
Dans un avis rendu public aujourd'hui, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a demandé « aux pouvoirs publics de prendre toute mesure de nature à faire cesser l’exposition de la population aux UV artificiels » devant le risque de cancer « avéré ».
Olivier Merckel, chef de l’unité d’évaluation des risques aux agents physiques à l’Anses, qui a suivi l’expertise, a ainsi expliqué à l’Agence France-presse (AFP) que « l’arrêt de l’activité liée au bronzage artificiel, et aussi l’arrêt de la vente d’appareils délivrant des UV à visée esthétique notamment aux particuliers » sont recommandés.
Dans un précédent avis, en 2014, l’Anses conseillait déjà « la cessation à terme de tout usage commercial du bronzage par UV artificiels » et jugeait que la dernière réglementation en date (2013) « constituait une réponse partielle et insuffisante au regard du risque avéré de cancers cutanés pour les utilisateurs ».
«Les données scientifiques s’accumulent, il n’y a plus de doute, on a des preuves solides. Aucune limite d’irradiance ou de dose ne peut être fixée »
L’interdiction des cabines de bronzage est demandée depuis 2015 par les dermatologues, l’Académie de médecine et même les sénateurs, mais sans être suivie à ce jour par le gouvernement, qui s’est contenté de durcir leur réglementation.
Vos réactions
En même temps aller se faire cuire la peau sous des UV, y'a pas idée de croire que ça fait juste joli ! Faut réfléchir un peu....
Les mecs ont besoin de rapports de preuves, hilarant !
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