SheIn 16h40: Soixante-dix élèves de l'Ecole navale de Lanvéoc, sur la presqu'île de Crozon (Finistère), ont été testés positifs au coronavirus fin septembre, a-t-on appris mardi auprès de l'établissement militaire.
"Nous avons eu le 23 septembre quatre cas parmi les élèves", a expliqué à l'AFP le capitaine de vaisseau Bertrand Dumoulin, second de l'Ecole navale. "Nous avons tout de suite considéré l'ensemble des deux promotions (auxquelles appartiennent les quatre élèves, ndlr) comme des cas contacts et avons isolé tous les élèves", a-t-il poursuivi.
Ainsi, deux cents élèves vivant en internat ont été isolés dans leur chambre avant d'être testés au bout d'une semaine. "Nous avons eu 70 cas positifs", a assuré le capitaine de vaisseau Dumoulin.
"Le virus a été circonscrit dans cette population", a précisé le second de cette école militaire qui accueille quelque 700 élèves au total.
"Tous les élèves testés positifs vont bien, la plupart n'ont aucun symptôme et certains uniquement des symptômes très légers", a indiqué le capitaine de vaisseau Dumoulin. Les élèves mis à l'isolement, âgés d'une vingtaine d'années, ont pu continuer à suivre leurs cours par internet. Ils restent dans l'attente d'un avis médical favorable pour pouvoir mettre fin à leur isolement, selon la même source.
Depuis sa création en 1830, l'Ecole navale assure la formation initiale de tous les officiers de la Marine. Depuis 80 ans environ, elle délivre aussi un diplôme d'ingénieur.
15h03: Les bars à Marseille resteront fermés, seuls les débits de boissons qui font restauration peuvent rouvrir, selon BFMTV.
Ce mardi matin, l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie des Bouches-du-Rhône avait pourtant assuré avoir obtenu du préfet une autorisation en suivant un protocole similaire à celui des restaurants.
Après une semaine de fermeture, les restaurants de Marseille et d'Aix-en-Provence ont pu rouvrir leurs portes hier avec la mise en place d'un protocole sanitaire renforcé.
13h32: Les mesures prises dans les transports en commun, en particulier le port du masque obligatoire, sont efficaces pour éviter la propagation du coronavirus, a assuré mardi le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari.
Un « protocole sanitaire extrêmement strict » a été mis en place dans les transports publics depuis le début du déconfinement le 11 mai, et « il est solide », a expliqué M. Djebbari sur RMC.
Les véhicules sont notamment nettoyés plusieurs fois par jour avec des produits virucides et le port du masque est obligatoire, a-t-il souligné. « Les transports en commun ne sont pas un lieu de contamination particulier », a martelé le ministre. « Les lieux de contamination les plus importants sont les lieux clos où les gens ne portent pas le masque », a-t-il ajouté.
Si le masque est « très bien porté » dans les transports en commun selon lui, plus de 15.000 procès-verbaux pour non-port du masque ont été dressés à la RATP, 8.000 à la SNCF depuis le déconfinement.
Quant aux images de foule sur les quais régulièrement diffusées dans les médias, elles concernent des dysfonctionnements, a-t-il estimé, rappelant que la fréquentation ne dépasse pas actuellement 60 à 65% de la normale alors que 100% du service habituel est assuré.
M. Djebbari a tout de même réuni mardi matin les dirigeants des principaux opérateurs --RATP et SNCF, notamment-- pour refaire « un point très précis sur les mesures qui sont prises », et notamment le positionnement des contrôles.
« Globalement, on a monté de 30% les effectifs de nettoyage (...), le budget est passé de 90 à 160 millions d’euros », a rappelé la PDG de la RATP Catherine Guillouard, à l’issue de cette réunion.
« Aujourd’hui, il n’y a pas de gros problème de "surtrafic". Il peut y avoir de temps en temps, en liaison avec un incident technique (...), de l’affluence », a-t-elle expliqué.
« On a décidé de mettre en place une "task force" (brigade d’intervention rapide, ndlr) de 150 personnes, qui viendra, en cas de problème, en moins d’une heure, assister pour essayer de réguler les flux (de voyageurs) sur place », a annoncé la responsable.
L’affluence est actuellement à 67% dans le métro parisien et 68% dans le RER par rapport à la normale, a-t-elle relevé.
