
"Si je suis celui qui doit démissionner parce que c'est le seul moyen de débloquer, bien sûr que je le ferai", a affirmé Didier Gailhaguet, invité de l'émission "C à vous", sur France 5, hier soir. "Mais par contre je voudrais avoir dit ce que j'ai encore à dire, qui n'est pas tout à fait terminé", a-t-il complété. "Je ne démissionnerai pas sous le diktat d'un ministre (...) J'aimerais que l'enquête soit menée de manière rapide", a-t-il également dit.
Appelé à la démission par la ministre des Sports Roxana Maracineanu lundi, Didier Gailhaguet, président de la Fédération française des sports de glace (FFSG) quasiment sans discontinuer depuis 22 ans, a répété mercredi au cours d'une conférence de presse fleuve sa volonté ferme d'attendre les conclusions de l'enquête administrative à venir "avant de prendre une décision".
"Il est sourd à la partie responsabilité morale ou éthique du président. Il n'est plus audible dans l'axe (de défense) qu'il a choisi", expose à l'AFP Bruno Travail, qui préside l'Entente Patinage Wasquehal Lille Métropole.
"Je suis convaincu qu'il n'est plus l'homme de la situation." "Tu dois démissionner pour que tout retombe", lui a dit le président de Lyon Glace Patinage, Pascal Girardot. "Il faudrait qu'il lâche le morceau. Je ne vois pas comment il peut s'en sortir, même s'il est jusqu'au-boutiste. Il faut être aussi raisonnable, on s'inquiète pour la suite", poursuit-il. "S'il aime vraiment ses bénévoles, ses athlètes, sa fédération, il la quitte", tranche M. Boyer-Gibaud.
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