
Selon le ministre de la Santé, Olivier Véran, les anti-inflammatoires, type ibuprofène ou cortisone « pourraient être un facteur d'aggravation de l'infection chez les malades du coronavirus ». L'ibuprofène, vendu sous ce nom et diverses appellations commerciales (comme l'Advil et le Nurofen), fait partie de la famille dite des « AINS » (anti-inflammatoires non-stéroïdiens), des médicaments qui peuvent aggraver des infections déjà existantes, avec de grosses complications éventuelles. Ils peuvent faire baisser les défenses immunitaires.
Plusieurs médecins ont évoqué des cas de patients du Covid-19 jeunes et sans comorbidités, qui se retrouvent dans un état grave après avoir pris de l'ibuprofène contre leur fièvre.
Pour cette raison, les AINS ne sont plus vendus en libre-service dans les pharmacies françaises depuis le 15 janvier 2020, après une mise en garde de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
Selon les médecins interrogés le Doliprane est une bonne alternative mais prudence tout de même car lorsqu’il est pris à des doses trop élevées, peut lui-même provoquer de graves lésions du foie, parfois mortelles.
Vos réactions
Il s'agit d'un fait connu sur l'effet de ces molécules sur les virus de manière générale.
Effectivement je l'ai appris suite à une opération le chirurgien m'a dis de ne pas prendre d'ibuprofène en cas de douleur car ça favorise l'infection.
"Selon les médecins interrogés le Doliprane est une bonne alternative"...
Les médecins interrogés ont tous des actions chez Sanofi ??
Sinon, pourquoi ne citer que le Doliprane qui n'est que du paracétamol comme bien d'autres produits vendus sous d'autres noms commerciaux sur le marché ??
Le tweet du ministre de la santé est bien plus clair, concis et précis:
""La prise d'anti-inflammatoires (ibuprofène, cortisone, ...) pourrait être un facteur d'aggravation de l'infection",. "En cas de fièvre, prenez du paracétamol. Si vous êtes déjà sous anti-inflammatoires ou en cas de doute, demandez conseil à votre médecin. "
Il s'agit d'un fait connu sur l'effet de ces molécules sur les virus de manière générale.
"L’analyse de différents cas cliniques de complications infectieuses rapportés depuis les années 2000 – 337 avec l’ibuprofène et 49 cas avec le kétoprofène – a conduit à tirer la sonnette d’alarme. À l’étude, donc, des complications infectieuses sérieuses à streptocoque et à pneumocoque chez des personnes a priori sans facteur de risque avant la prise d’AINS, et ce même après de courtes durées de traitement (deux à trois jours)."
Il s'agit d'un fait connu sur l'effet de ces molécules sur les virus de manière générale.
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