pimkie 
Le site Huffington post n'hésite pas à titre sur le fait que "Frigide Barjot a poussé les anti-mariage pour tous à truster la consultation en ligne". Mais alors de quoi s'agit-il et comment a-t-elle pu ainsi intervenir pour remettre à la Une des débats la lutte contre le mariage gay ?
Le résultat de la consultation en ligne lancée le 15 décembre par le Conseil économique, social et environnemental, en prélude au grand débat national, a fait ressortir la demande de l'abrogation de la loi sur le mariage pour Tous. C'est en effet cette proposition qui a recueilli le plus de soutiens.
Sauf que le résultat a en réalité été biaisé par des votes émanant d'opposants au mariage pour tous, comme le reconnait ce dimanche 6 Frigide Barjot auprès d'Arrêt sur Images en reconnaissant avoir utilisé son fichier pour remettre en cause
Frigide Barjot se défend d'être à l'origine de la proposition pour abroger la loi Taubira, qui émane selon elle de la Manif pour Tous,mais elle explique à Arrêt Sur Image que les bases de contact de l'association présidée par Ludovine de la Rochère ont sans doute été utilisée pour encourager les anti-mariage pour tous à faire monter la proposition:
"La Manif pour tous a un très grand réseau, c'est grâce à cela qu'ils ont réuni tant de votes", affirme-elle. Les résultats de cette consultation ont provoqué surprise et énervement chez de nombreux internautes, qui n'ont pas manqué de le faire savoir au CESE.
Face au tollé provoqué par les résultat, l'organisme a d'ailleurs indiqué dès le 5 janvier avoir "conscience que des collectifs en ont profité pour porter leurs revendications" et a affirmé qu'il en tiendra compte pour la suite. La secrétaire d'Etat à l'Égalité hommes/femmes Marlène Schiappa a d'ailleurs rapidement remis les pendules à l'heure, indiquant que l'abrogation de la loi Taubira ne se ferait "pas sous sa garde".
pimkie stromae manifestation sainte soline reforme des retraites
Vos réactions
c est une vraiment une mauvaise personne cette femme quelle retourne bosser au coin de la rue
Je ne suis pas partisan des "anti-mariages pour tous". Cependant, la position du CESE suite au résultat du vote me fait sourire.
1ère étape : on remonte dans le temps : les "anti-mariages pour tous" font une saisine du CESE pour empêcher la validation du projet de loi. Le CESE, tel Ponce Pilate, s'en lave les mains et déclare qu'il n'est pas habilité à étudier le dossier et donc à rendre un rapport. Cette position est, à mon sens, plus que contestable. Le CESE n'étant connu que par ceux qui s'y intéressent, cet événement ne fait pas grand bruit.
2ème étape : Le CESE organise en catimini un vote lié au fameux débat social demandé par M.Macron. Le lancement du vote au 15 décembre se fait en catimini (personne n'en parle, "n'em parle
"). L'étendue des sujets peut être vaste. Même les gilets jaunes qui veulent du débat n'en parlent pas...
3ème étape : postulat "Le système vous embête. Mais rien ne vous empêche d'exploiter une faille que vous avez repéré". Si le CESE n'a découvert que fin janvier que le 1er sujet du fameux sondage venait des "anti-mariages pour tous", c'est qu'un travail de gestion de projet n'a pas été effectué. Si le résultat du vote ne lui plait pas, le gestionnaire n'a qu'à s'en prendre à lui-même. Il pouvait très bien faire des communiqués, aller vers les médias pour informer de l'évolution des votes des propositions. Les anti-mariages pour tous arrivent en tête, les votes viennent de différents émetteurs et non d'un seul ? ils ont gagné cette manche. Ceux qui voulaient que leur revendication arrive en tête n'avaient qu'à se mobiliser. On sait qu'ils savent le faire (Facebook, Twitter, les sites médias : Morandini, etc...)
Conclusion : Que le CESE assume sa non-gestion du vote. Qu'il assure le service pour lequel il est (grassement) payé.
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