06/07/2016 07:15

Près de huit candidats sur dix (79,6%) ont décroché leur bac du premier coup à la session de 2016

Près de huit candidats sur dix (79,6%) ont décroché leur bac du premier coup à la session de 2016, des résultats que les lauréats et leurs familles ont découverts émus sur les grilles des lycées ou sur internet.

Le taux de réussite provisoire national a progressé de 0,8 point à cette session, selon les chiffres du ministère de l'Education. Entre mercredi et vendredi, 90.100 candidats passeront le rattrapage, tandis que 7,2% des candidats sont recalés avec une moyenne inférieure à 8.

Le taux de réussite quasi-définitif (avant la session de septembre) sera connu samedi après-midi.

A noter que le taux de réussite a fortement progressé dans la voie professionnelle, grimpant de près de trois points à 75,5%.

Il est inchangé dans la voie générale à 81,6% et quasi-stable dans la voie technologique à 79,9%. Par filières, le taux de réussite s'établit à 80,3% en L, 80,5% en ES et 82,7% en S.

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Vos réactions

Portrait de Electraweb
6/juillet/2016 - 10h37

Plus le Bac est facile à décrocher, plus la sélection post-bac est impitoyable. N'est-ce pas donner de faux espoirs de réussite à des jeunes qui n'ont pas le niveau? Tout le monde parle du taux de réussite au Bac, nous donnant l'illusion que nous sommes une nation ultra intelligente, mais personne ne parle des échecs après le bac, des filières inutiles et sans débouché...

Portrait de montiti22
6/juillet/2016 - 10h12
fredoc75019 a écrit :

J'ai un doute, faites passer un test de psychomotricité et de psychologie et vous perdez 70% des lauréats

Et pour ma part faites passer une dictée d'une difficulté dite "moyenne" et vous perdriez 50% des lauréats !

Portrait de AntiH
6/juillet/2016 - 09h48
Locked-in syndrome a écrit :
C'est la mention qui vaut quelque chose, pas le bac. Ceci dit, lorsque j'ai passé le bac dans les années 90, les vieux de mon entourage familial disaient déjà que le bac était donné, que leur certif valait bien un bac, que les jeunes sont des fainéants, etc, ce qui me rendait relativement perplexe car ils avaient déjà renoncé à m'aider pour les devoirs quand j'étais au collège car ils étaient largués, alors je les imaginais difficilement devant un sujet de math du bac S ou devant une dissert de philo.

Les anciens avaient la tâche beaucoup plus dure. Contrairement à vous ou moi, les épreuves de math se passaient sans calculatrice. L'orthographe avaient une importance qui s'est perdue au fil des années. Je connais une personne de presque 80 ans, qui avait passé son bac. Comme sa profession lui imposait d'utiliser ses connaissances scientifiques, je peux vous affirmer que sa dextérité avec les chiffres, et sa logique, arrive à larguer n'importe quel ingénieur. 

Et je ne parle pas du niveau culturel désasrtreux des nouveaux bacheliers, dont certains ne maîtrisent pas correctement la langue Française (des jeunes de familles d'origine Françaises, ce qui est encore moins pardonnable). 

Certains professeurs s'insurgent contre cet état de fait. Car il reconnaissent qu'on leur demande de réaliser des quotas. Ce qui implique une clémence, et fait que des jeunes qui ne devraient pas avoir le bac, l'ont. 

Bilan, des fillières manuel sont en déficit d'élèves. Sans compter que les BEP d'hier, sont devenu les BAC pro d'aujourd'hui. Mais avec beaucoup moins de compétences que les BEP. Par exemple un mécano qui sortait d'un BEP était opérationnel. Ceux qui sortent d'un BAC pro, ne connaissent parfois, même pas les outils qu'ils doivent utiliser.