03/06/2020 07:45

Mort de George Floyd - Des milliers de manifestants se sont allongés face contre terre sur un pont à Portland hier en solidarité avec la victime - Regardez

Le mouvement de colère contre le racisme et les brutalités policières s'est poursuivi mardi aux Etats-Unis, malgré les pillages, les affrontements avec la police et le ton martial de Donald Trump, déterminé à restaurer l'ordre en recourant si besoin à l'armée. Neuf jours après la mort à Minneapolis de George Floyd, un homme noir asphyxié par un policier blanc, la vague de contestation historique ne connaît pas de répit. Au moins 60.000 personnes ont rendu hommage mardi au défunt lors d'un rassemblement pacifique à Houston, ville du Texas où il a grandi et où il doit être enterré la semaine prochaine. "Nous voulons qu'ils sachent que George n'est pas mort en vain", a lancé le maire de la ville, Sylvester Turner.

A Los Angeles, le maire Eric Garcetti a posé avec des policiers un genou à terre, symbole depuis 2016 de la dénonciation des violences policières contre la minorité afro-américaine.

A Washington, plusieurs milliers de personnes, dont la sénatrice démocrate Elizabeth Warren, ont manifesté jusque tard dans la soirée, bravant le couvre-feu décrété par la municipalité à partir de 19H00. Les abords de la Maison Blanche ont été bloqués par des barrières de métal, empêchant toute confrontation directe avec les forces de l'ordre. La capitale américaine, où plus de 300 manifestants ont été arrêtés lundi soir, "était l'endroit le plus sûr de la planète la nuit dernière", a salué sur Twitter Donald Trump, assumant le positionnement de président de "la loi et de l'ordre". Des milliers de manifestants se sont allongées face contre terre sur un pont à Portland hier en solidarité avec la victime. Regardez

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