04/09/2020 11:40

Le Président Emmanuel Macron depuis le Panthéon: "Etre Français, c'est défendre la liberté de railler et se moquer" - "L'égalité des chances n'est pas encore effective dans notre République"

11h38: Le point sur ce qu'il faut retenir du discours d'Emmanuel Macron

Emmanuel Macron a souligné vendredi que la République était « toujours à protéger » car elle est « fragile et  »précaire« , et qu’elle  »n’admet aucune aventure séparatiste« ,  »parce qu’elle est indivisible« .

 »Il n’y aura jamais de place en France pour ceux qui, souvent au nom d’un Dieu, parfois avec l’aide de puissances étrangères, entendent imposer la loi d’un groupe« , a-t-il déclaré dans un discours prononcé au Panthéon à l’occasion des 150 ans de la proclamation de la République, le 4 septembre 1870 après la défaite de Napoléon III à Sedan.

Il a précisé qu’ »un projet de loi de lutte contre les séparatismes sera présenté dès cet automne« .

Au moment où s’ouvre le procès des attentats de janvier 2015, il a aussi souligné que la laïcité,  »qui garantit la liberté de croire ou de ne pas croire« ,  »n’est pas séparable d’une liberté d’expression allant jusqu’au droit au blasphème« .

Le discours prononcé au Panthéon est le prélude à une série d’initiatives dans les domaines régaliens que sont l’ordre républicain, comprenant la sécurité et le séparatisme, et l’égalité des chances.

Emmanuel Macron remet ainsi en chantier un dossier lancé en février, interrompu par la crise sanitaire. Il avait alors annoncé, dans un quartier populaire de Mulhouse, un plan contre le  »séparatisme islamiste«  comprenant la fin des imams étrangers détachés et un contrôle du financement des mosquées.

 »Être Français, c’est être du côté des combattants de la liberté. Et plus encore quand les renoncements prospèrent, quand la censure progresse« , a-t-il ajouté.

Énumérant les trois piliers de la République, Emmanuel Macron a souligné que  »l’égalité, elle aussi, est un bloc. Des droits, des devoirs« , et a promis d’aller  »plus loin, plus fort, dans les semaines qui viennent«  pour promouvoir  »l’égalité des chances«  qui est  »une priorité du quinquennat".

10h42: Après son discours de plus de quinze minutes, le Président Emmanuel Macron va remettre les documents de naturalisation des six nouveaux citoyens français, présents au Panthéon.

10h36: A la fin du discours du Président Emmanuel Macron, la Marseillaise a été interprétée au Panthéon

10h15: Le Président Emmanuel Macron s'exprime depuis le Panthéon

Il s'adresse tout d'abord au cinq nouveaux citoyens français qui vont recevoir un décret de naturalisation

Le Président a tenu à rendre à Léon Gambetta, ce "fils d'immigré", qui a ressuscité la République le 4 septembre 1870

Emmanuel Macron a annoncé qu'un hommage national à l'avocate Gisèle Halimi, morte en juillet, sera rendu "prochainement" dans la cour des Invalides

"La République n'est pas donnée, jamais acquise, c'est une conquête, elle est toujours à protéger ou à reconquérir. Etre français, c'est d'abord aimer passionnément la liberté."

"Etre Français c’est défendre le droit de faire rire, caricaturer. Etre Français c’est être toujours du côté des combattants de la liberté"

"L'égalité des chances n'est pas encore effective dans notre République"

"Ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre et aux élus ne passeront pas", "Il n'y a pas de place pour ceux qui veulent imposer leur loi au nom d'un Dieu"

"La République n'admet aucune aventure séparatiste", "On ne déboulonne pas des statues car la République ne choisit pas une part de son histoire. On ne choisit pas une part de son histoire, on choisit la France"

"Devenir Français, c'est épouser une langue qui ne s'arrête pas à nos frontières". "Maîtriser le français permet de communiquer, d'échanger avec ses compatriotes, de comprendre notre droit et c'est pour cela que la langue est un prérequis pour accéder à la nationalité, mais maîtriser le français, c'est un passeport vers une culture, une histoire incomparable."

