23/09/2019 13:01

EXCLU - Le gilet jaune Thierry-Paul Valette raconte son arrestation mouvementée dans "Morandini Live" - VIDEO

Ce matin, Thierry-Paul Valette était l'invité de Jean-Marc Morandini dans "Morandini Live" sur CNews et Non Stop People. Le gilet jaune est revenu, en exclusivité, sur son interpellation samedi à Paris alors qu'il était en direct sur Facebook (voir la séquence en cliquant ICI)

"Les policiers savaient qui j'étais. Ils m'appellent par mon nom, ils m'ont reconnu. Ça faisait dix minutes que j'étais sur place, que j'attendais. Je sentais que la situation allait déraper. J'ai préféré prendre mon portable et j'ai eu raison. C'est inadmissible ce genre de méthode", débute-t-il.

Avant de donner des détails : "J'étais sur les Champs-Élysées en train de filmer les rassemblements, je n'étais ni d'un côté, ni de l'autre. J'étais tout seul en train de filmer, comme je le fais depuis des mois. Ils me demandent ma carte d'identité. On veut me contrôler, j'obtempère. Il n'y a aucune raison à ça, je m'y oppose pas. Je coopère pleinement. J'étais dans le viseur, dans le collimateur. On a bien vu le policier en question qui voulait me nuire, et peut-être nuire au gilet jaune à travers moi".

Thierry-Paul Valette indique que "son téléphone démontre la violence des images qu'il y a eu". "A la fin de la vidéo, au moment où on me voit crier, ma voix était étranglée parce que on était en train de m'étrangler. Je suis calme, je coopère. Je n'en veux pas aux policiers, ils bossent dans des conditions lamentables (...) On les dresse pour être des chiens de meute", continue-t-il.

"Pourquoi vous ne posez pas votre téléphone ?", lui demande Jean-Marc Morandini. "Parce que je sais très bien que la situation va dégénérer.  Je sais très bien comment les choses vont se passer. Je savais qu'on allait me coller un acte de rébellion sur le dos, un acte de violence policière, un acte d'insulte. Je le savais, je le sentais". Le gilet jaune confie avoir été étranglé.

Après l'interpellation, il a été menotté, "attrapé par cinq, six policiers ; trainé jusqu'à une voiture sur une cinquantaine de mètres et emmené au commissariat du 13ème arrondissement". "Je suis placé dans une cellule avec des black bloc (...) On a pris mon portable, on l'a fouillé, je suis placé en garde à vue pendant une dizaine d'heures. Je suis interrogé. On me dit que je suis là parce qu'il y a eu un acte de rébellion, que je ne me suis pas laissé faire. Il y a un policier à qui j'aurais mis un coup de pied. Les policiers ne savaient pas que la vidéo était en ligne. Les déclarations des uns étaient contraire avec ce que l'on voyait sur la vidéo", confie-t-il.

Et d'ajouter : "Au final, au bout de dix heures, je sors, il n'y aucune charge de retenue contre moi. Pas de mise en examen. Rien du tout".

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Vos réactions

Portrait de lahainesurinternet
23/septembre/2019 - 19h43

C'est une sorte de "bon client", en particulier chez Morandini,  incohérent politiquement et qui ne représente pas  grand-monde.

Portrait de Raymond C
23/septembre/2019 - 13h48

Après sa petite mise en scène avec la police je me doutais bien qu'on allait voir cet énergumène sur au moins un plateau télé pour continuer son cirque. smiley