10/04/2018 16:08

Les candidats à la présidence de Radio France, pour succéder à Mathieu Gallet, ont commencé à défendre leurs projets devant le CSA

Les candidats à la présidence de Radio France ont commencé mardi à défendre leurs projets devant le Conseil supérieur de l'audiovisuel, qui doit les auditionner jusqu'à jeudi avant de nommer dans la foulée le successeur de Mathieu Gallet. Premier des six candidats (5 hommes et une femme) à s'exprimer, et le plus âgé d'entre eux, François Desnoyers (62 ans), aujourd'hui consultant indépendant, a fait valoir sa longue expérience dans l'audiovisuel. Et en particulier à Radio France, au sein de laquelle il a passé une grande partie de sa carrière, jusqu'à en devenir, à deux reprises, un des hauts dirigeants. "Je suis là en tant que professionnel de la radio et de la télévision, ancien directeur général délégué de Radio France pendant 7 ans" (de 1998 à 2004 et en 2009-2010, ndlr), et "j'ai envie de diriger cette entreprise parce que je l'aime et que je connais bien ses équipes", a-t-il résumé, se disant également motivé par "l'innovation" et les projets de réforme de l'audiovisuel public.

Suivra ce mardi Guillaume Klossa (45 ans), fondateur du groupe de réflexion pro-européen EuropaNova et l'un des directeurs de l'Union européenne de radio-télévision. Mercredi, ce sera au tout de Sibyle Veil (40 ans), directrice générale déléguée de Radio France et considérée comme la grande favorite pour succéder à M. Gallet; et de Bruno Delport (53 ans), dirigeant de radios privées (Oüi FM, Radio Nova, TSF Jazz...). Enfin, les auditions se termineront jeudi matin par celles de Christophe Tardieu (53 ans), haut fonctionnaire spécialisé dans le domaine culturel et enfin de Jérôme Batout (39 ans), benjamin des candidats, économiste et philosophe, directeur général de l'agence de conseil Publicis Media depuis 2016 et conseiller à la revue Le Débat, et, entre autres fonctions passées, ancien conseiller du Premier ministre Jean-Marc Ayrault.

Ces auditions se dérouleront toutes de la même façon: chaque candidat expose d'abord son projet, en public, puis s'entretient à huis clos avec les "sages" du régulateur. Le CSA, qui s'était donné jusqu'à la mi-avril pour nommer le successeur de Mathieu Gallet, révoqué fin janvier à la suite d'une condamnation pour favoritisme lorsqu'il dirigeait l'Ina, a indiqué qu'il prendrait sa décision dans la foulée de ces auditions, sans fournir de date exacte.

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Vos réactions

Portrait de gyetteg
10/avril/2018 - 20h02

1) être socialiste

2) être socialiste,

3) être socialiste.... smiley