12h50: "Le virus remonte et continue à faire pression sur les services hospitaliers", a déclaré le Président Emmanuel Macron en déplacement à l'hôpital Fondation Rothschild, à Paris. "On va tous y arriver, je ne veux pas laisser tomber l'hôpital"
10h13: Le point sur la situation ce matin
Le président américain Donald Trump, malade du Covid-19, est sorti de l’hôpital et a défendu une nouvelle fois sa gestion critiquée de la pandémie, dont l’intensification en Europe conduit Paris à fermer tous ses bars à partir de mardi.
Le président américain, qui était hospitalisé depuis vendredi, est rentré à la Maison Blanche en hélicoptère lundi soir depuis l’hôpital militaire de Walter Reed, dans la banlieue de Washington. Il a gagné le balcon de la résidence présidentielle, a salué les journalistes en contrebas et a ostensiblement ôté son masque, au mépris des règles édictées par les autorités sanitaires américaines.
Le milliardaire républicain, qui avait annoncé plus tôt dans la soirée qu’il reprendrait «bientôt» la campagne présidentielle, a aussi publié un message vidéo sur Twitter. «N’en ayez pas peur, vous allez le battre», y a-t-il déclaré à propos du Covid-19, avant d’ajouter «sortez, soyez prudents». «Ne le laissez pas contrôler vos vies», a-t-il également demandé aux Américains.
Son rival à la présidentielle Joe Biden a réagi en opposant le très lourd bilan de la pandémie qui, selon l’Université Johns Hopkins, a fait 210.117 morts aux Etats-Unis, de loin le pays du monde le plus endeuillé par le coronavirus.
«J’ai vu un tweet qu’il a fait, ils me l’ont montré, il a dit +Ne laissez pas le Covid contrôler vos vies+. Allez dire cela aux 205.000 familles qui ont perdu quelqu’un», a déclaré l’ancien vice-président américain, visiblement en colère, depuis la Floride.
Le médecin de la Maison Blanche, Sean Conley, a prévenu que le président américain, qui aura été hospitalisé pendant trois jours depuis son admission vendredi soir, n’est «peut-être pas encore complètement tiré d’affaire». Il a précisé que l’équipe médicale, «prudemment optimiste», ne serait pas totalement soulagée avant une semaine.
La porte-parole de la Maison Blanche Kayleigh McEnany a indiqué lundi à son tour avoir été testée positive au Covid-19, renforçant encore un peu plus l’image d’une Maison Blanche n’ayant pas pris la pleine mesure de l’épidémie.
A New York, Le gouverneur Andrew Cuomo a annoncé lundi que les écoles de neuf quartiers de la première métropole américaine allaient fermer à partir de mardi pour tenter d’empêcher que la ville ne soit frappée par une seconde vague, en attendant une décision sur les commerces non essentiels.
La pandémie a fait au moins 1.037.971 morts dans le monde depuis fin décembre, selon un bilan établi lundi par l’AFP. Plus de 35.243.990 cas ont été officiellement diagnostiqués et au moins 24.354.200 personnes sont considérées comme guéries.
Le patron de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé lundi que le coronavirus était un «signal d’alarme» pour la communauté internationale, réclamant une accélération de la réforme de l’organisation face aux urgences sanitaires.
A ses côtés, le directeur des urgences sanitaires de l’OMS, Michael Ryan, a expliqué qu’environ 10% de la population mondiale pourrait avoir été infectée, soit environ 780 millions de personnes, bien au-delà des chiffres officiels, qui s’élèvent à plus de 35 millions de cas.
Alors que plusieurs pays européens ont pris des mesures face à l’augmentation du nombre des malades, de nouvelles restrictions sont entrées en vigueur mardi pour au moins 15 jours à Paris, placée en zone d’alerte sanitaire maximale.
Dans la capitale française, les bars devront rester fermés, tandis que les restaurants pourront continuer à accueillir des clients à condition de respecter un strict protocole sanitaire. Une «jauge» sera mise en place dans les centres commerciaux et grands magasins pour encadrer le nombre de personnes pouvant se croiser, et foires et congrès sont interdits.
10h11: La pandémie a favorisé la montée de la cybercriminalité à travers l’Europe, notamment en ce qui concerne les contenus pédopornographiques et les escroqueries en ligne, selon l’agence européenne de police Europol, alors que le confinement du printemps a poussé les utilisateurs à se tourner vers internet «à une échelle jamais vue auparavant».
