Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a rejeté vendredi la demande d’arrêt des traitements de Vincent Lambert réclamé par son neveu après les décisions du Conseil d’Etat et de la justice européenne, a-t-on appris de source judiciaire.
Les juges administratifs ont estimé que les médecins du CHU de Reims, où Vincent Lambert se trouve en état végétatif depuis septembre 2008, étaient en droit, en vertu de leur «indépendance professionnelle et morale», de suspendre le processus d’arrêt des traitements engagé en juillet dernier après les décisions du Conseil d’Etat et de la Cour européenne validant l’interruption des soins.
Lors de l'audience du 29 septembre, la rapporteure publique Stéphanie, mettant en avant l'"indépendance professionnelle et morale" des médecins, a recommandé aux juges de rejeter la requête de François Lambert, le neveu de l'ancien infirmier psychiatrique victime de lésions cérébrales irréversibles après un accident la route en septembre 2008.
Convaincu que son oncle ne souhaitait pas subir d'acharnement thérapeutique, il demande l'application par le CHU de Reims de la décision prise le 11 janvier 2014 par le docteur Eric Kariger en charge à l'époque de Vincent Lambert, de stopper l'alimentation et l'hydratation artificielles de son patient en l'accompagnant jusqu'à la mort par des soins palliatifs.
L'arrêt des traitements, plusieurs fois contesté en justice par les parents, catholiques traditionalistes farouchement décidés à maintenir en vie leur fils, avait finalement été validé par le Conseil d'Etat pour qui la continuation des soins de Vincent Lambert constituait une obstination déraisonnable puis, en juin 2015, par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH).
Après l'avis de la CEDH, le docteur Daniela Simon, désormais en charge de Vincent, avait engagé une "nouvelle procédure collégiale en vue d'une décision d'arrêt des soins" qu'elle suspendait à la surprise générale une semaine plus tard au motif officiel de pressions extérieures nuisant à la "sécurité" du patient comme des équipes médicales, notamment après des menaces d'enlèvement publiées dans un blog.
"Le CHU manque de courage et fuit ses responsabilités" en refusant d'appliquer une décision "mûrement réfléchie" par le docteur Kariger et qui avait le soutien de Rachel, l'épouse de Vincent et d'une partie des frères et s?urs, a estimé Bruno Lorit, l'avocat de François Lambert.
Vos réactions
de tte façon il va mourir.alors que ses parents le prenne chez eux et à leurs frais.m.....!!!
Moi, ce qui me gène, c'est qu'on parle de sa mère, son neveu, mais sa femme et ses enfants jamais, je croyais bêtement que quand tu es marié, on demandait au conjoint dans ces cas là. Quant à la décision de la cour européenne de justice, on s'assoit dessus, et là aussi , bêtement, je pensais que sa décision s'imposait à la décision des tribunaux nationaux. Suis-je con parfois ...
Que ses parents le prennent donc en charge chez eux , à leurs frais !!
S'il ne peut vivre de manière autonome, sans un arsenal de technique, alors c'est qu'il est mort ...... non ?
Des handicapé qui te parle ,si tu les aident pas il meurent ,des handicapés te disent MERDE !
VINCENT ! ON EST LA,
ON TE PROTEGE ...
Vincent n'a pas signé son arrêt de mort ,donc toute tentative de le tuer pourra vous présenter aux Assises !
Aucune pitié .................La honte .
Vincent est en vie ,
déjà vous demandez de le débrancher pour arrêter ses souffrances ,
DONC IL EST EN VIE !
Qui tue le vie est un assassin !
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