
Dans le cadre de « l’Affaire Polnareff », le producteur du chanteur Gilbert Coullier s’exprime pour la première fois.
Au site du Figaro, il évoque notamment l’annulation du concert à Pleyel : « À 16 h 30, Michel Polnareff décide d'annuler le concert du soir, sans m'en informer. Il a simplement prévenu notre directeur technique, qui m'a contacté aussitôt. J'apprends alors qu'il passe son après-midi au bar du Peninsula et le fais constater par huissier vers 18 heures. Ce même soir, à 20h30, alors qu'il aurait dû être sur la scène de Pleyel, il va dîner au restaurant LiLi du Peninsula avec son attaché de presse et sa famille. Vers 23 heures, il appelle SOS médecins; le docteur lui prescrit de l'ultralevure et un médicament pour le rhume. Il n'a pas délivré de certificat médical et n'a pas prescrit un arrêt de travail susceptible de l'empêcher de se produire à Nantes le lendemain. »
Et d’affirmer que « Michel Polnareff a reçu ces fans japonais à son hôtel le soir même, ou le lendemain. La production n'a remboursé que les billets du spectacle. »
« En ce qui concerne la soirée alcoolisée de la veille du concert à Pleyel, c'était pour lui son jour de relâche. Jour pendant lequel il a le droit de faire ce que bon lui semble, même si cela a pu avoir ou pas des conséquences sur sa décision d'annuler son concert le lendemain. », a poursuivi le producteur.
Et de raconter le lendemain de cette fameuse soirée : « En fin de matinée, il a tout d'abord indiqué à son garde du corps qu'il partait à Nantes pour le spectacle. Quelques minutes après, il s'est rétracté. Et a décidé d'aller à l'Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine. Il y est arrivé à 15h06 (comme l'atteste le ticket du parking). Son attaché de presse Fabien Lecoeuvre a demandé qu'il soit ausculté par le docteur Siou, médecin généraliste et non cardiologue. Ce dernier a décidé de le garder «en observation» jusqu'au lendemain, pour une sinusite. »
Gilbert Coullier n’hésite également pas à pointer du doigt Fabien Lecoeuvre, l’attaché de presse de Michel Polnareff, qu’il accuse d’avoir « incontestablement » monté une opération de communication.
« Je ne suis pas médecin, il ne m'appartient pas de juger si une sinusite peut se transformer ou pas en quelques heures en double embolie pulmonaire avec pronostic vital engagé. Nous espérons avoir accès à ce dossier médical et, si celui-ci confirme la gravité de l'état de Michel Polnareff comme cela a été annoncé, je serai le premier à faire amende honorable et à assumer mes responsabilités. », confie Gilbert Coullier.
Ce dernier répond également au docteur Siou qui a insinué dans une interview au Parisien qu’il l’aurait menacé : « La multiplication de ses apparitions médiatiques est troublante. Des mensonges ont été proférés. Il affirme notamment que la production l'aurait au préalable prévenu d'une escroquerie, voire que nous l'aurions menacé. Je ne connaissais pas ce médecin, je ne le connais toujours pas, je ne lui ai jamais parlé. On verra quelle suite donner à cette affaire. »
Une question se pose alors, le producteur avait-il souscrit à une assurance ?
Gilbert Coullier répond : « La véritable cause du litige, c'est avant tout les doutes qui existent autour des raisons de ces annulations. En tant que producteurs, nous sommes en droit de prendre ou de ne pas prendre d'assurance. Il n'y a aucune obligation. J'ai contracté une assurance pour les concerts de Bercy pour un montant de 80.000 euros, pour quatre spectacles. J'ai décidé de ne pas prendre d'assurance pour la tournée, car si une ou deux dates sont annulées, on peut toujours les reporter dans le planning de la tournée. »
« Je laisse les avocats décider de la suite à donner à cette affaire. En ce qui concerne une saisie de l'Ordre des médecins, un journaliste a annoncé à tort que nous avions porté plainte. Cependant, nous nous laissons la latitude de prendre contact avec cette autorité pour s'étonner que le docteur Siou puisse parler dans les médias de «menaces» que nous aurions proférées à son encontre. », a conclu Gilbert Coullier auprès du Figaro.
Vos réactions
Sinon à halep y a des morts!!!!
Faut reconnaître que ce que dit Coullier est également plausible... Il est vrai aussi qu'il peut assumer le risque de ne pas assurer ses concerts. Au final, tout cas est quand même bien glauque...
c'est JUSTE un charlot ! Vous voyez en France tout les employeurs le faire pour leurs employés ? NON
& là c'est bien pire, ils sont liés par un CONTRAT ! Si cela est mentionné c'est possible, sinon JAMAIS c'est ILLEGAL ...
Alors ce gugusse est d'une immense bêtise, c'est toujours possible, ou il monte un rideau de fumée pour faire traîner les remboursements !
Conclusion il a monté un trucmuche sans avoir le premier ancien-Franc pour le financer ...
petite astuce à la madoff ... Gestion d'un fond de roulement négatif
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