09h43: Après Madrid vendredi, trois autres villes espagnoles, Leon, Palencia et San Andres del Rabanedo vont être à leur tour soumises à un bouclage partiel pour au moins deux semaines, afin de ralentir la progression de l’épidémie. S’ils ne sont pas confinés comme au printemps, les habitants n’ont pas le droit de sortir de leur ville de résidence sauf pour des raisons de première nécessité comme aller travailler, étudier ou se rendre chez le médecin.
09h35: Le gouvernement irlandais a annoncé hier soir un durcissement des mesures de prévention pour tenter de contrer la deuxième vague, sans pour autant aller jusqu’au confinement recommandé la veille par ses conseillers médicaux.
Les Irlandais ne devront cependant pas quitter leur comté de résidence, le télétravail va redevenir la norme et les restaurants ne serviront qu’en extérieur, alors que les événements festifs en intérieur sont annulés et les services religieux doivent se tenir en ligne.
09h29: La pandémie a fait au moins 1,037 million de morts dans le monde depuis fin décembre, selon un bilan établi par l’AFP lundi. Plus de 35,2 millions de cas ont été officiellement comptabilisés.
Les Etats-Unis sont le pays comptant le plus de morts (209.734), devant le Brésil (146.352), l’Inde (102.685), le Mexique (79.088) et le Royaume-Uni (42.350).
Le directeur des urgences sanitaires de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé qu’environ 10% de la population mondiale pourrait avoir été contaminée, soit environ 780 millions de personnes, bien plus que les chiffres officiels.
07h30: Bars fermés, congrès interdits, restaurants soumis à des règles sanitaires plus strictes : le préfet de police de Paris Didier Lallement a annoncé des mesures restrictives à compter de mardi pour faire face à la progression inquiétante du Covid-19 dans la capitale française et en proche banlieue. "Ce sont des mesures de freinage car l'épidémie va trop vite. Il faut la freiner avant que le système de soins ne soit débordé", a expliqué lundi Didier Lallement tandis que la maire de Paris Anne Hidalgo a estimé que la situation sanitaire était "très grave" dans sa ville. La pandémie a fait au moins 1,037 million de morts dans le monde depuis fin décembre, selon un bilan établi par l'AFP lundi.
07h01: Plus de 35,2 millions de cas ont été officiellement comptabilisés. Les Etats-Unis sont le pays comptant le plus de morts (210.117), devant le Brésil (146.675), l'Inde (102.685), le Mexique (81.877) et le Royaume-Uni (42.350). Le directeur des urgences sanitaires de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé qu'environ 10% de la population mondiale pourrait avoir été contaminée, soit environ 780 millions de personnes, bien plus que les chiffres officiels.
06h28: Le gouvernement irlandais a annoncé lundi soir un durcissement des mesures de prévention pour tenter de contrer la deuxième vague, sans pour autant aller jusqu'au confinement recommandé la veille par ses conseillers médicaux. Les Irlandais ne devront cependant pas quitter leur comté de résidence, le télétravail va redevenir la norme et les restaurants ne serviront qu'en extérieur, alors que les événements festifs en intérieur sont annulés et les services religieux doivent se tenir en ligne. Après Madrid vendredi, trois autres villes espagnoles, Leon, Palencia et San Andres del Rabanedo vont être à leur tour soumises à un bouclage partiel pour au moins deux semaines, afin de ralentir la progression de l'épidémie. S'ils ne sont pas confinés comme au printemps, les habitants n'ont pas le droit de sortir de leur ville de résidence sauf pour des raisons de première nécessité comme aller travailler, étudier ou se rendre chez le médecin.
05h52: La Russie a annoncé lundi près de 11.000 nouvelles contaminations par le nouveau coronavirus, s'approchant du pic du mois de mai. Les autorités russes ne prévoient toutefois pas dans l'immédiat de mesures de confinement majeures, jugeant le système de santé en capacité d'assurer l'accueil des malades et les stocks de moyens de protection ainsi que de médicaments suffisants.
Vos réactions
Bar fermé sauf si on y grignote !! J'ouvre un bar à tapas ....nocturne ".tapas" nocturne juste après 22 heures pas avant..
Un coup ça ferme, et puis ça rouvre, puis ça referme... Y'a vraiment de quoi tourner chèvre !
Rien à ajouter ...
Totalement d'accord avec vous. Ils n'ont rien appris de la 1ere vague que vous avez subi. Plein soutien !
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