
C'est un reportage de France 2 qui avait fait polémique et créé un énorme débat en France. La chaîne avait montré en décembre 2016 que ce bar de Sevran était interdit aux femmes. A l'époque, plusieurs contre-enquêtes avaient voulu montrer que l'établissement était en réalité un bar comme il en existe tant en banlieue, contrairement à ce que disait France 2. Un an et demi après le reportage, pour « rétablir l'honneur » d'Amar Salhi, le propriétaire, Yassine Belattar avait pris contact avec lui et racheté 36 % des parts en promettant d'en faire « un lieu de fête », d'utiliser sa notoriété pour le « mettre en lumière ».
Entre-temps, aucune des annonces faîtes lors de la médiatique inauguration n'a vu le jour : aucun spectacle n'a été joué dans le bar, et l'espace restauration n'a pas été concrétisé. « Ça a fait pschitt », résume un proche d'Amar Salhi au Parisien.
Le quotidien révèle en effet que Yassine Belattar a en réalité quitté, tout en discrétion mais à l'amiable, le deal financier qui le rattachait au Jockey-Club.
Yassine Belattar refuse qu'on le voie comme un opportuniste dans cette histoire. «Je n'ai pas profité d'un buzz : cela m'a coûté de l'argent, un chèque a été encaissé», se défend l'humoriste, qui assure par ailleurs être resté en contact avec Amar Salhi, qu'il aurait même « tous les quinze jours au téléphone ».
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Ce n'est pas lui qui est conseiller de Macron ??
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