comment il voit son avenir, Joël Alric répond : "Mon avenir ? Je vais m'en sortir tout seul. Avant, j'étais un mouton ; maintenant, je suis un coq. Un coq ça chante les pieds dans la merde. Je vais faire une plateforme pour tous les gens et pour sauver Noël. On est à bout. Il faut sauver la France. C'est affreux. On ne peut pas faire ça. Je suis en colère. Je dors trois heures par nuit".
"Ce matin, j'étais à Rungis et je vois des gens désespérés. C'est honteux, c'est n'importe quoi. Faites-nous une cellule de crise avec des gens qui sont sur terre, comme nous. Ils font n'importe quoi ! (...) On doit retrouver nos valeurs. Moi, je suis restaurateur, je vends des cafés. Aujourd'hui, j'ai été à la boulangerie pour boire mon café. C'est n'importe quoi !", a-t-il continué.
Et de conclure : "Je vais sauver mon métier et je vais sauver tous les autres métiers. On va faire des plateformes pour les fleuristes, pour les gens qui ont besoin de nous. Et tous ces commerçants ils vont travailler eux-mêmes. Pendant le confinement, on a le droit à une heure de déplacement. Ces gens-là iront soit livrer leurs clients, soit ils viendront les chercher. Ils auront des créneaux pour que personne ne se voit".
Vos réactions
mais non t'es pas tout seul ma femme est infirmiere , viens au urgence tu verras ....
@copysand
Oh mais arrêtes ton char Ben-Hur !!!! j'y suis aussi aux urgences (en déchoc), et on a jamais aussi peu travaillé que durant le confinement. La nuit on avait même personne des fois..... Pourquoi ? parce que toute la bobologie et les nez qui coulent et les bobos ventre ne sortaient pas de chez eux. Et ça a repris quand ? au deconfinement bien sûr.
J'ai même des collègues au SAMU qui dormaient certaines nuits.
Alors stop à la pleurnicherie, certaines ont plus bossé, et on été renforcées, et d'autres étaient tranquille voir planquées (collègues des blocs en "journées confinement")
mais non t'es pas tout seul ma femme est infirmiere , viens au urgence tu verras ....
@copysand
Oh mais arrêtes ton char Ben-Hur !!!! j'y suis aussi aux urgences (en déchoc), et on a jamais aussi peu travaillé que durant le confinement. La nuit on avait même personne des fois..... Pourquoi ? parce que toute la bobologie et les nez qui coulent et les bobos ventre ne sortaient pas de chez eux. Et ça a repris quand ? au deconfinement bien sûr.
J'ai même des collègues au SAMU qui dormaient certaines nuits.
Alors stop à la pleurnicherie, certaines ont plus bossé, et on été renforcées, et d'autres étaient tranquille voir planquées (collègues des blocs en "journées confinement")
Il a le black pour vivre
comme tous les bars et restaurants
Les serveurs rien
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