16/06/2020 17:40

EN DIRECT - Dijon - Tensions avec des affrontements entre policiers et jeunes - "La France est prise d'une fièvre communautariste qui révèle un mal profond" (Marine Le Pen)

17h38: La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen s'exprime depuis Dijon

"La séquence du Covid a peine achevée, voilà que la France est prise d'une fièvre communautariste qui révèle un mal profond "

"Tout un pays se demande où l'on va (...) L'actualité voit le pays des Lumières descendre une marche supplémentaire vers une société décivilisée", a déclaré Marine Le Pen. "J'appelle les Français à regarder la vérité en face"

"Nous avons franchi un palier supplémentaire, un palier de trop", "Derrière ce chaos sécuritaire, il y a l'humiliation de tout un peuple français dont le pays est sali par les scènes d'une grande violence"

"Un plan des quartiers délaissés" doit être mis en œuvre, explique la présidente du Rassemblement national. "Les services de renseignements doivent s'implanter sur place", précise-t-elle.

"Les auteurs [des actes survenus à Dijon] doivent être arrêtés un à un", "La France d'après ne doit pas être la France d'avant, en pire", "L'heure est à la mobilisation citoyenne", a conclu la présidente du Rassemblement national en "appelant au retour de l'ordre, de la justice et du bon sens"

"La mise hors-jeu des mafias s'impose", a indiqué la présidente du Rassemblement national. "Cette situation est d'une gravité inouïe, elle dépasse le fait divers"

13h27: Laurent Nunez, Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur, s'exprime

"Il y a une enquête judiciaire qui est ouverte"

"Ces faits sont très graves, intolérables (...) Dès vendredi, nous avons suivi la situation avec Christophe Castaner"

"En France, la justice est rendue par l'Etat. Personne ne peut rendre justice soi-même"

"Des investigations judiciaires sont lancées sur les faits, sur les violences (...) La réponse que je veux apporter, c'est la réponse de la fermeté"

11h38: La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, se rendra aujourd'hui à Dijon pour y tenir une conférence de presse à 17h

10h32: Laurent Nunez, Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur, est arrivé sur place à Dijon pour rencontrer les forces de l'ordre

09h33: Le point sur ce que l'on sait ce matin

La police de Dijon (Est de la France) a dispersé lundi soir un attroupement d’hommes cagoulés et armés qui assuraient vouloir défendre leur quartier après trois expéditions punitives menées par des membres de la communauté tchétchène au cours du week-end.

Pour la quatrième soirée consécutive, dans une ville peu habituée à ce genre de trouble, des dizaines de personnes armées de barres de fer et d’armes, dont on ne sait si elles sont factices ou non, se sont rassemblées en fin de journée dans le quartier sensible des Grésilles.

Ces hommes cagoulés pour la plupart ont tiré en l’air, détruit des caméras de vidéo-protection et incendié poubelles et véhicules, ont indiqué à l’AFP des sources policières.

L’intervention s’est terminée vers 22h00, ne laissant que quelques carcasses calcinées de poubelles et de véhicules dans le quartier redevenu calme, a constaté un journaliste de l’AFP. Quatre personnes ont été interpellées, selon la préfecture.

Ce nouveau rassemblement tendu, le quatrième en autant de jours à Dijon, survient après l’envoi lundi d’un renfort d’une centaine de membres des forces de l’ordre, qui a suivi des violences « inédites » ce week-end lors de trois expéditions punitives menées par des dizaines de Tchétchènes, selon la police.

Vendredi soir, samedi soir et dimanche soir, au moins plusieurs dizaines de Tchétchènes, selon la police, se sont rassemblés dans le centre-ville de Dijon puis dans le quartier des Grésilles, dans le cadre d’un apparent règlement de comptes.

Le maire, François Rebsamen, a lui-même pu constater, dans la nuit de vendredi à samedi alors qu’il rentrait chez lui, qu’une centaine de personnes, certaines armées de battes de baseball et cagoulées, avaient fait irruption place de la République, en centre-ville.

« Ces faits sont inacceptables et totalement inédits », a commenté le maire auprès de l’AFP.

Selon des sources policières, l’expédition aurait été lancée à la suite de l’agression, le 10 juin, d’un jeune homme de 16 ans issu de la communauté tchétchène.

Dans un communiqué, le préfet Bernard Schmeltz a évoqué des « violences » perpétrées « semble-t-il dans le cadre d’un règlement de comptes entre des membres de la communauté tchétchène de France et des résidents » de la métropole de Dijon.

Selon le préfet Schmeltz, les personnes incriminées lundi soir n’appartenaient pas à la communauté tchétchène, contrairement à ces trois derniers jours où plusieurs dizaines voire centaines d’entre eux s’étaient rassemblées dans le centre-ville de Dijon puis aux Grésilles pour y mener des attaques ciblées dans le cadre d’un apparent règlement de comptes.

« Nous n’avons identifié aucune présence extérieure, ce sont des personnes originaires de Dijon », a assuré M. Schmeltz au sujet des personnes rassemblées lundi soir.

Des sources policières ont précisé que ces nouvelles violences étaient le fait de personnes voulant défendre leur « territoire » contre les incursions répétées des Tchétchènes.

Une cinquantaine de Tchétchènes, selon la police, sont intervenus dans la nuit de samedi à dimanche à Dijon, dans le quartier sensible des Grésilles cette fois. Un homme, gérant d’une pizzeria, a été grièvement blessé par balles, selon la même source.

