Violences à Moirans: La justice refuse la permission de sortie sous escorte du détenu

17h46: "il n'y a pas eu d'utilisation d'armes à feu, comme ça a été parfois dit, ni d'armes blanches" (procureur)

17h42 :  "les individus étaient cagoulés, et portaient des gants, mais il y a de l'ADN, et des photos ont été prises" (procureur)

17h41: "les faits peuvent s'analyser en vols, vols en réunion, destructions en réunion" (procureur)

17h40: "L'Etat ne tolèrera aucune attaque", affirme François Hollande

17h12: François Hollande annonce que "des sanctions" seront prises "à la hauteur" des actes commis

15h13: "Les décision de justice s'appliquent partout, à Moirans, en Isère, comme partout sur le territoire", a déclaré Manuel Valls à l'Assemblée Nationale

Les auteurs des violences seront "implacablement recherchés", a indiqué le Premier ministre.

13h05: La direction de la SNCF a porté plainte pour les dégâts causés dans la gare de Moirans hier

12h41: Selon Le Figaro, les deux détenus de Moirans qui demandaient une permission de sortir pour assister aux obsèques d’un proche auraient été transférés vers un autre centre pénitentiaire.

Ce transfert a été réalisé sous escorte policière bien armée.

"Désormais, le juge de l’application des peines d’Albertville n’est plus concerné par l’affaire. Le dossier sera transféré à la juridiction dont dépend le prochain centre de détention", précisent nos confrères.

12h10: "Tous ceux qui veulent la violence, arrêtez s'il vous plaît!" , demande la mère du défunt de Moirans

12h06: Cazeneuve: "il n'y aura aucune complaisance de l'Etat à l'égard de ces comportements qui méritent la plus grande condamnation"

12h04 Cazeneuve: "l'ordre a été rétabli dans la soirée grâce à l'intervention des forces placées sous la responsabilité du préfet"

12h00: La mère du jeune détenu témoigne: "Je ne comprends pas pourquoi on n'a pas voulu laisser sortir mon fils"

11h48: "La demande, qui avait été faite directement par mon client, a été rejetée", a déclaré Me Ronald Gallo, en excluant de déposer une nouvelle demande.

11h45: Adèle Vinterstein est en pleurs, à bout. Elle n'a «plus rien à perdre» et si son fils détenu n'est pas autorisé à assister aux obsèques de son autre fils, «il va y avoir du grabuge», avait-elle prévenu ce matin.

«Je suis révoltée maintenant, il va y avoir du grabuge. Je n'ai plus rien à perdre», dit-elle, dans sa caravane, entourée de sa mère et de sa soeur.

11h43: La mère du défunt "annule les obsèques" après le refus du juge de laisser sortir son fils détenu

11h34: La justice refuse la permission de sortie sous escorte du détenu pour assister à un enterrement

11h15: Les autorités se préparent "à tous les scénarios" à Moirans (Isère), après les émeutes de la veille, alors que plus de deux cents gendarmes sont mobilisés sur place, a indiqué à l'AFP le préfet de l'Isère Jean-Paul Bonnetain.

"On se prépare à gérer tous les scénarios", a déclaré le préfet. "La justice doit décider indépendamment et pas sous la pression de la rue. Si le garçon sort, ça sera de notre responsabilité qu'il retourne en prison", a-t-il ajouté.

Le refus des autorités judiciaires de laisser sortir ce détenu, appartenant à la communauté des gens du voyage, pour lui permettre d'assister aux obsèques de son frère, a déclenché mardi de violentes émeutes à Moirans, ainsi qu'une mutinerie à la prison d'Aiton (Savoie) où le jeune homme était détenu.

Cent quatre-vingt gendarmes mobiles se relaient sur la zone "car il faut tenir le terrain 24H sur 24", a indiqué M. Bonnetain.

Une cinquantaine de gendarmes du groupement départemental de l'Isère s'ajoutent à ces forces mobiles. "Le calme est revenu mais on reste en alerte maximum pour suivre la situation", a souligné M. Bonnetain.

Aucune interpellation n'a eu lieu la nuit dernière, a-t-il précisé. "On a fait de l'ordre public", mais "des consignes ont été données pour effectuer un maximum de photos et de vidéo avec le souci d'identifier et de poursuivre" les instigateurs des émeutes, a ajouté le préfet.

*** MARDI 20 OCTOBRE ***

20h52: "La situation est sous contrôle", affirme la préfecture de l'Isère

20h11: Selon une source policière, 15 hommes de la compagnie départementale d’intervention et une brigade anti-criminalité (BAC) ont été dépêchés pour renforcer les gendarmes.

20h10: Une mutinerie est en cours au centre de détention d'Aiton, en Savoie, en lien avec les incidents de Moirans.

20h09: Le Premier ministre, Manuel Valls, condamne des "violences inadmissibles" et appelle à la "fermeté" 

20h06: La RD1085 au niveau de Moirans est bloquée «par une trentaine de personnes qui brûlent des palettes et des carcasses de voitures sur la chaussée», a ajouté de son côté la préfecture dans un communiqué.

La circulation est donc «provisoirement coupée».

20h07: A la SNCF, on confirme la présence d’un véhicule en feu sur les voies, qui interdit tout trafic. Moirans est un noeud ferroviaire où convergent trois voies en étoile. Certains trains peuvent être détournés vers le nord via Chambery et la SNCF travaille à la mise en place de transport de substitution par autocar.

20h05: Plusieurs personnes ont incendié des voitures et des palettes mardi après-midi à Moirans, près de Grenoble, sur la RD 1085, qui a été coupée à la circulation, a-t-on appris auprès de la préfecture de l’Isère, confirmant une information du Dauphiné Libéré.

La mairie a été évacuée et des déviations ont été mises en place, précise la préfecture qui assurait en fin d’après-midi que «tout est mis en oeuvre pour assurer la sécurité des biens et des personnes».

Selon le Dauphiné Libéré, l’incendie aurait été allumé par des membres de la communauté des gens du voyage sédentarisés dans la commune. Ils réclameraient la libération d’un des leurs, incarcéré, pour pouvoir assister aux obsèques d’un proche, tué dans un accident alors qu’il roulait à bord d’une voiture volée dans la nuit de vendredi à samedi à Saint Joseph de Rivière (Isère).