"La République, c'est une transmission. La République c'est une volonté jamais achevée, toujours à reconquérir"

"A chaque fois que certains menaceront la République, il faudra la défendre", "Ensemble formons cette France unie qui peut tout vaincre".

10h10: Le Président Emmanuel Macron vient d'arriver au Panthéon pour son discours

09h59: Au cours de la cérémonie, une collégienne lira le discours de proclamation de Léon Gambetta. La remise du décret de naturalisation à cinq nouveaux citoyens français, en présence de leurs familles sera également organisée.

09h36: Dans les prochaines minutes, le Président Emmanuel Macron va célébrer les 150 ans de la République au Panthéon. Pour l'occasion, le chef de l'État doit défendre dans un discours à 10 heures le "patriotisme républicain" et fustiger les "tentations séparatistes", avant de présider une cérémonie de naturalisation pour six nouveaux citoyens. Il commémorera ainsi le 4 septembre 1870, date de la proclamation de la Troisième république après la défaite de Napoléon III à Sedan.

Il en profitera pour célébrer les valeurs de la République contre les "forces obscurantistes" et les "replis communautaires". Ce discours "de conquête et de combat" sera "l'acte I" d'une série d'initiatives pour, a fait valoir l'Élysée, rappeler que certains ne veulent pas d'une société des droits de l'Homme.

07h30: Emmanuel Macron a choisi de célébrer les 150 ans de la proclamation de la République aujourd'hui au Panthéon, mettant ainsi à l’honneur un événement souvent oublié du calendrier des cérémonies de commémoration. Le chef de l’État va profiter de l’anniversaire de cet acte fondateur pour livrer un discours de “combat” afin de “rappeler aux Français ce qu’ils doivent à la République”, selon les mots de la présidence.  Le Premier ministre Jean Castex a prévenu qu’après la crise du Covid-19, la sécurité sera prioritaire, notamment lors du séminaire gouvernemental du 9 septembre. 

Selon Le Parisien, à l'Elysée, on assure que cet événement a été arrêté de longue date, qu'il n'a rien à voir avec le pilonnage de la droite sur les « échecs » du président dans le domaine de la sécurité, première mission de l'Etat. Son ambition est de rassembler la Nation, car « il est devenu impératif de rappeler nos principes et la liberté absolue de conscience. La République ne saurait s'accompagner de tentations sécessionnistes, explique-t-on dans l'entourage présidentiel.

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Vos réactions

Portrait de dakota
4/septembre/2020 - 13h27
seki a écrit :

Il y a un problème de mixité géographique. Arrêtons de regrouper à un même endroit une même culture/religion, diversifions et l'intégration sera déjà plus aisée. Accélérons la destruction des barres d'immeuble.

Une utopie d'une naïveté presque attendrissante. smiley

Portrait de sonicgermain
4/septembre/2020 - 10h35

La laïcité n'a jamais été appliquée sous la V république. Il ne faut pas oublier que sous le grand Charles la majorité des français étaient catholique ou faisaient semblant de l'être maintenant les musulmans ont conquis une partie des territoires français et ils n'ont aucune intention de changer de culture et de religion. Le parfait exemple vient des kebabs qui ne propose que de la viande soit disant halal donc si ont souhaite un grec avec du porc ont peut toujours rêver sans compter le ramadan ou les médias les pleignent à longueur de journée alors que la majorité musulmans le font que le week-end pour moi  la religion est privé donc il faudrait que l'état supprime certain jour férié comme noël, lundi de pâques, lundi de pentecôte, Ascension et j'en passe

 

Portrait de Alexdelouest
4/septembre/2020 - 10h30

Bravo Macron de nous le dire mais tu iras le rappeler aux jeunes générations. L’Ecole a échoué lamentablement ! Aujourd’hui, les plus jeunes sont pour une laïcité à l’anglo-saxonne et non plus à la française. Plus personne, n’y meme les ministres ne sait l’exacte définition de la laïcité. Elle morte et le pays est avec. 

Portrait de Leon48Leon
4/septembre/2020 - 09h07 - depuis l'application mobile

La laïcité n’est plus respectée depuis très très longtemps. C’est trop tard. les nouvelles générations ne savent pas que cela existe, ni à quoi cela correspond. C’est irréversible