Une troisième expédition a encore mobilisé, dans la nuit de dimanche à lundi, 200 Tchétchènes, également aux Grésilles, selon une source policière.

Dans une interview au quotidien local Le Bien Public, un homme se présentant comme un Tchétchène et disant avoir participé à l’expédition a confirmé que l’opération visait à venger un « jeune de 16 ans », membre de la communauté tchétchène, qui aurait été « agressé » par des dealers.

«  Nous étions une centaine (dans la nuit de vendredi à samedi), venus de toute la France, mais aussi de Belgique et d’Allemagne (...) Nous n’avons jamais eu l’intention de saccager la ville ni de nous en prendre à la population », ajoute le Tchétchène au Bien Public.

Le nombre précis de Tchétchènes résidant en France est impossible à déterminer car ils se fondent dans l’ensemble des ressortissants de nationalité russe. Très mobiles, ils sont pour beaucoup regroupés à Paris, autour de Nice (Sud-Est), et dans l’Est de la France.

08h05: L'intervention de cette nuit s'est terminée vers 22 heures, ne laissant que quelques carcasses calcinées de poubelles et de véhicules dans le quartier redevenu calme. Quatre personnes ont été interpellées, précise la préfecture. Selon le préfet Schmeltz, les personnes incriminées n'appartenaient pas à la communauté tchétchène, contrairement à ces trois derniers jours où plusieurs dizaines voire centaines d'entre eux s'étaient rassemblées dans le centre-ville de Dijon puis aux Grésilles pour y mener des attaques ciblées dans le cadre d'un apparent règlement de comptes. "Nous n'avons identifié aucune présence extérieure, ce sont des personnes originaires de Dijon", a assuré le préfet au sujet des personnes rassemblées lundi soir.

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07h51: Frédéric Sampson, directeur de cabinet du préfet de Côte-d'Or, invité ce matin de France Bleu Bourgogne, a fait le bilan de la nuit : "Les événements aux Grésilles se sont terminés vers minuit", indique-t-il. Quatre personnes ont été interpellées dans ce cadre là, après "une intervention de police sans difficulté pour ramener le calme". Frédéric Sampson évoque deux agressions : "l'une contre l'équipe de journalistes de France 3, et une autre contre un automobiliste qui a vu sa voiture projetée contre une barricade enflammée par des individus masqués et cagoulés".

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06h32: Dijon a été de nouveau la proie de violences cette nuit, les forces de l’ordre ayant dû disperser un attroupement d’hommes cagoulés et armés voulant défendre leur quartier après trois expéditions punitives menées par plusieurs dizaines de Tchétchènes au cours du week-end. Alors que des gendarmes mobiles et des forces du Raid ont été envoyés en renfort et ont permis de ramener le calme vers 22h, le secrétaire d’Etat Laurent Nunez a annoncé qu’il se rendrait en Bourgogne mardi.

L’origine des incidents semble être l’agression, le 10 juin, d’un jeune Tchétchène par « un membre de la communauté maghrébine », avant indiqué le procureur de Dijon, Eric Mathais, dimanche.

Dans une ville peu habituée à ce genre de trouble, des dizaines de personnes armées de barres de fer et d’armes de poing, dont on ne sait si elles sont factices ou non, se sont rassemblées lundi dans le quartier sensible des Grésilles.

Ces hommes cagoulés pour la plupart ont tiré en l’air, détruit des caméras de vidéo-protection et incendié poubelles et véhicules, ont indiqué à l’AFP des sources policières. L’intervention s’est terminée vers 22h00, ne laissant que quelques carcasses calcinées de poubelles et de véhicules dans le quartier redevenu calme. Quatre personnes ont été interpellées, selon la préfecture.

Dans la soirée, le ministère de l’Intérieur a jugé « inadmissibles » les « violents troubles à l’ordre public et les actes d’intimidation » de ces derniers jours, promettant « une réponse ferme ». Le procureur de Dijon, Eric Mathais, avait indiqué plus tôt lundi que « six blessés » avaient été enregistrés « au total dans trois épisodes successifs (vendredi, samedi et dimanche soir) ». Une enquête a été ouverte, « en particulier pour tentative de meurtre en bande organisée, dégradations, incitation à la violence », en cosaisine entre la police judiciaire et la sécurité publique.

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Vos réactions

Portrait de Ledoc
16/juin/2020 - 13h41

avec se gouvernent de bras casser la France part en couille 

Portrait de GUETARY 64
16/juin/2020 - 13h39

Pauvre FRANCE !

quelle HONTE

NETTOYEZ TOUT CA AU KARCHER !!!

Portrait de 550 Stuzen CZ
16/juin/2020 - 09h44
Soldats de Salamine a écrit :

En 1973 Jean Raspail décrivait déjà dans le Camp des Saints ce qui est en train de se passer. Tout simplement la fin de la civilisation occidentale. 

Il est vrai ! Mais très vite il a été traité de réac pat une certaine "intelligencia"  alors qu'il était royaliste et même poursuivi par la LICRA  pour "provocation à la haine raciale" pour un article dans le Figaro. 

Portrait de lucieat
16/juin/2020 - 08h31

Qu'est ce qu'ils foutent chez nous ces Tchétchènes ? et je paris qu'ils touchent en plus des allocations ou autres aides de l'état

Portrait de Natalyolag
16/juin/2020 - 07h50

Avec des armes factices, on peut tirer en l'air ?