31/03/2019 12:00

Selon un bilan du CNC, avec 300 films produits en 2018, comme en 2017, la production cinématographique française a été stable

Avec 300 films produits en 2018, comme en 2017, la production cinématographique française a été stable, marquée par une augmentation des films de budget moyen et une baisse des investissements, en particulier des chaînes de télévision, selon le bilan annuel du Centre national du cinéma (CNC).

Sur les 300 films agréés l'an dernier, 237 films d'initiative française ont été produits, en augmentation par rapport à 2017 (+6,8%), et 63 films majoritairement étrangers (-15 films) ont été agréés, des coproductions réalisées avec 30 pays différents. Les 237 films d'initiative française ont été dirigés par des hommes pour 77,9% d'entre eux. Les premiers et deuxièmes films représentent un peu moins de la moitié de ces films (47,7%).

La production est marquée à nouveau par l'augmentation des films dits "du milieu" (au devis compris entre 4 et 7 millions d'euros), au nombre de 56, un plus haut niveau historique. C'est 7 films de plus qu'en 2017. Les films au devis inférieur à 1 million d'euros connaissent aussi un plus haut historique, à 69 (21 de plus qu'en 2017), tandis que 33 films ont un devis supérieur ou égal à 7 millions d'euros (16 de moins qu'en 2017). Le devis moyen des films d'initiative française atteint 4 millions d'euros. Deux d'entre eux ont eu un budget supérieur à 30 millions d'euros, "Les Frères Sisters" de Jacques Audiard (34,9 millions) et "Astérix et le secret de la potion magique" d'Alexandre Astier et Louis Clichy (33,7 millions), après un seul en 2017 ("Anna" de Luc Besson).

Au total, les investissements dans la production cinématographique ont diminué de 15,2% en 2018, à 1,13 milliard d'euros. Ils sont en recul de 12,1% dans les films d'initiative française, tombant sous le milliard d'euros, à 956,91 millions. Les investissements des chaînes de télévision ont en particulier lourdement reculé: en 2018, ils sont en baisse de 22,5%, à 281,7 millions d'euros au total dans 175 films (18 films de moins qu'en 2017). Il s'agit de leur niveau le plus bas sur dix ans (après 363,29 millions d'euros en 2017). Dans le détail, les investissements des chaînes payantes ont diminué de 24,1% (à 160,46 millions) et ceux des chaînes en clair de 20,1% (121,24 millions). La part de Canal+ dans les investissements des chaînes payantes a atteint quant à elle son niveau le plus bas de la décennie, à 71,1% (contre 72,7% en 2017), tandis qu'OCS a représenté 17% du total, son deuxième plus haut niveau depuis 2008 (après 17,8% en 2017).

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Vos réactions

Portrait de bichon33
31/mars/2019 - 16h30
Térisa a écrit :

Sur ces 300 films combien ont été rentables en salles...

Si l'on enlève les pré achats obligatoires des chaines, y a pas mal de producteurs qui mettraient la clef sous la porte. Beaucoup de ses films n'ont pas besoin d'un succès en salles pour payer leur coût de production à cause de ce système de financement. Grace à cela on se tape un bon paquet de bouses.

Une grosse majorité de navets avec toujours les actrices ,acteurs "à la mode" mais qui ne valent pas un coup de cidre.Quelques bons film mais il faut bien trier..

Portrait de Térisa
31/mars/2019 - 12h43

Sur ces 300 films combien ont été rentables en salles...

Si l'on enlève les pré achats obligatoires des chaines, y a pas mal de producteurs qui mettraient la clef sous la porte. Beaucoup de ses films n'ont pas besoin d'un succès en salles pour payer leur coût de production à cause de ce système de financement. Grace à cela on se tape un bon paquet de bouses.